À 77 ans, Clément Landry de La Bonne Fournée prépare toujours ses produits de façon artisanale

La boulangerie-pâtisserie est ouverte depuis le 5 juin 1979, donc depuis 42 ans. Arsenal Media - Photo Romain Pelletier

Depuis 42 ans, le boulanger-pâtissier Clément Landry de La Bonne Fournée de Matane fabrique toujours ses produits de façon artisanale selon ses propres recettes. Comme ses tartes qu’il confectionne avec ses préparations. Ou encore son fameux pâté à la viande.

À 77 ans, bientôt 78 le 9 août, il travaille encore presque tous les jours pour servir sa fidèle clientèle. Il la reçoit avec le même sourire à sa boulangerie-pâtisserie qu’il a ouverte le 5 juin 1979 et ensuite agrandie sur l’avenue du Phare Est à Matane.

Depuis, il propose ses produits qui font encore les délices de ses clients : les pains, les plats préparés (cipaille, fèves au lard, sauce à spaghetti, cretons), les pâtés (saumon, poulet, viande) les gâteaux, les galettes, les beignes, le sucre à la crème, le glaçage, et les fonds de tarte.

Clément Landry tranchant un pain frais, à peu après s’être sorti du four. À l’arrière, sa soeur Thérèse qui vient régulièrement lui donner un coup de main. Arsenal Media – Photo Romain Pelletier

Relève loin d’être assurée

Bien sûr, depuis quelques années, il ne se lève plus aussi tôt qu’à ses débuts, soit à 5 h 30, pratiquement tous les jours de la semaine, voire en soirée, à l’exception de quelques dimanches. Mais, il en fait encore plus d’une quarantaine chaque semaine après avoir réduit le nombre de ses heures d’ouverture, soit les mercredis, jeudis et vendredis, de 7 h à 17 h 30.

Heureusement, sa soeur Thérèse Landry et un employé, Éric Dionne, lui donnent régulièrement un coup de main. Il aimerait bien que quelqu’un prenne la relève, mais les candidats ou candidates ne se bousculent pas. Ses enfants, qui demeurent à l’extérieur, Québec et Saint-Eustache, ont d’autres occupations et leurs enfants, tout autant. L’idée d’abandonner le métier qu’il affectionne et de mettre la clé sur la porte lui trotte donc dans la tête. Rien n’est encore arrêté par contre.

Le travail ne lui a jamais fait peur. Avant d’ouvrir son commerce, Clément Landry a travaillé pendant neuf ans à la boulangerie Pelletier sur l’avenue D’Amours, principalement de nuit dans le département de la pâtisserie. Auparavant, il a été commis dans un atelier pour Hydro-Québec à Manic 5. Il a aussi été employé au Collège de Matane de même que dans une entreprise de pièces d’autos.

Tous ses produits sont préparés de façon artisanale, un peu comme sa liste de prix. Arsenal Media – Photo Romain Pelletier