Éphémérides du 10 janvier : investissement de 25,7 millions $ chez Tembec en 2011

Le président et chef de la direction de Tembec, James Lopez, la ministre des Ressources naturelles du Québec, Nathalie Normandeau, le ministre des Richesses naturelles du Canada, Christian Paradis et le maire de Matane, Claude Canuel, se réjouissent de cette annonce démontrant un partenariat qu'ils qualifient de bénéfique. Photo : Romain Pelletier

Le 10 janvier 2011, au printemps 2012, la papetière Tembec profitera d’un investissement de 25,7 millions $ à son usine de pâte à haut rendement située dans le parc industriel de Matane.

Cette réalisation aura des retombées bénéfiques sur le plan de l’énergie, de l’environnement et de la rentabilité.

L’usine recevra 18,9 millions $ du gouvernement du Canada en vertu du Programme d’écologisation des pâtes et papiers et 6.3 millions $ du gouvernement du Québec à même le Programme de réduction de la consommation de mazout lourd de l’Agence d’efficacité énergétique. Pour sa part, la papetière investira 500 000 $ dans le projet.

En retour, elle économisera 30 $ la tonne métrique dont le coût de production actuel est de 450 $. Tembec implantera un système de traitement anaérobie dont le coût est estimé à 23.9 millions $. Il servira au traitement des effluents et au captage du gaz méthane produit dans le nouveau processus de traitement. Le gaz capté sera utilisé comme biocombustible pour le séchage de la pâte.

L‘entreprise installera aussi, au coût de 1,8 million $, une chaudière électrique à haute pression en remplacement de la chaudière au mazout lourd utilisée actuellement.

Ces deux volets combinés permettront d’éliminer le mazout lourd et de réduire de façon importante l’huile légère, tous deux servant de combustibles à l’usine pour répondre aux besoins en vapeur et en séchage des divers procédés de l’usine. Ces changements réduiront les émissions de gaz à effet de serre (GES) de près de 22 000 tonnes.

L’entrée principale de l’usine de pâte à haut rendement dans le parc industriel de Matane. Photo : Romain Pelletier

Autres éphémérides

Le 10 janvier 1857, le député de Rimouski à l’Assemblée législative de la province du Canada, Joseph-Charles Taché, remet sa démission.

Le 10 janvier 1865, premier mariage inscrit aux registres de la mission de Sainte-Félicité, celui de Louis Savard et Marie Richard, union célébrée par Antoine Chouinard, prêtre de la paroisse.

Le 10 janvier 1876, le Dr Jean-Pierre Pelletier est conseiller municipal au village de Saint-Jérôme de Matane.

Le 10 janvier 1910, né le 8 mai 1890 à Saint-Cuthbert près de Berthier, J.-Alfred Rouleau se marie à Florence Bouchard à Grandes-Bergeronnes. Cette  union sera riche de huit enfants au nombre duquel on compte la célèbre basse internationale Joseph Rouleau, dont le nom est attaché au complexe culturel de Matane.

Le 10 janvier 1910, les habitants de Saint-Léandre présentent une requête demandant l’érection canonique de la paroisse.

Le 10 janvier 1917, pour la première fois au village de Saint-Jérôme de Matane, le maire est élu au suffrage de tous les électeurs inscrits au rôle d’évaluation foncière à titre de propriétaires, et ce, au même titre que les six conseillers. – Licence de 100 $ pour tout non résidant faisant le commerce de provisions – Réparation du pont en bois.

Le 10 janvier 1925, fermeture des salles de billard, le dimanche, au village de Saint-Jérôme de Matane.

Le 10 janvier 1925, le Dr J.-A. Bergeron est élu maire du village de Saint-Jérôme de Matane. Son mandat sera de deux ans.

Le 10 janvier 1946, ouverture de l’atelier de machiniste et forge d’Yvon Dion selon le journal « L’étoile » de la Chambre de commerce Senior de Matane.

