« Dans tous nos tremblements » : un premier court-métrage pour Mathieu Savoie

L’artiste Mathieu, avant la projection de son court métrage, au Cinéma Gaieté de Matane. Photo Romain Pelletier

À la suite de la projection de son premier court métrage « Dans tous nos tremblements », lundi soir, avant la présentation du film de CinémAlice au Cinéma Gaieté, l’artiste matanais Mathieu Savoie dit vouloir explorer à nouveau ce média qu’est le film sur pellicule.

Originaire de Nouvelle, le photographe nouvellement cinéaste a pris plaisir à tourner à l’ancienne, pendant trois saisons, des images au style impressionniste, en format Super 8. Il les a ensuite montées à l’aide de fichiers numériques pour en arriver à cette réalisation de 5 minutes 50 secondes.

Sans discours narratif ou paroles, « Dans tous nos tremblements » s’accompagne d’une trame sonore composée par le pianiste, compositeur et interprète montréalais Jean-Christophe Melançon.

Une image du film « Dans tous nos tremblements ». Courtoisie : Mathieu Savoie

Pied de nez à la technologie d’aujourd’hui

En fait, Mathieu Savoie fait partiellement un pied de nez à la technologie d’aujourd’hui. Il a tourné son film avec une caméra amateur fonctionnant avec des chargeurs muets de 2 minutes 40 secondes, au rendu granuleux.

Il s’est attardé à filmer divers moments du quotidien. Comme il le dit : « Ceux que l’on ne prend plus le temps d’admirer, le contemplatif, la nature et ses singularités, nos relations interpersonnelles qui nous échappent, tout ça dans les élans de la vie qui tourbillonne. »

L’affiche de ce premier film. Courtoisie : Mathieu Savoie