Éphémérides du 1er février : le juge Marc Gagnon prend sa retraite en 2010

Le juge Marc Gagnon. Photo : Romain Pelletier

Le 1er février 2010, deuxième juge résidant de la Cour du Québec à Matane, Me Marc Gagnon prendra sa retraite sous peu. Il se consacrera à plein temps à sa forêt ainsi qu’à ses principaux loisirs que sont la lecture, l’écriture et le cinéma.

Ayant compétence en matières civile, criminelle et pénale ainsi que jeunesse, il a siégé pour la dernière fois à Matane au début décembre et a fait de même à Amqui quelques jours plus tard. Il pourrait cependant être appelé à juger certaines causes à Montréal d’ici avril.

Puis, il quittera pour de bon le monde de la justice après 42 ans, soit 17 ans comme avocat à Matane et Amqui de même que 25 ans à titre de juge dans le district de Rimouski. À 70 ans, la retraite est obligatoire.

Diplômé en droit de l’Université d’Ottawa où sa photo apparaît sur l’un des murs de la Faculté, le magistrat a commencé sa pratique à la fois à Matane et à Amqui en 1967. Il a notamment travaillé avec les avocats Kenneth Gagné et Jean-Jacques Ouellet à l’Édifice Sirois (aujourd’hui l’Édifice de La Matanie). Nommé juge en1984, il est devenu juge résidant à Matane après le départ de Me Charles-Borromée Quimper en 1991.

« J’ai donné, dit-il, le meilleur de moi-même au cours de toutes ces années. Je veux passer à autre chose. »

Autres éphémérides

Le 1er février 1777, Joseph Fournier, tant en son nom que comme tuteur de ses enfants mineurs issus de son mariage avec sa défunte, Marie-Louise Damours, vend à Donald McKinnon, les parts et portions qui leur appartiennent dans la seigneurie de Matane.

Le 1er février 1858, amende pour ivresse sur les chemins publics à la suite d’une séance du conseil municipal du village de Saint-Jérôme de Matane.

Le 1er février 1877, le Dr Jean-Pierre Pelletier est maire du conseil municipal du village de Saint-Jérôme de Matane.

Le 1er février 1891, première sépulture à Saint-Luc : Jessie Fillion, à l’âge de 78 ans et inhumée le 4 février 1891.

Le 1er février 1892, le Dr Jean-Pierre Pelletier redevient conseiller municipal du village de Saint-Jérôme de Matane.

Le 1er février 1894, Walter S. Smith débute comme maître de poste du bureau de Ruisseau-à-Sem. Il le sera jusqu’au 30 novembre 1897.

Le 1er février 1897, Joseph Banville est gardien du phare de Matane. Il le demeurera jusqu’au 30 juin 1926.

Le 1er février 1898, mort du curé Narcisse Lévesque. Considéré comme un saint par ses paroissiens.

Le 1er février 1898, Élie Sirois commence comme maître de poste du bureau de Ruisseau-à-Sem. Il terminera le 18 mai 1903.

Le 1er février 1902, le bureau de poste de MacNider change de nom pour celui de Sandy Bay. Majorique Bélanger occupe alors la fonction de maître de poste jusqu’en 1911.

Le 1er février 1913, Napoléon Saint-Laurent devient le premier et seul maître de poste du bureau de Saint-Léandre-Station. Il cessera le 30 avril 1922.

Le 1er février 1915, le village de Saint-Jérôme de Matane adresse une motion de félicitations adressée à William Price nommé Sir par le roi George V.

Le 1er février 1928, le pape Pie X nomme Mgr Georges Courchesne, évêque de Rimouski .Il le sera jusqu’en 1950.

Le 1er février 1929, naissance de Rosaire Plourde, à Saint-Simon (comté de Rimouski). Fils d’Hyacinthe Plourde (cultivateur) et de Joséphine Parent. Entre autres, professeur à l’École normale de Matane. De 1962 à 1964, conseiller en orientation à la Commission scolaire de la Ville de Matane et partir de 1964, directeur du Service d’orientation à la Commission scolaire régionale des Monts.

Le 1er février 1932, le conseil municipal du village de Saint-Jérôme de Matane prie la Compagnie du pouvoir de baisser à 0,08$/kW son tarif d’électricité le plus cher au Québec.

Le 1er février 1939, premier maire de la Ville de Matane et avocat depuis 1917, Raoul Fafard est battu par J.-Alfred Rouleau. Ce résidant de Matane depuis 1920 le sera à nouveau élu maire de 1941 à 1948. Me Raoul Fafard aura consacré une dizaine d’années au service de ses concitoyens en tant que maire.