Le 10 janvier 1950, le chanoine Victor Côté bénit du Canada and Gulf Terminal à Matane. Il s’y rend en après-midi à la demande l’invitation expresse du directeur de cette compagnie, J.-Arthur Desjardins. Huit maisons d’affaires ont déjà leurs bureaux dans le nouvel immeuble en briques détroit étages. Ce sont, au rez-de-chaussée : la Compagnie de Pouvoir du Bas-Saint-Laurent, la Banque Provinciale du Canada et le restaurant de la gare. Au rez-de-chaussée : J.-Arthur Desjardins, courtier, Gagnon et Frère ltée, industriels, Carrier et McMullen, constructeurs, Louis Girard, avocat, et Lucien Mercier, comptable. Pour sa part, la compagnie Canada and Gulf Terminal Railway occupe une bonne partie du rez-de-chaussée pour le bureau d’administration et la vente des billets, le bureau de messageries et la salle d’attente.

L’esquisse de la toute nouvelle gare de Matane publiée dans le journal « La Voix de Matane ». Archives Société d’histoire et généalogie de Matane

Le 10 janvier 1957, le photographe Victor Sirois de Matane capte des photos de la route ceinturant la Gaspésie au cœur de l’hiver.

La route longeant le fleuve en Gaspésie. Archives Société d’histoire et généalogie de Matane – Studio Victor Sirois

Le 10 janvier 1958, la paroisse de Sainte-Félicité est fière de l’église que la MFM Construction de Matane achève de bâtir. Pouvant accueillir 850 personnes assises, elle mesure 185 pieds  de long par 50 de large. Il y a un autel principal, deux autels latéraux et trois confessionnaux. Les fresques sont de Mario Mauro, peintre canadien d’origine. La pierre pour l‘extérieur de l’église provient de Jacket River. Construit en bois, l‘ancien temple a été détruit par un incendie en 1947. Jusqu’à l‘entrée dans la nouvelle église, la messe était dite dans le sous-sol. 

Le 10 janvier 1967, Donat Therriault vend à Paul et à André Paquet le premier garage à Saint-Luc construit le 25 juin 1953.

Le 10 janvier 1979, lors d’une récente compétition de patinage de vitesse à Rimouski, trois Matanais, Stéphane Lapierre, René Bernier et Stéphane Gérard, ont remporté des médailles d’or d’argent et de bronze.

Le 10 janvier 1980, le commissaire industriel de Matane, Réal Patry, estime que l’année I979 a été excellente pour la ville sur le plan du développement économique tant dans le secteur industriel que commercial. Il cite notamment la première année d’exploitation de l’usine Les Fruits de mer de l’Est du Québec au port et la délocalisation de Béton Provincial dans le parc industriel.

Le 10 janvier 1981, Matane a essuyé toute une tempête.

Un couple au cœur du centre-ville après une grosse bordée de neige. Photo : Romain Pelletier

Le 10 janvier 1990, des agents de la conservation de la faune ont mis quelques heures pour sauver un jeune chien malamute isolé sur une banquise de glace, à une trentaine de mètres à l’arrière de l’Auberge des Gouverneurs (l’actuel Riôtel). Les policiers Mario Bonneau et Réal Thériault avaient bien incité le chien à nager jusqu’au rivage, mais la pauvre bête, trempant sa patte dans l’eau gelée, n’a pas osé se risquer. Accompagnés du responsable du bureau de la faune, Guy Sarrasin, les agents Langis Pelletier et Jocelyn Martel sont allés chercher le pauvre toutou au haut de sa banquise. Après avoir descendu la chaloupe sur le bord du rivage glacé, ils l’ont poussée dans le frasil avant d’atteindre l’eau du fleuve et revenir avec l’animal sain et sauf.

Comme le chien ne voulait pas sauter dans la chaloupe, un agent de la conservation de la faune a dû se rendre sur la banquise. Photo : Romain Pelletier

Le 10 janvier 1996, la municipalité de village de Sainte-Félicité et la paroisse du même nom se regroupent, 41 ans après leur détachement en 1955.

Le 10 janvier 2013, érigé à l’angle des rues du Bon-Pasteur et Soucy à Matane, l’ancienne école Gagnon, puis Carrefour socio-culturel et Édifice de la MRC de Matane est à vendre.