
Simon Bourgeois et sa conjointe Nathalie Tremblay des Grands Gibiers de la Matanie à Petit-Matane prévoient offrir de 1 700 (771 kilos) à 1 800 livres (816 kilos) de viande de cerf rouge annuellement, aussitôt que le nombre de leurs bêtes le permettra.
Simon Bourgeois est technicien en organisation scolaire au Cégep de Matane depuis 2008, alors que sa conjointe est à la retraite après avoir été enseignante pendant 23 ans.
À la ferme et bientôt au Marché hivernal
À la première année, le couple d’entrepreneur.e.s s’attend à vendre de 700 (317 kilos) à 800 livres (363 kilos) de viande. Ils ont déjà fait abattre deux bêtes et une troisième le sera sous peu, par le Groupe ADEL à Sainte-Luce. Au maximum de leur production, ce sera au rythme de 20 annuellement.
Depuis deux semaines, les Grands Gibiers de la Matanie proposent leurs produits, sur rendez-vous, à la ferme située au 205, rang des Bouffard.
Et ils le feront pour la première fois au grand public, le samedi 10 décembre, de 10 h à 16 h, aux Galeries du Vieux-Port, lors du Marché hivernal de La Matanie, organisé par la MRC de La Matanie en collaboration avec Les Saveurs de La Matanie.

Viande exceptionnelle
Simon Bourgeois et Nathalie Tremblay qualifient leur viande d’exceptionnelle au niveau de la couleur, du goût, du pourcentage de gras et de la tendreté de la chair.
Importé de Nouvelle-Zélande, le cerf rouge, qui est un produit d’élevage, ne peut être confondu avec le chevreuil, ou cerf de Virginie, vivant à l’état sauvage au Québec.
Sa viande contient trois fois moins de gras pour la même quantité de poulet, et 6 fois moins que du bœuf!

Plus d’une vingtaine de bêtes en enclos
Présentement, le couple élève 24 bêtes, soit un mâle reproducteur, cinq petits mâles d’un an et demi, quatre petites femelles du même âge ainsi que 14 mères reproductrices de 2 ans et demi à 18 ans.
Ils ont repris la ferme familiale en 2011 appartenant à Gaston Tremblay et Carole Roy. Ils l’ont déménagée tout près en 2017. À la suite d’un investissement de plusieurs dizaines de milliers de dollars, ils entrevoient ouvrir leur comptoir de vente au sous-sol de leur demeure, au printemps 2023. Et vendre de la viande fraîche à l’automne 2023.
Depuis 2018, leur entreprise vend les œufs de ses poules pondeuses. Depuis 2020, elle en compte 99, étant donc capable d’offrir 8 douzaines quotidiennement. En 2023, le couple d’entrepreneur.e.s souhaite ouvrir un gîte de deux chambres au sous-sol de sa résidence. Les projets ne manquent donc pas!
