
Dans le cadre de la 8e édition de l’événement PHOS, quatorze personnes inscrites au sein du programme Photographie du Cégep de Matane exposent le fruit de leur création.
Elles le font à l’occasion de l’exposition Auteurs sans titre #8, qui se tient jusqu’au 13 juin dans les locaux de l’ex-boulangerie Pelletier (Multi-Marques), à l’angle d des avenues D’Amours et Saint-Rédempteur.
Bourses et résidence artistique
Ce sont : Roxanne Bédard, Lola Bernard, Randy Bizet, Ludovick Bolduc-Généreux, Clément Brochet, Loïc Cancade, Armand Devezaud, Robin Duroyon, Elena Godefroy, Justine Labranche, Marie-Josée Lemieux, Gonzague Montuy, Maëlys Morel et Marvin Serandrei. Cinq ont reçu une bourse d’Espaces F d’un montant de 300 $ : Lola, Loïc, Armand, Robin et Justine.
Pour leur part, Clément et Marvin auront la chance de peaufiner leur démarche artistique en participant, du 1er au 10 octobre, à une résidence artistique à Salon58, espace culturel inédit niché au cœur de la vallée de la rivière Marsoui.
« Les deux étudiants, grâce à ce partenariat annoncé l’hiver dernier, pourront pousser plus loin leur réflexion par cette expérience inédite loin du cégep », rappelle Brigitte Lavoie, coordonnatrice au Service des communications et du développement international.

Grande variété de projets
« En tout, poursuit-elle, quatorze personnes inscrites au sein du programme, et pas seulement des finissants, ont eu l’occasion de laisser libre cours à leur imaginaire foisonnant. Le spectateur aura ainsi la possibilité de se plonger, parmi des projets variés, dans des paysages nocturnes fantomatiques et mystérieux, dans des ambiances glauques et incertaines illustrant avec force le caractère oppressant, instable, sombre et anxieux du contexte pandémique ayant fait basculer l’humanité dans un autre univers depuis maintenant un an.
D’autres créations héritées des surréalistes, sous forme de collages à la Jacques Prévert, évoqueront pour leur part un sentiment de fragilité tandis que certains étudiants se seront penchés, de leur côté, sur des représentations du corps aux frontières de l’humanité. Le public aura aussi la chance de découvrir des mises en scène, un reportage sur la Ferme des érables, des photos d’architecture, des personnages déroutants à tête d’animaux ou encore une déambulation poétique accompagnée de paroles de chanson. »
