Éphémérides du 13 octobre : la nouvelle église Saint-Rédempteur de Matane mise en chantier en 1969

Déjà, au début des années 1960, l’église Saint-Rédempteur commençait à donner des signes de fatigue. Ce projet de construction d’une église mieux adaptée remonte déjà à quelques années. Archives Société d’histoire et de généalogie de Matane - Fonds La Voix gaspésienne

Le 13 octobre 1969, début de la construction de la nouvelle église en briques de la paroisse Saint-Rédempteur de Matane qui sera terminée le 10 juillet 1970. Saint-Rédempteur est l’une des paroisses les plus populeuses du diocèse, sinon la plus populeuse.

Les marguilliers ont arrêté leur choix sur le plan soumis par l’architecte Germain Chabot, de Québec. L’archevêché de Rimouski a donné son accord final.

La fabrique a confié l’exécution des travaux aux Entrepreneurs Gauthier et Gagné, de Matane, au  prix de 241 669 $. Il ne comprend pas les chaises et les tapis, mais englobe le coût des autels et des confessionnaux. Il n’y avait qu’un seul autre soumissionnaire : la compagnie MFM.

Le prix proposé par les entrepreneurs rencontre les estimations que la fabrique avait faites. Les économies qu’elle a réalisées depuis des années lui permettront de financer l’entreprise à des conditions assez avantageuses.

Érection près de l’église actuelle

La nouvelle église de 700 places est érigée près de l’église actuelle, à l’angle de la rue Thibault et de l’avenue Saint-Rédempteur. De conception moderne, elle servira à d’autres fins que celles du culte.

Les chaises sont amovibles et les Saintes Espèces peuvent être placées dans une partie complètement isolée de la nef.

Déjà, au début des années 1960, l’église Saint-Rédempteur commençait à donner des signes de fatigue. Le 18 novembre 1968, le conseil de fabrique chargeait le curé de commencer les démarches en vue d’obtenir des esquisses que l’on étudierait ensuite.

La construction de l’église Saint-Rédempteur datait de plus de vingt ans. Construite en bois, elle ne devait avoir qu’une existence temporaire. Photo : Collection Romain Pelletier

Autres éphémérides

Le 13 octobre 1932, joie et douleur agitent les coeurs les soeurs du Bon-Pasteur de Matane. La santé de leur supérieure soeur Jean L’Évangéliste, à la maison-mère des Soeurs du Bon-Pasteur, ne lui permettant pas de revenir à Matane, elle sera remplacée par soeur St.-Didace.

Le 13 octobre 1941, un court-circuit dans une autoneige met le feu dans le garage Langlois et frères de Matane sur l’avenue Fraser à Matane, qui a été partiellement détruit. La brigade des pompiers a combattu l’incendie pendant une heure demie qui a brûlé l’intérieur du bâtiment, l’autoneige ainsi que deux automobiles et un camion.

Le 13 octobre 1960, la commission scolaire de Matane demande une hausse de la taxe d’éducation. Elle serait portée de cinq à six pour cent. Cela l’aiderait à équilibrer son prochain budget.

Le 13 octobre 1960, le changement d’heure par Montréal remet sur le tapis un problème qui n’a pas fini de faire parler. La région s’en tient à l’heure des Maritimes.

Le 13 octobre 1966, un jeune homme de Matane, L.-Roland Gauthier, parti il y a 25 ans à l’aventure est aujourd’hui un homme d’affaires qui fait sa marque parmi les industriels du Canada. Sa compagnie Fantasia à Saint-Janvier, au nord de Montréal, occupe un immeuble de 35 000 pieds carrés. Elle emploie une cinquantaine de personnes qui fabriquent des boîtes en carton pliantes, montées, de fantaisie et imprimées.

Le 13 octobre 1975, le journal « La Voix gaspésienne » publie le palmarès de la station de radio CHRM avec l’animateur de l’émission « Allo Pierrot », Pierre Perreault. Archives Société d’histoire et de généalogie de Matane

Le 13 octobre 1981, dernière édition du journal gratuit matanais « Le Présent ». Denis Duval l’annonce en éditorial dans le 6e numéro. La raison invoquée : le journal « La Voix gaspésienne » a décidé de devenir gratuit. « Le marché de la distribution gratuite, écrit-il, auparavant inoccupé devenait dès lors presque saturé, et ce, dans une situation économique difficile. »

Le 13 octobre 1993, malgré ses protestations auprès du ministère des Transports, Mme Clémence Landry du 1164 de la route 195 à Saint-Jérôme-de-Matane devra dorénavant vivre avec une pente à I’avant de sa demeure. Le Ministère n’a pas voulu déroger à ses plans pour abaisser la route qui passe aujourd’hui six pieds plus haut qu’auparavant.

Le 13 octobre 1993, le journal « La Voix gaspésienne » rapporte que la coordonnatrice du Regroupement des femmes, Micheline Laroche, a reçu le Prix Bénévolat Canada, le 9 octobre. Il s’agit d’un certificat de mérite en reconnaissance de « ses précieux services bénévoles voués à l’amélioration de la santé et de la condition sociale des Canadiens ».

Le 13 octobre 1998, des travailleurs s’activent aux fondations du complexe culturel sur l’avenue Saint-Jérôme à Matane. Photo : Collection Romain Pelletier

Le 13 octobre 2006, construction du Centre communautaire de Saint-Ulric.

Le 13 octobre 2007, place au Défi Têtes à prix de l’Association du cancer de l’est du Québec (ACEQ) aux Galeries du Vieux-Port de Matane.