Éphémérides du 17 février : un lancement de livre en 2007 qu’aurait souhaité Victor Michaud

Alain et Denis Michaud avec leur mère Thérèse Fortin, lors du lancement. Photo : Romain Pelletier.

Le 17 février 2007, la famille de Victor Michaud lance le livre « Restaurants et établissements d’hébergement et de rassemblement à Matane de 1870-1996 », à la bibliothèque municipale Fonds de solidarité FTQ, au complexe culturel.

Alain Michaud présente l’ouvrage de son père qu’il a terminé, son frère Denis, le coffret souvenir de quatre compacts « Victo et ses amis » réalisé en 2001 et leur mère Thérèse Fortin, le petit ouvrage « Les rues de ma ville » publié en 1986.

Illustré de nombreuses photos noir et blanc, l’ouvrage « Restaurants et établissements d’hébergement et de rassemblement à Matane de 1870-1996 »propose une mine d’informations inédites jusqu’ici.

Comptant 263 pages de format 8 et demi par ll pouces; il couvre trois périodes de 1870 à 1939, de 1940 à 1969 et de 1970 à I996. Il présente aussi des index des personnes nommées et triées par nom d’établissement et numéro de page ainsi qu’un extrait du manuscrit de l’auteur écrit à la main sur une feuille lignée portant sur l’Hôtel Matane.

Décédé il y a dix ans, le 17 février, Victor Michaud a été ébéniste, entrepreneur-peintre et musicien.

Autres éphémérides

Le 17 février 1869, érection canonique de la paroisse de Saint-Ulric.

Le 17 février 1908, décès à l’âge de 26 ans et 11 mois, d’Amédée Langlois, fils de Pierre Langlois. Né le 16 mars 1882, il aurait été photographe amateur, donc un des premiers photographes à Matane, soit avant Napoléon Thibault qui a commencé vers 1905.

Le 17 février 1949, Aurèle Desjardins termine comme maître de poste à la fermeture du bureau de Goupil. Il l’était depuis le 16 décembre 1947, soit depuis sa réouverture.

Le 17 février 1971, le Studio Victor Sirois livre plusieurs photos de villages de la région de Matanie au« The Globe and Mail », un journal canadien quotidien de langue anglaise basé à Toronto. Distribué dans tout le Canada et tiré à deux millions d’exemplaires par semaine, il s’agit du journal national à plus fort tirage au Canada.

Photo prise devant le magasin général à Saint-Thomas-de-Cherbourg : Mario Rioux évaluateur professionnel, Robin D’Anjou agent de relocalisation, Marc Mathieu, propriétaire du magasin général et président du comité de citoyens ainsi qu’Adélard Bouchard membre du comité de la fermeture, conseiller municipal et président de la commission scolaire. Archives Société d’histoire et de généalogie de Matane – Studio Victor Sirois

Le 17 février 1975, réception civique à l’occasion du transfert des pouvoirs de Chemin de Fer de Matane et du Golfe à Canadien National.

Le 17 février 1983, Mgr Antoine Gagnon donne à l’église Saint-Jérôme de Matane une sculpture de saint Joseph en bois de Bourgault et un vitrail verrière de la première messe en 1887.

Le 17 février 1988, les quelque 50 centimètres de neige tombés les derniers jours sur la région coûteront des dizaines de milliers de dollars à la Ville de Matane.

Automobiliste en difficultés dans la côte de l’avenue Saint-Rédempteur à la suite des récentes chutes de neige. Photo : Romain Pelletier

Le 17 février 1988, pour la construction de son premier navire en acier doté d’une cabine en aluminium, Chantier Naval Matane innove et à se démarque de ses concurrents. En effet, l’entreprise vient d’équiper son crevettier de 65 pieds présentement en chantier d’un bulbe d’étrave. Cette proéminence installée à l’avant du navire faciliterait la pénétration de la coque dans l’eau et réduirait la consommation de carburant de 2 % à 7 %.

Le 17 février 1988, jusqu’à la fin du mois, la peintre Thérèse Lapointe-Desrosiers de Matane expose seize toiles dans le hall de la Société Radio-Canada à Matane. Elles sont reconnaissables entre mille puisqu’il n’y en a pas une qui ne présente pas d’oiseaux.Pour elle, ils symbolisent la liberté, le goût d’aller toujours plus haut, d’aller toujours plus loin dans ce qu’on entreprend.

L’artiste-peintre matanaise Thérèse Lapointe-Desrosiers devant deux de ses toiles. Photo : Romain Pelletier

Le 17 février 1993, après y avoir songé fortement, la Ville de Matane n’interdira finalement pas l’accès à ses équipements de loisirs aux non-résidants du reste de la MRC. À défaut d’ententes intermunicipales, les citoyens auront le choix de payer une surtarification comme c’est le cas depuis un peu plus d’un an ou de se procurer une cane d’accès au coût de 150 $ par individu ou 250 $ par famille.

