Éphémérides du 11 septembre : première pelletée de terre de la nouvelle église de Saint-Luc en 2000

La mairesse de Saint-Luc, Linda Cormier, donnant le coup d’envoi des travaux de construction de la nouvelle église en 2000. Photo : Collection Romain Pelletier

Le 11 septembre 2000, par une pelletée de terre symbolique, la mairesse de Saint-Luc, Linda Cormier, inaugure le début de la construction de nouvelle église à l’emplacement de celle détruite le 9 janvier 1999 à la suite d’une défectuosité électrique.

À moins d’imprévus, les paroissiens célébreront Noël dans leur nouvelle église. Les travaux ont été confiés aux Entreprises Diane Fortin (Paul Gauthier), de Matane.

La firme Delfar de Rimouski assure la surveillance en ce qui concerne les fondations et les éléments de structure. L’architecte Jean-Claude Bouchard de Matane verra à celle de tous les éléments d’architecture s’y rattachant.

Facture finale

La nouvelle église coûtera 501 576 $, incluant les honoraires professionnels (architecte, ingénieur, arpenteur) d’un peu plus de 50 000 $. Comme la fabrique récupère la moitié du montant des taxes de 75 362 $, la facture finale s’élève à près de 540 000 $.

Il ne lui manque que 10 806 $ pour la payer puis qu’elle a en mains 528 450 $ provenant du montant des assurances versées pour l’ancienne église (228 000 $), ainsi que des dons et des intérêts. La fabrique a bon espoir d’amasser toute la somme parce que d’autres donateurs se manifesteront.

Une esquisse de la future église de Saint-Luc. Archives Société d’histoire et de généalogie de Matane – Collection La Voix Gaspésienne

Autres éphémérides

Le 11 septembre 1871, paiement du compte de A.-E. Guay pour 1 $ de l’audition des comptes du conseil municipal.

Le 11 septembre 1871, décès à l’âge de 91 ans de Louis Bertrand, député de Rimouski de 1830 à 1838 et de 1844 à 1848.

Le 11 septembre 1874, l’abbé Damase Morissette est nommé à la cure de L’Assomption de Mac Nider (Baie-des-Sables), il y exercera son ministère pendant 23 ans.

Le 11 septembre 1893, détachement partiel d’une partie de la municipalité de Saint-Jérôme.

Le 11 septembre 1910, première mention dans les archives scolaires de l’engagement d’un enseignant masculin, Ernest Rioux, à l’école No 5 de Sainte-Félicité. Son traitement est de 282 $ pour l’année 1910-1911.

Le 11 septembre 1911, ouverture du bureau de poste de Tartigou qui fermera le 15 mars 1933.

Le 11 septembre 1924, Victor Côté devient le curé de Matane et vicaire forain jusqu’à sa démission, le 29 septembre 1953, pour se retirer dans sa maison privée de Matane.

Le 11 septembre 1933, premières funérailles d’un adulte célébrées dans la première église de Petit-Matane : Aurore Gagné décédée le 8 septembre 1933 à l’âge de 19 ans, fille de M. Charles Gagné et de Mme Marie Michaud. Officiant : Léon D’Anjou, prêtre.

Le 11 septembre 1936, Ludger Otis devient maître de poste de Sainte-Félicité Ouest. Il le sera jusqu’en septembre 1948.

Le 11 septembre 1937, Mgr Georges Courchesne nomme le révérend Euclide Dubé, curé de la paroisse de Saint-Adelme. Il arrive dans la paroisse le 1er octobre.

Le 11 septembre 1938, bénédiction d’une cloche à la première église de Saint-René.

Le 11 septembre 1944, la Fabrique de Sainte-Félicité autorise la construction du couvent que dirigeront les soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire.

Le 11 septembre 1946, Noël Gauthier devient le maître de poste de du bureau de Saint-Adelme-de-Matane. Il le demeurera jusqu’au 25 novembre 1946.

Le 11 septembre 1952, la municipalité des cantons unis de Dalibaire et Romieux change de nom et devient la municipalité de Les Méchins.

Le 11 septembre 1975, ouverture du restaurant Dixie Lee sur l’avenue Saint-Rédempteur, près de la Polyvalente et du cimetière.

Le 11 septembre 1982, Marie-Ange G. Gauthier termine comme maîtresse de poste du bureau de Saint-René-de-Matane. Elle l’était depuis le 18 juin 1942.

« La Voix gaspésienne » consacre sa première page à Line Arsnault en 2002. Archives Société d’histoire et de généalogie de Matane – Collection La Voix Gaspésienne

Le 11 septembre 2002, un article du journal « La Voix gaspésienne » rapporte qu’après plus de 25 ans de créativité, mais d’insécurité, la bédéiste Line Arsenault originaire de Matane récolte enfin les fruits de la persévérance. Depuis le mois de mars, ses petits personnages plongés dans « La vie qu’on mène » paraissent six jours sur sept dans la page des bandes dessinées du quotidien « Le Soleil ». Une reconnaissance bonne pour l’égo et le porte-feuille.

Le 11 septembre 2003, l’auteur René Julien, originaire de Matane, présente le livre « L’allumeur de réverbère ». Il se livre ici à un exercice de réflexion résolument hors norme qui se veut à la fois un éloge à l’extraordinaire beauté de la fragilité humaine et une dénonciation en règle de l’indifférence, de l’insignifiance et de l’inconscience sous toutes ses formes. Photo : Collection Romain Pelletier

Le 11 septembre 2008, l’auteur matanais Berthier Pearson présente le livre « La petite fille du fleuve ». Chaque nuit, dans son sommeil, Jonathan fait un rêve étrange. Il rencontre une petite fille qui l’invite à le suivre sur le dos des vagues.

Le 11 septembre 2013, après Stéphany Pelletier et France Caron, l’ex-conseiller municipal Jérôme Landry pose sa candidature pour le poste de maire de Matane. Misant sur son expérience, il dit avoir à cœur le développement économique, mais toujours dans une perspective de développement durable et harmonieux. « Il faut voir à long terme », dit-il.

Le 11 septembre 2018, près de 150 personnes, plus celles sur le réseau social Facebook, assistant à la présentation du projet de développement du centre-ville par les architectes Pierre Thibault et Jérôme Lapierre à La Récréathèque du Colisée Béton-Provincial.