
Le 18 septembre 2003, pour la première fois, un groupe de 23 touristes américains dans 13 draisines à moteur ont bifurqué vers Matane pour visiter la région et y passer une nuit.
Ils ont garé leurs drôles d’engins (motorcars), auparavant utilisés peur l’entretien et l’inspection des rails, sur une voie d’évitement en face de l’usine Les Fruits de mer de I’Est du Québec, près du terminal du traversier-rail.
Passionnés de chemin de fer, ces hommes et ces femmes dont la moitié sont à la retraite, ont quitté Rivière-du-Loup pour coucher le soir même au motel La Vigie de Matane.
Ils provenaient de plusieurs états: Rhode Island, New York. Maryland. Virginie, Pennsylvanie, New Jersey. Michigan. Connecticut et Californie.
Tout au long de leur trajet, deux employés du Chemin de fer de la Matapédia et du Golfe les ont escortés à l’avant et à l’arrière dans des camions 4X4 spécialement conçus pour rouler sur les rails et sur la chaussée.
En fait, ces véhicules ont remplacé les draisines, il y a une dizaine d’années.

Autres éphémérides
Le 18 septembre 1663, le seigneur de Matane, Mathieu D’amours de Chauffours, devient le gardien du Sceau du Conseil souverain de la Nouvelle-France.
Le 18 septembre 1875, naufrage du bateau « Daniel Rankin » à Saint-Ulric.
Le 18 septembre 1875, naufrage du « Siam », de Christiana, en route vers Waterford, s’échoue à environ six milles à l’ouest de Matane.
Le 18 septembre 1879, naissance de J.-Octave Lebel à Saint-Octave-de-Métis. Admis à la pratique du notariat en 1909, il a toujours exercé sa profession à Matane. Membre très influent de la communauté matanaise de l’époque, le notaire Lebel a été greffier des Cours de Magistrat et de Circuit à Matane, de 1910 à 1936. Le 4 juin 1912, il épouse Eugénie Fournier, petite-fille de Dugald Fraser, le quatrième seigneur de Matane. Cette dernière avait hérité du manoir seigneurial (sur l’emplacement de l’actuelle auberge La Seigneurie). Ce qui explique pourquoi le local de la Caisse populaire de Matane se retrouve au domicile du notaire Lebel, de 1911 à 1916 où il en est le secrétaire-gérant.

Le 18 septembre 1879, le canton Tessier (Saint-Luc) est détaché de la municipalité de la paroisse Saint-Jérôme de Matane en vertu d’une résolution passée par le Conseil de la seconde division du comté de Rimouski, pour former une municipalité locale séparée sous le nom de municipalité du canton Tessier. L’administration municipale ou civile fut érigée le 28 octobre 1879, mais l’érection municipale aura lieu seulement le 17 octobre 1903 à cause du nombre restreint de prêtres et du faible nombre de la population.
Le 18 septembre 1910, une nouvelle du journal « Le Progrès du Golfe » : La paisible paroisse de la Rivière-Blanche (Saint-Ulric), près de Matane, a été témoin d’une affaire bien pénible. Un jeune homme, M. Arthur Saint-Laurent, a été presque tué avec une planche. La victime, après avoir pris son souper, quitta bien à jeun la maison paternelle pour faire une promenade au village. Rendu en face du magasin de M. Edmond Ouellet, il rencontra deux jeunes gens en état d’ivresse très prononcé. L’un deux dit au jeune Saint-Laurent d’aller se coucher et en même temps, il le frappa d’un de coup poing, qui lui fit faire un mouvement en arrière. La victime en se baissant pour ramasser sa casquette qui était tombée, reçut du même individu un violent coup de planche. Le pauvre Saint-Laurent tomba, privé de connaissance.
Aussitôt, les voisins accoururent et transportèrent la victime chez son père, M. Alexandre Saint-Laurent. Le curé et le médecin furent mandés immédiatement. M. le curé, lui administra les derniers sacrements et le médecin lui prodigua ses meilleurs soins. C’est un nommé Levasseur qui a commis cet acte brutal, et l’assaillant a été de suite mis en arrestation. M. le Magistrat A.P. Garon est descendu mercredi au sujet de cette pénible affaire. Boisson, voilà encore un de tes coups ! Plus tard, on nous informe que le jeune Saint-Laurent est mort, vendredi soir, à 5 heures. Le 5 octobre 1910, en après-midi, le magistrat A.P. Garon a condamné le jeune Levasseur à deux ans de pénitencier. Maître P.E. Gagnon, avocat, de Matane, représentait l’accusé.
Le 18 septembre 1927 à 14 h, première réunion des francs tenanciers de Petit-Matane, sous la présidence du chanoine Victor Côté en vue de l’érection de Petit Matane en paroisse.
Le 18 septembre 1930, transfert du bureau municipal de l’Imprimerie Saint-Jérôme à la Librairie Moderne sur l’avenue Saint-Jérôme en face de la rue Saint-Pierre.

Le 18 septembre 1980, le Comité d’action populaire de Matane réclame que la papeterie accordée à Causapscal soit construite à Matane. Ce qui soulève la colère de toute la Matapédia et conduira à de violentes manifestations.
Le 18 septembre 1981, Richard Bernier ouvre le Bar Salon bar 360, au 360, avenue Saint-Jérôme, dans l’ancien immeuble de la Bijouterie L’Émeraude, aujourd’hui le bar-restaurant La Fabrique.
Le 18 septembre 2004, la Ville Matane tient un encan à l’intérieur du garage municipal au bout de l’avenue Saint-Jérôme.
Le 18 septembre 2008, le Club Lions tient l’activité « Écu pour la vue » au centre-ville de Matane.
Le 18 septembre 2009, Rodrigue Drapeau se porte candidat à la mairie de Matane.
Le 18 septembre 2012, rénovation en cours de la Résidence des Îles, en bordure de la rivière Matane, appartenant à l’ Office municipal d’habitation.
Le 18 septembre 2013, construction en cours d’un mur de palplanches à l’aide d’une barge et d’une grue, le long de la promenade des Capitaines à Matane.
Le 18 septembre 2015, tenue de l’événement PARK(ing) Day, au centre-ville de Matane.
Le 18 septembre 2015, des employés de l’entreprise matanaise Métal en feuilles installent les présentoirs le long de la piste William-Price et au futur parc Jean-Charles-Forbes, de même qu’une colonne Morris, à place des Générations, au centre-ville de Matane.
Le 18 septembre 2019, l’artiste matanaise Nina Dusso tient le vernissage de son exposition « Passion fleurie » à la Galerie d’art Léonard-Parent à Rimouski.