Bourse Claude-Otis : le public invité à voter pour le projet coup de cœur

Les travaux des étudiant.e.s sont exposés dans l’Espace Antoine-Gagnon de la la Société d’histoire et de généalogie de Matane. Photo Romain Pelletier

En plus de recevoir la bourse Claude-Otis, dix étudiant.e.s des programmes « Sciences humaines » et « Arts, lettres et communication » du Cégep de Matane courent la chance d’obtenir le prix Coup de cœur du public de la Société d’histoire et de généalogie de Matane (SHGM).

D’ici la fin du mois, la population est invitée à désigner son prix coup de cœur parmi les neuf projets à caractère éducatif sur l’histoire locale. Il lui suffit de se rendre à l’Espace Antoine-Gagnon de la SHGM, au 320, boulevard Dion, du mercredi au samedi de 13 h à 16 h. 

Les résultats seront dévoilés au mois de juin, à l’occasion de la présentation de la prochaine revue « Au pays de Matane », dans les locaux de la SHGM. La bourse sera de 200 $.

Le public peut voter pour le prix Coup de coeur jusqu’au 31 mai. Photo Romain Pelletier

Récipiendaire de la bourse au Gala des réussites

Auparavant, le jury composé de l’enseignante en histoire Sophie Turbide, de l’enseignant en littérature Gabriel Tétrault ainsi que de l’archiviste de la Ville de Matane Élise Thierry jugera les travaux sur cinq critères valant chacun dix points : le caractère éducatif du travail exposé, l’originalité du sujet, l’exactitude des faits présentés, la qualité de la langue ainsi que la qualité du projet sur le plan visuel.

Puis, il désignera la personne récipiendaire de la bourse de 500 $, dont la remise officielle s’effectuera lors du Gala des réussites le samedi 20 mai. Celle-ci rend hommage à l’enseignant Claude Otis, ayant partagé pendant 32 ans sa passion pour l’histoire au Cégep de Matane.

Louis Audet et Anaïs Couture-Tremblay ont encadré le projet dans le cadre des programmes « Sciences humaines » et « Arts, lettres et communications ».

De gauche à droite et de haut en bas : Flavie Durette, Annabelle Caron, Ema Chuzeville, Daniel Bernier, Louis Audet, Eve Pelletier, Tamara Alain, Erika Marmen, Eli Jacob Lévesque et Anaïs Couture-Tremblay. Photo Stéphane Quintin.

Des projets originaux

Au nombre des projets soumis : deux vidéos de type documentaire ont été réalisées. Erika Marmen et Tamara Alain se sont penchées sur la commémoration du système seigneurial à Matane. De son côté, Eli Jacob Lévesque a plongé dans une étude concernant la commémoration locale de la Deuxième Guerre mondiale. 

Eve Pelletier s’est tournée vers les souvenirs du Festival gaspésien et du Festival de la crevette. Flavie Durette redonne vie à une grande dame du milieu médiatique : Armande Desrosiers. Rose Murray a décidé d’étudier l’importance de l’eau dans l’histoire de Matane, sur les plans de l’économie, des loisirs ou encore des voies de communication. Andréanne Thibault évoque un record inédit, celui des six mariages ayant eu lieu entre les frères et sœurs de deux familles, les Bouffard et les Durette.

Enfin, Annabelle Caron, Ema Chuzeville et Daniel Bernier ont respectivement rédigé une nouvelle à saveur historique sur le meurtre du frère Lalonde au Cégep de Matane, l’hôtel Belle-Plage et la piste Hugo-Harrisson de la station multiglisse et familiale Mont-Castor, du nom du champion de ski hors-piste originaire de Matane.

Les gens qui se rendent voir l’exposition peuvent lire les trois nouvelles proposées. Photo Romain Pelletier