Le 1er février 1939, l’ingénieur forestier Alfred Rouleau devient maire de Matane.Il succède à Me Raoul Fafard qu’il bat par 40 voix. Voici la liste des es conseillers municipaux. Siège no 1 : Adélard Bérubé, garagiste, réélu. Siège no 2 : Herménégilde Gagnon, industriel, élu. Siège no 3 : Valmont Lapierre, médecin, réélu. Siège no 4 : Émile Pinel, barbier, élu. Siège no 5 : Joseph Bilodeau, commerçant, élu. Siège no 6 : Onésime Harrisson, fonctionnaire, élu. Tous les élus ont désormais un mandat de 2 ans.

Le 1er février 1943, la Ville de Matane achète 200 licences de chiens (médailles), 30 plaques de taxi, 30 licences de vendeurs de légumes et 25 licences de vendeur de lait. – Elle applique les limites d’heures d’ouverture des magasins et restaurants aux salles de billard et de quilles.

Le 1er février 1949, la Ville de Matane donne son accord à l’offre du gouvernement fédéral d’acheter la propriété de Charles Dubé pour l’agrandissement du bureau de poste.

Le 1er février 1978, le Club Les 4 Roues motrices de Matane a tenu son premier rallye-école qui regroupait plus de 20 voitures avec une soixantaine de participants.

Le 1er février 1987, lancement par Québecor Média du journal gratuit « La Voix du dimanche » qui deviendra « La Voix de la Matanie » en 2009. Il cessera d’être publié le 3 septembre 2014.

La première édition du journal gratuit « La Voix du dimanche ». Archives Société d’histoire et de généalogie de Matane

Le 1er février 1988, les agents du Service de la sécurité publique de Matane appliquent les nouveaux règlements régissant la circulation et le stationnement dans les limites de la ville. Les conducteurs doivent être plus vigilants aux arrêts obligatoires. Le montant du billet passera de 10 $ à 60 $. Le billet pour un parcomètre impayé se chiffrera à six au lieu de trois dollars. Un stationnement interdit comportera une amande de 10 $, soit le double du coût actuel.

Le 1er février 1990, Les Placements Loumic de Rivière-du-Loup construiront un centre de services accolé au Jean Coutu de Matane. Évalué à 1,5million $, l’immeuble compterait une quinzaine de locaux. La construction débuterait fin mai début juin pour se terminer en décembre.

Le promoteur pour Les Placements Loumic, Michel Bélanger présentant une esquisse de ce que pourrait être le futur centre de services. Photo : Romain Pelletier

Le 1er février 1995, la Ville de Matane mettra en vente l’entrepôt frigorifique qui occupe un vaste emplacement, coin Saint-Pierre, de la Gare et Soucy. Elle entend se départir des deux parties de l’immeuble, tant la vieille en bois qui date de 1922 que de la plus récente, en briques, construite en 1960. Les lieux seront libres le 1er mai avec le départ des Fruits de Mer de l’Est du Québec qui les louaient depuis plusieurs années. C’est un peu de l’histoire locale des pêcheries qui s’en ira avec la démolition de cette bâtisse. Autrefois, des familles louaient des casiers dans cet entrepôt pour y conserver des aliments périssables, des viandes surtout, pour l’hiver. On appelait cette bâtisse le « frigidaire ».

L’entrepôt frigorifique en 1992. Photo : Romain Pelletier

Le 1er février 2009, Diarough Canada cesse ses opérations de l’usine de taille de diamants canadiens pour une période d’environ trois mois. Cet arrêt temporaire de la production touchera les employés de l’usine de Matane. Les ventes au détail ont enregistré une diminution estimée à 25 %.

Travailleurs chez Diarough. Photo : Romain Pelletier

Le 1er février 2012, dans son livre « Sylvia Daoust (1902-2004) – La première sculpteure au Québec », l’auteur et journaliste de métier Jacques Keable souligne que la Montréalaise a réalisé sa toute première commande en art religieux en 1939 pour l’église de Saint-Ulric. Ses deux grands tableaux, « Les Saints Martyrs canadiens  et « La Sainte-Famille en Gaspésie », y sont toujours accrochés. Célibataire, Sylvia Dastous, une pionnière dans le domaine des arts plastiques, a mené une carrière échelonnée sur 63 ans, soit de 1929 à 1992.

L’ex-mairesse de Saint-Ulric de 1985 à 1996, Anne-Marie Michaud, ici devant un des tableaux de l’artiste, se souvient de la courte visite à l’improviste et incognito de Sylvia Dastous, alors âgée de 93 ans à l’été 1995, avec sa dame de compagnie Berthe Marien, 86 ans. Photo : Romain Pelletier