Éphémérides du 18 décembre : Matane donne l’évaluation foncière à une firme de Québec en 1996

Les employés à la MRC de Matane ne feront plus l’évaluation foncière des propriétés à Matane. Ici, Denis Bouffard et Denis Godbout. Photo : Romain Pelletier

Le 18 décembre 1996, si les contribuables matanais veulent consulter leurs fiches d’évaluation, ils devront dorénavant le faire à Québec.

En effet, la Ville a décidé de confier le travail pour au moins trois ans à la firme Servitech, plutôt que d‘avoir recours à l‘équipe de la MRC de Matane qui faisait le travail depuis une douzaine d’années. Conséquence directe : deux pertes d’emplois.

« Nous avons remis à la Ville plus d’une cinquantaine de boîtes de fiches et autres documents d‘évaluation qui doivent à leur tour être expédiées à Québec », indique le responsable de l’évaluation à la MRC, Denis Godbout.

II ne comprend toujours pas pourquoi Matane a décidé de ne plus faire appel à son équipe pour la mise à jour du rôle d’évaluation. Elle le fait déjà pour les autres municipalités de la MRC ainsi que pour Cap-Chat et Sainte-Anne-des-Monts.

Autres éphémérides

Le 18 décembre 1603, la rivière Matane est suffisamment réputée pour être identifiée comme un lieu propice au commerce des pelleteries et de la pêche. Cette preuve existe dans l’acte de constitution de la Compagnie du sieur de Monts, lorsque le Roi de France octroie pour dix ans à de Monts et à ses associés le privilège exclusif de la traite des pelleteries « depuis le Cap de Raze jusques au quarantiesme degré, comprenant toute la coste de L’Acadie, Terre et Cap Breton, Bayes de Saint-Cler, de Chaleur, Isle persée, Gaspay, Chichedec (Sept-Îles), Mitan (Matane), Lesquemain (Les Escoumins), Tandoussas et la rivière canada, tant d’un côté que l’autre ».

Le 18 décembre 1854, abolition du régime seigneurial. Une loi du Canada-Uni fait les censitaires propriétaires de leurs terres et les libère des devoirs de cens, lods et ventes, droit de banalité, de retrait et autres. De son côté le seigneur ne peut plus exercer de droits onéreux ni prétendre à aucun droit honorifique. Il n’y a plus de seigneurs et de censitaires. La loi de 1854 se veut juste cependant. Elle assure aux seigneurs une indemnité pour la perte de tout droit lucratif et leur laisse la propriété de leur domaine personnel et des terres qui n’ont pas été concédées. Pour les terres déjà concédées et occupées, il est décidé que les habitants paient ce que l’on peut appeler le prix d’achat de leurs terres. S’ils ne peuvent ou ne veulent pas s’en acquitter tout de suite, ils doivent continuer à payer aux ex-seigneurs une redevance annuelle. Aux « rentes seigneuriales » succèdent les « rentes constituées » qui, payées annuellement aux ex-seigneurs, marquent un prolongement des anciennes servitudes. Il est bon de noter que ces servitudes sont minimes. Par exemple, le censitaire détenteur d’une terre de trois arpents par 40 est soumis aux droits suivants, d’après les chiffres de l’historien Trudel, en 1967, qui, avec l’inflation seraient différents aujourd’hui : cens : 6 sols ou environ 0,30 cent de notre monnaie; rentes: 60 sols ou environ 3 $ ; droit de mouture : 14 minots de blé sur 200; corvées : 3 jours par an.

Le 18 décembre 1861, bénédiction de la première chapelle de la paroisse de Sainte-Félicité, érigée à Pointe au Massacre, malgré la résistance manifestée par les résidents de La Longue Pointe.

Le 18 décembre 1885, un règlement du conseil municipal de Sainte-Félicité rend la vaccination obligatoire afin d’enrayer la grippe, sous peine d’une amende minimale de 5 $.

Le 18 décembre 1894, à partir de 9 h 53 précisément en ce jour, les variations de la marée à Pointe-au-Père sont enregistrées systématiquement.

Le 18 décembre 1900, Bruneau Prémont termine comme maître de poste du bureau de Sainte-Félicité. Il l’était depuis le 1er novembre 1896.

Le 18 décembre 1917, première messe à la 2e et nouvelle église de Saint-Luc par Mgr André-Albert Blais, évêque de Rimouski.

Le 18 décembre 1918, fin de la grippe dite espagnole qui avait débuté le 15 septembre. Mais il y a encore des victimes en 1919 et 1920. Aussi : au moins cinq victimes à Saint-Luc.

Le 18 décembre 1919, élection de Mgr Joseph-Romuald Léonard, qui sera sacré évêque de Rimouski par le pape Benoît XVI le 16 février 1920. Il démissionne le 27 novembre 1926 pour cause de maladie.

Le 18 décembre 1919, naissance de Louis Saucier, fils de Jean Christophe et de Louise Robichaud, de Saint-Léandre. Soldat chez les Fusiliers Mont-Royal avec le matricule E/46989, il décède le 24 juillet 1944. Lieu de sépulture : Bayeux, en France.

Le 18 décembre 1931, bénédiction de l’église de Petit-Matane. Placée sous la vocable de Saint-Victor en l’honneur du curé Victor Côté qui a fait entreprendre sa construction. Elle n’est pas encore terminée à l’intérieur, mais l’extérieur a une belle apparence.