Le 17 février 1995, l’entrepreneur CLB Maritime de Sainte-Brigitte-de-Laval dans la région de Québec obtient le contrat de la restauration du vieux port au coût de 4 086 842 $. Il y a eu neuf soumissionnaires, mais aucun de Matane, précise le gestionnaire du projet, Eugène Plante, de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada à Rimouski. Les travaux qui débutent devraient se poursuivre jusqu’en mai. La jetée du vieux port sera empierrée et transformée en brise-lames. Le brise-lame situé plus à l’ouest sera déplacé vers l’est et également recouvert de pierres. On a aussi prévu d’aménager une plate-forme à proximité du quai ouest pour les pêcheurs sportifs. En plus du coût de ces travaux, le projet global estimé à quelque 6,4 millions $, comprend les honoraires de Travaux publics, ses débours ainsi que l’aménagement probable d’une passerelle entre la marina et le Vieux-Port.

Le 17 février 1997, en se rendant à son travail en automobile, une résidante de Saint-Adelme, Gisèle Caron, 43 ans, perd la vie à Petit-Matane. L’accident se produit à l’intersection de la132 et de la route menant à Saint-Adelme. Selon toute vraisemblance, elle n’a pu faire son arrêt obligatoire et sa voiture a capoté lorsqu’elle a heurté le banc de neige en bordure de la 132. Sa voiture a glissé pour s’immobiliser contre un bosquet au pied de l’escarpe-ment donnant sur le fleuve, beaucoup plus bas.

Cette sortie de route a causé le décès de sa conductrice. Ici, les remorqueurs dégageant la voiture de sa fâcheuse position. Photo : Romain Pelletier

Le 17 février 2000, pour la toute première fois depuis sa fondation en 1913, la Chambre de commerce – région de Matane atteint le cap de 300 entreprises membres. Afin de souligner l’événement, le président Jérôme Landry, aunom du conseil d’administration, invite tous les membres à participer au « 5 à 7 » du 300e qui se tiendra le 1er mars au bar du restaurant Le Rafiot. Selon lui, le succès actuel de la Chambre repose en grande partie par la qualité et l’intensité de l’implication de l’organisme dans les différents dossiers, le souci de transparence, l’amélioration des communications et la qualité des services offerts aux membres.

Le 17 février 2001, aussitôt que le parc pour les adeptes de planche à roulettes sera démantelé et l’espace libéré, la troupe de Théâtre Le Flot d’idées, dirigée par Brigitte Lehouillier, s’installera au Pavillon de la Cité. Ce qui devrait se faire dès le début de mars.

Le Théâtre Le Flot d’idées s’installera sous peu au Pavillon de la Cité. Photo : Romain Pelletier

Le 17 février 2001, Isabelle Boulay, originaire de Sainte-Félicité, gagne deux prix à Paris, lors de la 16e cérémonie des Victoires de la musique. La rousse au disque de platine a été élue par le public au titre d’artiste découverte de l’année et a reçu la Victoire de l’album découverte pour « Mieux qu’ici-bas ».

Le 17 février 2005, présentée jusqu’au 4 mars à la salle belle-Boulay/Smurfit-Stone du Complexe culturel Joseph-Rouleau, l’exposition de photographies « Pêcheurs du Sahara » entreprendra son périple de plusieurs mois autour de la Gaspésie. C’est le fruit d’un photoreportage réalisé sur le territoire de la République islamique de Mauritanie, en Afrique, en mars 2004 par Catherine Tremblay et Guillaume Mérineau, étudiants en techniques de photographie au Cégep de Matane, et Roger Mazerolle, l’un de leurs enseignants.

Les trois photoreporters : l’étudiant Guillaume Mérineau, l’étudiante Catherine Tremblay et l’enseignant Roger Mazerolle. Photo : Romain Pelletier

Le 17 février 2007, souverainiste convaincu, le Matanais Pascal Bérubé ne pouvait souhaiter mieux au lendemain de son 32e anniversaire. Quelque 200 militants du Parti québécois le confirment, au Riôtel, comme candidat dans la circonscription de Matane, aux élections générales. Le 14 avril 2003, il avait perdu par 33 voix, derrière la libérale Nancy Charest, originaire de Matane.

Le 17 février 2012, trois sites d’intérêt patrimonial sont menacés de fermeture à Petit-Matane : l’église Saint-Victor, l’ancien magasin général et la maison musée des Bouffard. L’essoufflement des responsables, le manque de relève et de ressources financières pour l’entretien des lieux font envisager une fermeture prochaine, craint Georgy Bouffard.

Le 17 février 2012, vernissage des images photographiques de Pilar Macias à la brasserie La Fabrique, en collaboration avec le centre d’artistes Espace F.