Éphémérides du 12 octobre : René Ouellet de retour d’un voyage à vélo de 80 000 kilomètres en 2005

Le cycliste s’est rendu aux points les plus extrêmes de la planète. Photo : Collection Romain Pelletier

Le 12 octobre 2005, parti de Matane en août 2000, l’aventurier et cycliste René Ouellet de 55 ans est de retour depuis deux jours. Il a roulé 80 000 kilomètres dans plus de 60 pays sur cinq continents en transportant en moyenne 80 kilos de bagages.

Premier à atteindre en vélo les six points géographiques les plus extrêmes du globe, le Matanais se prépare à écrire un livre sur son tour du monde en cinq ans, tout en donnant des conférences.

Coût de son rêve en limitant au minimum ses frais : moins de 20 000 $ grâce à des commanditaires, des travaux réalisés ici et là et des dons de gens rencontrés lors de son odyssée au coeur du genre humain.

Sortir des sentiers battus

« En plus de me rendre aux points les plus extrêmes de la planète, dit-il, mon objectif était de prouver qu’il est possible de bouger après 50 ans tout en rencontrant le plus de monde possible. Je voulais sortir des sentiers battus, ne pas voir les attraits touristiques, car ils seront toujours là. Moi, ce qui m’intéressait, c’était de vivre une aventure humaine, d’être en contact réel avec les gens. C’est à travers eux que j’ai voyagé. Je n’ai jamais porté de jugement. »

Originaire de Matane, René Ouellet a passé la plus grande partie ce sa vie à Québec où il a oeuvré an marketing et en communications. Il a aussi été policier à la Sûreté du Québec pendant cinq ans.

René Ouellet a roulé 80 000 kilomètres en transportant en moyenne 80 kilos de bagages, ici à Matane. Photo : Collection Romain Pelletier

Autres éphémérides

Le 12 octobre 1793, la seigneurie de Matane est vendue au Néo-Écossais Simon Fraser.

Le 12 octobre 1808, Marie-Judith Moirinouette Minouès, autochtone, veuve de l’Allemand Simon Peup (Pipe), plus tard Simoneau, obtient une concession du seigneur John McGibbon. Sa veuve s’est remariée le 28 janvier 1811 avec l’autochtone micmac Pierre Thomas.

Le 12 octobre 1842, naissance de Catherine Lecours dit Barras. Une autochtone malécite, mariée le 27 septembre 1864, à Hilaire Imbeault, âgé d’environ 50 ans de plus qu’elle.

Le 12 octobre 1857, le village de Matane est désigné comme port d’entrée pour la douane, car le détour par Rimouski pour l’enregistrement obligatoire occasionne des délais et des frais. Voici la première lettre qui recommande que Matane le soit. Elle est adressée à l’inspecteur général des douanes par L. Clapham, du bureau de la douane de Québec. « Québec, 12 octobre 1857. Au tout début de cet été, à ma recommandation et à ma requête, M. Dinscumb vous a donné le nom d’une personne, résidente de Matane, M. L. A. Huot, compétent dans les circonstances, par son habilité et sa réputation pour assumer les tâches de percepteur des douanes au port. Il est grandement désirable que cette nomination soit effective, et qu’elle démontrera une grande commodité publique, et j’espère que vous accorderez tout le bénéfice à cette localité aussitôt possible. J’ai l’honneur d’être, Monsieur, votre plus humble et obéissant serviteur, J. L. Clapham, » Source : « La tradition maritime de Matane (1534-1984) »

Le 12 octobre 1862, Esdras Rousseau (le père de Sainte-Félicité) commence à desservir régulièrement et à certains jours de la semaine la mission de Pointe-au-Massacre (Sainte-Félicité).

Le 12 octobre 1872, Jean-Baptiste Romuald Fiset est élu pour le premier de ses cinq mandats comme député de Rimouski à Ottawa.

Le 12 octobre 1877, naufrage du navire « Vanguard », de New York, qui fait naufrage en face de Matane au moment où l’équipage le chargeait de bois destiné à Londres.

Le 12 octobre 1887, l’abbé Sifroi Sirois est nommé vicaire à Sainte-Félicité.

Le 12 octobre 1902, inauguration et bénédiction de la chapelle de Saint-Léandre de Matane.