Le 18 décembre 1939, la Ville de Matane est en accord avec le gouvernement fédéral pour le prolongement du mur de protection derrière l’Académie Saint-Antoine. – Elle adopte le budget 1940 : 42 132.89 $ ; évaluation foncière : 1 885 280 $; taxe foncière : 0,70 cent du 100 $ d’évaluation foncière.

Le 18 décembre 1944, la Ville de Matane adopte le budget 1945 : 39 437 $; évaluation foncière : 2 215 338 $; taxe foncière : 0,70 cent du 100 $ d’évaluation foncière.

Le 18 décembre 1954, création de la municipalité de village de Sainte-Félicité de Matane qui se détache de la paroisse du même nom. Jos-E. Gagnon en est le premier maire.

Le 18 décembre 1972, Robert Croussett cesse d’être le maître de poste du bureau de Les Méchins. Il y était depuis le 1er décembre 1949.

Le 18 décembre 1982, regroupement des municipalités de Saint-Nil et de Saint-René-de-Matane sous le nom de cette dernière.

Le 18 décembre 1985, avant l’arrivée du Jean Coutu, l’immeuble de l’avenue du Phare Est de Matane était occupé par le garage GM Chevrolet Oldsmobile P.-E. Bouffard.

L’ancien garage P.-E. Bouffard à l’emplacement de l’actuel Jean Coutu. Photo : Romain Pelletier

Le 18 décembre 1985, concert de Noël de l’Harmonie de Matane, dirigée par Carol Lemieux, à la salle Lucien-Bellemare du Cégep.

Le 18 décembre 1991, après avoir tenu en haleine pendant 24 heures une cinquantaine de policiers de la sûreté municipale et de la Sûreté du Québec, un homme de 31 ans de Matane s’est finalement rendu sans aucune violence. Ce que rapporte le journal « La Voix gaspésienne ».

Le 18 décembre 1991, le gouvernement du Québec qualifie de « très satisfaisante » la rencontre entre le premier ministre, Robert Bourassa et le Groupe sud-coréen Shin Ho en vue de la relance de l‘usine de pâte chimico-theromécanique blanchie de Donohue Matane. Des représentants ont visité l’usine.

Le 18 décembre 1991, dès le premier janvier, les gens résidant à l’extérieur des limites de la ville de Matane devront débourser le double pour les activités gérées par le Service des loisirs, notamment au Centre sportif. à la piscine municipale et au Carrefour socio-culturel. Le directeur du Service, Alain Fournier, explique qu‘à l’exception de Saint-Jérôme de Matane. Aucune autre municipalité de la MRC n’a souhaité signer une entente de services de loisirs dispensés par la Ville.

Le 18 décembre 1996, alors que d’autres régions se remettaient à peine d’une tempête, souligne le journal « La Voix gaspésienne », Benoît Dionne de Matane a profité de l’absence de neige le10 décembre pour frapper quelques balles au Club de golf de Matane. Pratiquant ce sport depuis une quarantaine d’années, il voulait vivre ce « moment historique » en frappant quelques coups près du chalet de Place des Sports même si les étangs étaient gelés et que les verts étaient protégés par des clôtures à neige. M. Dion avait bien hâte d’en informer ses amis en Floride où il passe ses hivers. D’autres golfeurs de la région de Matane comme Roger Pelletier et Lucien Rouleau ont même joué un 18 trous sur le nouveau parcours inauguré cet été.

Adepte de ce sport depuis longtemps, Benoît Dionne voulait vivre ce « moment historique ». Photo : Romain Pelletier

Le 18 décembre 1996, Chantier Naval Matane obtient finalement son permis de la Commission des transports du Québec et se lance le 15 janvier dans la construction d’un catamaran estimé à 4,1 millions $.

Le 18 décembre 1999, fait inusité, Francine Trépanier porte une robe en forme d’arbre de Noël.

Un costume pour le moins original. Photo : Romain Pelletier

Le 18 décembre 2005, près de 300 spectateurs assistent au concert des 29 musiciens de l’Harmonie de Matane, dirigés par Michel Garon, à l’audito de la Polyvalente. En première partie, l’ensemble musical de l’Association des handicapés gaspésiens (ADHG), sous la direction de Christine Otis, interprète quelques pièces à l’aide de carillons à mains, accompagnés à la guitare Roselyne Dufresne. Aussi, le Père Noël distribue des prix de présence.

Le Père Noël circulant dans l’une des allées. Photo : Romain Pelletier

Le 18 décembre 2008, le comité de la revue « Au pays de Matane », composé de Georgy Bouffard, Louis Blanchette, Yvette Lapointe et Claude Otis, présente le 86e numéro, dans le local de la Société d’histoire et généalogie de Matane, au sous-sol de l’hôtel de ville. Entre autres : Claude Otis traite de la réalisation du projet d’établissement du Collège de Matane en 1958, devenu Cégep en 1970.

Le comité de la revue « Au pays de Matane » de la SHGM. Deux de ses membres sont décédés cette année : Yvette Lapointe et Claude Otis, ici à droite. Photo : Romain Pelletier

Le 18 décembre 2012, des membres de la chorale Joie et Soleil se déplacent et chantent dans des commerces du centre-ville.

Le 18 décembre 2013, l’augmentation du compte de taxes 2014 des Matanais variera de 0,5 % à 2,2 %, selon le secteur où ils habitent et les services dont ils bénéficient (aqueduc, égout, vidanges. ramonage de cheminée, dettes, etc.).