
Cinq ans après avoir présenté en avant-première le drame biographique « La Bolduc » au Cinéma Gaieté de Matane, le réalisateur François Bouvier a récidivé mardi soir, avec le long métrage historique « La cordonnière ».
La dernière fois, il s’était présenté avec la vedette du film, Debbie Lynch-White, portant sur la vie et l’œuvre de Mary Travers, plus connue sous son nom d’artiste La Bolduc.
Avec l’une des vedettes du film : Nicolas Fontaine
Cette fois, François Bouvier, dont c’est le huitième long métrage de fiction, était accompagné de Nicolas Fontaine. Celui-ci joue le rôle de Thomas Dufresne, le mari de Victoire Du Sault (interprétée par Rose-Marie Perreault et Élise Guilbault), fondatrice de la cordonnerie à l’origine de la fortune des Dufresne.

En 2021-2022, Nicolas a tenu le rôle d’Alexis dans la série télévisée « Nous ». Il a notamment interprété plusieurs premiers rôles dans diverses émissions télévisées comme « Max et Livia », « District 31 », « Six Degrés » et « Mon Fils ».
La projection de « La cordonnière » a été suivie d’un moment d’échanges et de questions avec le public. La sortie officielle de ce film de 1 h 44 minutes est prévue pour le 17 mars. Sa bande-annonce : https://www.lesfilmsopale.com/la-cordonniere
Triangle amoureux sulfureux et secret de famille
Tourné en temps de pandémie de la COVID-19 en 31 jours au Village québécois d’antan de Drummondville, à Saint-Jean-sur-Richelieu et à Montréal, ce mélodrame se présente comme un « triangle amoureux sulfureux et un secret de famille bouleversant qui risque de ne laisser personne indemne ».
À seize ans, Victoire tombe follement amoureuse de son voisin Georges-Noël Dufresne (interprété par Pierre-Yves Cardinal), de 20 ans son aîné. Cet amour étant impossible, Victoire jette son dévolu sur le fils de son amant, Thomas, qu’elle mariera et avec qui elle aura plusieurs enfants.
Un film fait avec beaucoup d’amour
« Ça fait presque trois ans que nous travaillons à ce film, a indiqué le réalisateur. C’est avec beaucoup de fébrilité et d’impatience que nous vous le présentons. C’est un film que nous avons fait avec beaucoup d’amour. »
« La cordonnière, Mme Du Sault Dufresne, a-t-il poursuivi, c’est l’histoire d’une pionnière dans l’industrie de la chaussure. Elle a comme inventé le mot cordonnière, puisque c’était un métier d’homme. Contrairement à La Bolduc, ce n’est pas son histoire d’entrepreneuse que nous avons suivie, mais plutôt son histoire amoureuse, passionnée et déchirante. C’est le fil conducteur du film. »

Adapté de la saga familiale de Pauline Gill
« La cordonnière » s’inspire des quatre livres de l’autrice Pauline Gill. En quelque 2 000 pages, elle raconte l’histoire de Victoire du Sault, première femme à exercer le métier de cordonnière au Québec, et dont l’imagination créative fut à l’origine de la fortune de la célèbre famille Dufresne.
Cette fresque historique et familiale de 2 000 pages se déroule à la fin du XIXe siècle.
