
À l’invitation de sa famille, plus d’une d’une centaine de personnes ont rendu un dernier hommage au Matanais Delphis Bélanger, originaire d’Amqui, cet après-midi dimanche, à la capitainerie de la marina de Matane.
C’est que le professeur, le coordonnateur de programmes d’études, l’artiste, le développeur, le cueilleur de champignons et le navigateur ne souhaitait pas de cérémonie religieuse ni de fleurs.
Il voulait tout simplement que ses amis et ses proches se réunissent pour trinquer à sa mémoire dès qu’un tel rassemblement soit à nouveau permis.

Une occasion d’échanger
Toutes et tous ensemble, ils ont pu prendre un verre de mousseux, échanger, se raconter des anecdotes ou tout simplement se revoir après nombre d’années.
À l’intérieur de la Capitainerie, il était possible de visionner un vidéo où Delphis Bélanger raconte son parcours de professeur, d’artiste et de développeur, ou encore voir la médaille de l’Assemblée nationale qui lui a été décernée le 9 avril pour sa contribution exceptionnelle aux arts, avant qu’il ne décède le 21 avril, à l’âge de 79 ans.

Il a laissé sa marque
On lui doit la sculpture rouge en métal, près du pavillon des Baigneurs, au parc des Îles. De même que les plans d’une réplique d’un drakkar, Le Knorr, construit dans le cadre des activités du Transat Québec1Saint-Malo en 1984. Il a également oeuvré au développement du Centre d’art Le Barachois, du complexe culturel Joseph-Rouleau et de la marina.
Son désir : laisser quelque chose derrière
« S’il a beaucoup contribué au développement de la région, c’est parce qu’il souhaitait ardemment laisser quelque chose derrière », de dire sa famille.
En plus de sa femme Micheline Laroche, décédée avant lui, il laisse dans le deuil ses enfants, Pascale, Jean-François et Thierry, leurs compagnes, Élisa et Geneviève, son petit-fils Léopold, ses frères et sœurs, ses innombrables amis et des générations d’étudiants, de compagnons marins et de camarades artistes.
