Éphémérides du 11 février : la bibliothèque municipale de Matane franchit le cap des 100 000 prêts en 1987

Les 43 heures d’ouverture répondent aux besoins des abonnés. Photo : Romain Pelletier

Le 11 février 1987, pour la première fois de son histoire, la bibliothèque municipale de Matane, installée au sous-sol de l’hôtel de ville, a franchi l’an dernier le cap des 100 000 prêts.

En effet, elle en a enregistré 101 089 en 1986 contre 98 168. Ce qui faire dire à sa responsable, Lise Grenier, que la collection de la bibliothèque, soit plus ou moins 30 000 volumes, est sortie plus que trois fois durant l’année.

Les adultes ont effectué 54 485 prêts, ce qui représente une hausse de 2 223 ou de 4,2 % comparativement à l‘année précédente. Les jeunes ont emprunté 46 604 livres, soit une augmentation de 698 ou de 1,5 %. La hausse totale des prêts est donc de 2 921 ou de 3 %.

Le service de la bibliothèque rejoint 21 % de la population de Matane estimée à 13 800. L’an dernier, la bibliothèque comptait 3 248 abonnés, soit cinq de moins qu’un an auparavant.

En 1986, le budget d’acquisitions était de 19 000 $. Ce qui a permis à la bibliothèque d’ajouter 2 227 volumes, soit 195 de plus qu‘en 1985.

L’an dernier, les jeunes lecteurs ont effectué 46 % du total des prêts enregistrés à la bibliothèque municipale. Photo : Romain Pelletier

Autres éphémérides

Le 11 février 1846, un jeune prêtre du diocèse de Québec, Jean-Baptiste Côté, chargé de la desserte de ces missions, part de Matane, pour aller à Sainte-Anne-des-Monts porter les secours de mon ministère à deux malades qui réclamaient, avec empressement, les dernières consolations du chrétien. Il avait pour l’accompagner et porter son bagage indispensable, deux hommes robustes de Sainte-Anne, très expérimentés dans ces sortes de voyages. 

« Nous couchâmes au Petit-Matane, et le jour suivant, à une heure de l’après-midi, nous étions à sept lieues de notre point de départ du matin. Un brave protestant, du nom de Grant, nous donna l’hospitalité avec une bienveillance qui nous fit oublier nos fatigues.

Nous marchions tantôt sur la neige durcie, tantôt sur les glaçons de la grève, car il n’y avait pas d’autre chemin. Il fallait souvent escalader d’énormes glaces ou des rochers, espèces de montagnes bordées de précipices recouverts d’une couche de neige qui nous en dérobait la vue.

Le plus dangereux de ces rochers est celui que l’on appelle Le grand Crapaud. Ce rocher, qui a causé tant de malheurs aux marins, est élevé d’environ trois cents pieds au-dessus de la mer, taillé à pic de ce côté et hérissé de roches aiguës; il s’avance fort loin dans la mer qui baigne sa base. Par bonheur nous pûmes passer au-delà, sur une glace fortement attachée aux saillies du rocher à fleur d’eau. Cette glace qui n’avait qu’une douzaine de pouces de largeur nous porta heureusement jusqu’à l’autre côté. Si nous eussions eu la mauvaise fortune de glisser ou de mettre le pied à côté, nous serions retombés dans le gouffre, pour ne plus reparaître. Quel terrible crapaud! » 

Le 11 février 1916, incendie à la compagnie Richardson.

Le 11 février 1946, la frégate « NCSM Matane K444 » est désarmée et mise en réserve. Vendue en 1947, elle est sabordée en 1948 pour faire partie d’un brise-lames dans la baie Oyster, en Colombie-Britannique. Elle avait été lancée le 29 mai 1943.

Le 11 février 1954, ouverture du restaurant BBQ sur l’avenue D’Amours, selon le journal « L’étoile » de la Chambre de commerce Senior de Matane.

Le 11 février 1980, l’heure est à la collecte habituelle des pièces de monnaie des parcomètres au centre-ville de Matane.

Le 11 février 1980, désormais l’affichage sera réglementé à Matane de telle sorte qu’il sera impossible d’avoir un panneau-réclame au-dessus des trottoirs et des emprises de rues. La nouvelle réglementation sur l’urbanisme vise à une plus grande sécurité des piétons et un à un meilleur esthétisme dans les rues.

Les enseignes au-dessus de la rue Saint-Pierre en 1980. Photo : Romain Pelletier

Le 11 février 1980, la construction motel Inter-Rives sur l’avenue du Phare Ouest à Matane progresse. La firme Cuisine Décor B.G. y est.

L’hôtel Inter-Rives, devenu le Quality Inn, en pleine construction de 1980. Photo : Romain Pelletier

Le 11 février 1980, la bédéiste et chroniqueuse Line Arsenault vient de lancer le recueil de bandes dessinées « Les teneurs de ballons » au Carrefour socio-culturel, anciennement l’École Gagnon, à l’emplacement de l’actuel immeuble de la phase 2 de la Résidence des Bâtisseurs.

Line Arsenault, lors du lancement du recueil « Les teneurs de ballons ». Photo : Romain Pelletier

Le 11 février 1987, une nouvelle entreprise de services spécialisés vient d’ouvrir ses portes à Matane : le Bureau d’analyse, de consultation, d‘entretien et de programmation Bacep Informatique. La clientèle visée : les petites et moyennes entreprises du secteur privé de même que les organismes des secteurs public et parapublic.

Le 10 février 1993, présentation de la programmation de la station de radio CHRM 1290 en semaine et en fin de semaine. Entre autres émissions : « La bande Am » avec Maxime Filion et Pierre Sirois, « Magazine CHRM » avec Charles Lepage, « Amateurs de sports » avec Michel Bergeron, « Sur la scène » avec Francis Sergerie « La vie à deux » avec la sexologue Claire Bouchard et « En toute franchise » avec Louise Deschâtelet.

La programmation de la station de radio CHRM 1290. Archives Société d’histoire et de généalogie de Matane – Fonds La Voix gaspésienne

Le 11 février 1999, après Saint-Luc l’an dernier, c’est au tour de Saint-Jean-de-Cherbourg de fermer sous peu sa bibliothèque, aménagée au sous-sol du Centre communautaire.

Le 11 février 2004, dix mois après avoir été élue dans la circonscription de Matane, la députée Nancy Charest fait toujours du développement économique régional sa priorité numéro un sans pour autant délaisser les autres secteurs.

Le 11 février 2009, misant sur la proverbiale générosité des gens, l’ex-maire de Matane et président de la campagne de financement pour la réfection du clocher de l’église Saint-Jérôme, Maurice Gauthier, est des plus optimistes quant aux chances d’atteindre l’objectif fixé à 160 000 $. Tout comme la vice-présidente du comité et présidente de la fabrique, Aldéa Sirois et le curé Paul-Émile Labrie. M. Gauthier est convaincu que les gens de la région de Matane, voire de l’extérieur, répondront rapidement à cet appel.

Lancement de la campagne pour la réfection du clocher de l’église Saint-Jérôme de Matane avec Maurice Gauthier, Aldéa Sirois et Paul-Émile-Labrie. Photo : Romain Pelletier

Le 11 février 2020, le Cégep de Matane accueille Bernard Brault, l’un des photographes de presse québécois les plus connus et reconnus au pays. Passionné de son métier depuis 43 ans, il présente sa conférence à la communauté collégiale ainsi qu’au grand public au café étudiant Tank-à-y-être. Il traite notamment de sa longue expérience, de sa participation à plusieurs éditions des Jeux olympiques et de divers événements sportifs.