En écrivant « La mémoire des marées » Georgette Renaud laisse sa trace

L’autrice Georgette Renaud a officiellement lancé son 9e ouvrage en septembre aux Îles-de-la-Madeleine. On la voit ici au récent Salon du libre de Rimouski. Photo Romain Pelletier

Enseignante en soins infirmiers pendant plus de 30 ans au Cégep de Matane, Georgette Renaud, auparavant des Îles-de-la-Madeleine et maintenant de Rimouski, propose « La mémoire des marées », un livre de poésie biographique.

Il s’agit en fait du premier ouvrage où elle raconte des anecdotes de sa vie, de son enfance à 5 ans jusqu’à son départ pour Matane en avril 1966 et son mariage à 25 ans en juillet de cette même année.

Ce recueil s’ajoute à l’album-souvenir « Le temps a pris le temps aux Îles-de-la-Madeleine » qu’elle a publié en 2017, lui aussi en autoédition.

Âgée de 81 ans en décembre et vivant à Rimouski depuis 2013, elle veut « laisser sa trace », d’abord pour les générations qui suivent. « Tout être humain qui vit sa vieillesse devrait écrire », confie-t-elle.

La suite déjà en écriture

Georgette Renaud prévoit en publier la suite avec « Les grandes marées », soit toute sa vie, de 25 ans jusqu’à sa retraite en 1999, avec son départ aux Îles-de-la-Madeleine.

« Le manuscrit n’est pas complété, signale-t-elle. Je dois tout vérifier. Il est plus difficile à écrire parce que je dois rencontrer beaucoup plus de monde, entre autres Andrée Dionne et Georgine Ruest de Matane. »

Une partie de sa vie, le fondement de son histoire

« La mémoire des marées » décrit une partie de sa vie, le fondement de son histoire, de la personne qu’elle est aujourd’hui. Il est basé « sur la liberté et la créativité au gré des marées ».

Dans ce livre de quelque 150 pages, Georgette Renaud évoque des souvenirs qui l’ont marquée. Elle l’a divisé en trois chapitres : La mémoire de la marée basse (l’enfance), La mémoire de la marée létale (l’adolescence) et La mémoire de la marée montante (l’aube de sa vie d’adulte).

Une photo prise par son conjoint, Daniel Projean, illustre la page couverture de l’ouvrage. À l’intérieur, elle l’a notamment agrémenté de photos tirées de ses archives, de chansons des Îles-de-la-Madeleine, ainsi que d’écrits et de répliques de son père Alphonse. Il y a aussi des notes généalogiques.

Il est possible de se procurer « La mémoire des marées » au coût de 20 $ en se rendant sur les pages de l’autrice et de son conjoint sur le réseau social Facebook. Par la poste, il y a des frais additionnels de 6 $. Les virements par Interac sont acceptés.