Éphémérides du 19 mars : le futur héros de guerre Jean-Charles Forbes voit le jour en 1921

Grâce à ses exploits, son courage, sa détermination, sa bravoure et son désir de vaincre, Jean-Charles-Forbes a reçu de nombreuses décorations pour ses faits d'armes lors de la Deuxième Guerre mondiale et celle de Corée. Ici, en octobre 1996. Photo : Romain Pelletier

Le 19 mars 1921, naissance de Jean-Charles (Charly) Forbes qui deviendra le lieutenant-colonel. Ce militaire d’ascendance écossaise est l’un des plus médaillés et décorés des militaires canadiens.

Comme officier d’infanterie, Jean-Charles Forbes a passé près de 25 ans au sein des Forces armées canadiennes, soit de novembre 1941 à avril 1965.

Décédé à l’hôpital Sainte-Anne-de-Beaupré le 19 mai 2010 à 89 ans, ce héros de guerre est enterré avec ses parents (Peter Forbes et Berthe Stevenson) au cimetière de Matane. Père de trois enfants : Christine, Pierre et Martin.

Dans le mot qu’il avait préparé pour son oraison funèbre, ce vétéran de  5 pieds 11 pouces 3/4 (1,82 m) soulignait qu’il avait combattu l’ennemi, la peur, la tristesse et la maladie.

Il a fait ses études primaires à l’Académie Saint-Antoine, aujourd’hui le Centre de services de la commission scolaire des Monts-et-Marées.

« Si on est libres aujourd’hui, c’est à cause de gens comme lui. », a-t-on déjà dit de ce vétéran de la Seconde Guerre mondiale et de la Corée.

Jean-Charles Forbes, en septembre 1941. Archives Société d’histoire et généalogie de Matane – Studio Victor Sirois

Autres éphémérides

Le 19 mars 1933, selon le journal « Le Progrès du Golfe », la chasse vient de faire une autre victime. Un de nos concitoyens, M. Alfred Thibault, âgé de 37 ans, marié et père de deux enfants, a trouvé une mort tragique, dans les bois du septième rang de la paroisse de Sainte-Félicité. Il avait quitté sa demeure vers 5 heures, le matin, pour une excursion de chasse avec deux compagnons. En cours de route, ils chargèrent leur carabine et se rendirent au camp situé à Sainte-Félicité, quelques heures plus tard. Avant de reprendre leur marche vers la forêt, ils se reposèrent et en déposant ses raquettes et son arme sur le sol, M. Thibault toucha accidentellement la gâchette. Le coup partit et M. Thibault reçut la décharge dans le côté. Il roula sur le plancher du camp et succomba quelques minutes après, avant même que ses compagnons pussent lui porter secours.

Le 19 mars 1936, en première page du journal « L’Aube », le Dr Raoul Gagnon, à titre de membre de la Légion américaine, section de Montréal, félicite le lieutenant-colonel Raoul Fafard pour son élection comme maire de Matane. « Je sais, M. le Maire, votre parole est sage et qu’avec la grâce d’état que Dieu vous donne quotidiennement dans l’exercice de votre profession au barreau local, je suis assuré que vous serez doublement appuyé dans votre nouvelle fonction, et que vous conduirez avec sagesse l’intérêt pub1ic. »

La première page du journal matanais « L’Aube ». Archives Société d’histoire et généalogie de Matane

Le 19 mars 1969, naissance de l’Association des handicapés gaspésiens (ADHG), la première du genre dans l’Est du Québec. Quarante-cinq ans plus tard, elle a sa propre maison et l’intégration des personnes handicapées a cheminé.

Le 19 mars 1976, quelque 270 cadets et cadettes ainsi qu’à 75 officiers de la Marine, dont plusieurs corps de l’Est du Québec, visiteront Matane en fin de semaine.

Le 19 mars 1986, le journal « La Voix gaspésienne » rapporte que le syndicat des employés municipaux et la Ville de Matane ont ratifié le 12 mars une nouvelle convention collective qui prévoit entre autres des augmentations de salaire de 6,5 % pour l’année en murs et 4 % pour 1987. Les signataires de l’entente : le maire Maurice Gauthier, le directeur général Denis Paquet, le secrétaire du syndicat Jocelyn Pelletier, la commis-caissière Johanne Gauthier et le président Jean Philibert. Les deux parties s’entendant pour dire que les négociations se sont bien déroulées.

Les signataires de la convention collective de travail. Photo : Romain Pelletier

Le 19 mars 1993, les avocats comme les procureurs de la couronne, la magistrature et le Centre de protection de l’enfance et de jeunesse s’entendent pour le réaménagement du palais de justice de Matane. Ils le font d’ailleurs clairement savoir au comité spécial itinérant du Barreau du Québec, qui a visité l’immeuble dont l’état est considéré comme inacceptable.

Le 19 mars 2008, placée sous le signe de l’humour, la prestation « Échange de félins » vaut à ses six interprètes le premier prix de la finale locale de Secondaire en spectacle, au grand audit de la Polyvalente de Matane. Selon le jury composé de Sébastien Audy, d’Isabelle Lévesque et de Michèle Ouellet, le groupe a offert la meilleure et la plus originale des neuf prestations devant plus de 500 élèves, amis et parents. En plus de remporter la bourse de 100 $, Julien Arsenault, Jonathan Bouchard, Guillaume Desrosiers, Jonathan H. Bouffard, Louis G.- Landry et Antoine Rail se rendront à la finale régionale qui se déroulera le 19 avril à 19h, à la polyvalente Paul-Hubert de Rimouski.

Une partie des spectateurs à cette finale locale. Photo : Romain Pelletier

Le 19 mars 2013, plus de 150 invités de la communauté d’affaires, amis et partenaires prennent connaissance au Riôtel, des succès et des grandes réalisations de l’année 2012 du Centre local de développement (CLD)de La Matanie. En plus d’assister à l’assemblée générale annuelle, ils ont la chance d’entendre la conférence d’Isabelle Fontaine qui a développé une expertise en « coaching » de gestion, basée sur le développement de l’intelligence émotionnelle et de la psychologie de la performance.

Le public assistant à la conférence d’Isabelle Fontaine. Photo : Romain Pelletier

Le 19 mars 2015, l’autrice d’origine matanaise Mylène Fortin lance son premier roman « Philippe H. ou La Malencontre » à la bibliothèque municipale Fonds de solidarité FTQ au complexe culturel Joseph-Rouleau de Matane. Déchirée entre sa quête intellectuelle et son obsession viscérale, Hélène se verra forcée d’entreprendre une sorte de voyage initiatique de Montréal jusqu’en Gaspésie, où elle sera confrontée aux racines de ses névroses.

Mylène Fortin, au lancement de son premier roman. Photo : Romain Pelletier

Le 19 mars 2019, la troisième phase de la Résidence des Bâtisseurs avance à bon rythme à l’angle de la rue du Bon-Pasteur et de l’avenue Saint-Jérôme à Matane. Le cinquième étage est déjà érigé.

La construction de la 3e phase de la Résidence des Bâtisseurs. Photo : Romain Pelletier