Accusé d’agression sexuelle, Harold LeBel avance n’avoir rien à se reprocher

L'ex-député de Rimouski, Harold LeBel.

Le député de Rimouski, Harold LeBel, a envoyé un communiqué de presse jeudi après-midi aux médias concernant la situation de son arrestation. Étant sa première prise de parole depuis mardi, celui-ci en a profité pour manifester ses intentions.

Dans le communiqué, le député indépendant affirme qu’il collaborera avec la justice et qu’il sera présent lors de sa comparution au palais de justice le 11 janvier.‪ Il sera d’ailleurs représenté par Maxime Roy, l’avocat de l’ex-vice première ministre Nathalie Normandeau. 

Il ajoute également qu’il continuera « d’exercer sa fonction de député » et de défendre les dossiers en cours et à venir pour sa circonscription provinciale.

Invité par quelques médias, l’avocat M. Roy a indiqué qu’il allait plaider non coupable et qu’il se disait confiant que son client n’avait pas commis l’infraction qui lui est reproché.

Entre-temps, les attachés politiques du bureau de Rimouski « continueront de traiter les différents dossiers en cours et accompagneront tous les citoyens de la circonscription qui le désirent », a précisé le communiqué envoyé.

Harold LeBel a été arrêté mardi matin, puis longuement interrogé par la Sûreté du Québec. L’action qui lui est reprochée serait arrivée en 2017, où il aurait posé des gestes d’inconduite sexuelle. Une ordonnance de non-publication interdit d’ailleurs d’identifier la victime, qui serait employée par l’Assemblée nationale du Québec.

Peu de temps après son arrestation mardi, M. LeBel a temporairement été expulsé du caucus péquiste, pendant le processus judiciaire. Le chef du parti politique, Paul St-Pierre Plamondon, a dit prendre très au sérieux les allégations qui ont mené à l’arrestation.