Le 12 octobre 1906, la récolte bien inférieure à la moyenne est terminée.

Le 12 octobre 1918, vu la virulence de la grippe, qu’on dénommera « espagnole », le Bureau municipal d’hygiène de Matane décide de fermer toutes les classes du couvent Bon-Pasteur. Il devient alors hôpital.

Le 12 octobre 1928, début des notes dans un calepin de Georges Saint-Louis du temps qu’il travaille dans les chantiers de la Hammermill. Les notes se terminent en avril 1929. Noms de « jobbers » (entrepreneurs), braconnage d’orignal, maladie, etc.

Le 12 octobre 1931, un sauvetage sur le Saint-Laurent à quelques kilomètres de Matane. La goélette « Rose-Alba », contenant une forte cargaison de bois de pâte, s’échoue sur la grève. Jugeant qu’il y avait danger pour l’équipage, le capitaine Moore du vapeur « Torr Head » fait mettre les chaloupes du navire à la mer et rescape ainsi les naufragés, soit le capitaine Jules Tremblay ainsi que Jos Bouchard et Paul Tremblay.

En octobre 1941, des travailleurs de la scierie Price s’activent près du barrage au centre-ville de Matane. Archives Société d’histoire et de généalogie de Matane – Studio Victor Sirois

Le 12 octobre 1944, inauguration du nouveau barrage de la Compagnie de pouvoir du Bas-Saint-Laurent sur la rivière Mitis, construit au coût de 400 000 $. L’ouvrage de 236 mètres de long sert à régulariser le débit de la rivière.

Le 12 octobre 1951, assemblée des directeurs de la Chambre de Commerce de Matane tenue à l’hôtel de ville de Matane sous la présidence d’Arthur Fradette. Ils acceptent et approuvent que les montants de 25 $ et de 10 $ sont versés respectivement par le président au conférencier l’abbé Antoine Gagnon et aux filles de table à l’issue du dîner-causerie du 28 juin 1951 à l’hôtel Belle-Plage.

Le 12 octobre 1957, les travaux se poursuivent à l’aéroport de Matane afin de permettre l’atterrissage en tous sens.

Le 12 octobre 1982, Denis Bérubé devient le maître de poste du bureau de Saint-René-de-Matane.

Le 12 octobre 1983, selon le journal « La Voix gaspésienne », un peu plus de 700 personnes du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie ont participé au congrès régional des Témoins de Jéhovah qui se tenait en fin de semaine à la Polyvalente de Matane. Onze nouveaux témoins dont deux de Matane ont été baptisés samedi midi par immersion totale.

Pendant deux jours, ici dans l’auditorium de la Polyvalente, ils ont parlé de ce qui les concerne et les motive à convaincre le plus de personnes possible à leur religion. Photo : Collection Romain Pelletier

Le 12 octobre 1988, le journal « La Voix gaspésienne » qualifie de « grand humoriste » ce personnage de Sol incarné par marc Favreau. Quelque 300 spectateurs ont bien apprécié son spectacle « L’univers est dans la pomme », le 4 octobre, à la Polyvalente de Matane.

Le 12 octobre 1999, Philippe Giroux réalise une murale à l’ intérieur du restaurant-bar Pub  21 situé aux Galeries du Vieux-Port de Matane.

Le 12 octobre 2000, le gouvernement du Québec et le Centre local d’emploi Rimouski-Neigette versent 530 000 $ à l’entreprise Vêtements Matane Apparel pour la formation de la main-d’oeuvre de sa nouvelle usine de Saint-Anaclet, un projet qui ne s’est jamais réalisé.

Le 12 octobre 2011, le ministère des Transports du Québec construit la nouvelle partie de la route 195 à Saint-René, dans le secteur de l’Hôtel Le Métropole.

Le 12 octobre 2016, réfection à l’Édifice Sirois, aujourd’hui l’Édifice de La Matanie qui abrite la MRC à l’angle des rues Soucy, du Bon-Pasteur et Saint-Pierre à Matane.

Le 12 octobre 2016, aménagement du marché d’alimentation Super C aux Galeries du Vieux-Port de Matane, Succède au Métro et GP.

Le 12 octobre 2019, retrouvailles soulignant le 50e anniversaire de la Polyvalente de Matane, aujourd’hui l’école secondaire.