Éphémérides du 2 novembre : Isabelle Boulay gagne quatre Félix à l’ADISQ en 2008

La chanteuse Isabelle Boulay, lors du 30e gala de l’Adisq, diffusé à la télé de Radio-Canada Ici, l’interprète est radieuse, au Centre Bell, vivant avec élégance la plénitude de la maternité. Photo : Romain Pelletier

Le 2 novembre 2008, la chanteuse Isabelle Boulay, originaire de Sainte-Félicité, effectue encore une fois une belle récolte lors du 30e Gala de I’ADISO, présenté sur les ondes de Radio-Canada.

Elle remporte deux Félix, soit celui d’« Interprète de l’année » (deux années de suite et pour la 7e fois), très convoité puisqu’il est soumis au vote populaire et celui du « Spectacle de l’année » pour « Ta route est ma route ».

Ce dernier lui vaut aussi le Félix de « Scripteur de l’année » (reçu lors du Gala de l’industrie) puisqu’elle a signé ses propres textes.

Isabelle Boulay rafle aussi le Félix de I’« Artiste québécois s’étant le plus illustré hors Québec » à l’Autre Gala.

Autres éphémérides

Le 2 novembre 1892, les soeurs du Bon-Pasteur et élèves pleurent le départ d’Éva Bouchard, 18 ans, emportée par la tuberculose.

Le 2 novembre 1922, naissance de Daniel Tremblay, fils d’Hector et de Rose-Ilda Potvin, de Matane. Ce soldat au matricule E/57864 du Corps royal de l’intendance de l’armée canadienne décède le 6 septembre 1944. Lieu de sépulture : Gradara, en Italie.

Le 2novembre 1938, comme l’emplacement de la construction de la nouvelle église de Saint-Adelme est trop proche du cimetière, il faut le déménager. Le 2 novembre 1938, la Fabrique reçoit du ministère de la Santé l’approbation de l’exhumation des corps.

Le 2 novembre 1939, cinq bûcherons de Saint-Luc qui travaillent dans la forêt de Mont-Louis marchent pendant trois jours pour retourner chez eux. Ce sont : Adélard Fillion, Jean-Louis Fortin, Albert Jean, Luc Fillion et Hervé Fillion.

Le 2 novembre 1939, incendie de la deuxième église de Baie-des-Sables inaugurée en 1917.

Le 2 novembre 1942, un cargo canadien de 10 000 tonnes, le « Fort Thomson », est attaqué par le sous-marin allemand U-1223 au large de Matane. Il est endommagé, mais il demeure à flot.

Le 2 novembre 1951, à la Chambre de commerce de Matane, l’ingénieur Marcel Fradette parle d’un projet qui consiste à détourner le cours de la rivière Matane afin que le havre de Matane soit agrandi . Les objectifs : le débarrasser des déchets apportés annuellement par la rivière et faire disparaître à son entrée le banc de sable formé par les courants contraires. Il est ensuite décidé à l’unanimité que des discussions préliminaires du projet soient faites avec les ingénieurs de Rimouski. Par ailleurs, l’organisme veut que la taxe de 10 %, qui frappe les manufacturiers, continue à être perçue par l’officier de douane et d’accise de Matane et que ce même officier continue à faire rapport lui-même à Ottawa.

Le 2 novembre 1954, la Ville de Matane accepte la démission d’Arthur Simard comme constable.

Le 2 novembre 1954, CJBR-TV émet ses premières images sur une base expérimentale faisant ainsi entrer la région dans l’ère des télécommunications.

Le 2 novembre 1956, décès à l’âge de 81 ans de Joseph Dufour, député de Matane de 1919 à 1923 et de Matapédia de 1923 à 1944.

Le 2 novembre 1959, la Ville de Matane recommande au gouvernement provincial que le pont récemment construit pour remplacer le pont Bergeron (le pont métallique ou pont de fer) soit nommé le pont « Paul Sauvé » en l’honneur du premier ministre, renommé depuis quelques années « Marie-Marsolais ». – La municipalité obtient un octroi de 65 000 $ par le ministre des Ressources hydraulique, Daniel Johnson, pour des travaux de protection de la rivière. – Vu le permis d’exploitation d’un traversier accordé à un groupe d’hommes d’affaires de Matane, la Ville soumet une requête au gouvernement fédéral pour améliorer les installations portuaires. – Elle en adresse une autre à Québec-Téléphone pour l’amélioration du système de téléphonie dans les limites de la ville.

Le 2 novembre 1965, le hockeyeur vedette du Canadien Maurice Richard se fait photographier avec un amateur, Jos-H. Gagné.

Le 2 novembre 1969, élections municipales à Matane, Roger Dion est réélu à la mairie. Il l’emporte sur Benoît Joncas.

Le 2 novembre 1970, depuis hier, les travailleurs d’ici doivent exiger un salaire minimum d’au moins 1,25$ l’heure pour une semaine entre 1 heure et 48 heures de travail. 

Publicité portant sur le salaire minimum en 1970, publiée dans lac journal « La Voix gaspésienne ». Archives Société d’histoire et généalogie de Matane

Le 2 novembre 1972, décès de l’abbé Aubin Fougère à l’âge de 60 ans et 1 mois. Vicaire de l’église Saint-Jérôme de mars 1947 à septembre 1951. Premier aumônier de la Société d’histoire de Matane en 1949.

Le 2 novembre 1977, le CLSC, alors au Pavillon Marie-Guyart, devient un organisme autonome en obtenant sa charte. Déménage l’emplacement actuel en août 1978.

Le 2 novembre 1988, à quelques heures de l’annonce des engagements de son parti pour I’Est du Québec, le candidat du Parti libéral dans Matapédia-Matane, Claude Canuel n’admet pas que le député sortant et candidat progressif-conservateur, Jean-Lue Joncas, n’accepte aucun débat en raison d’une stratégie électorale.

Le 2 novembre 2011, la préparation en vue de la pose du nouveau clocher de l’église Saint-Jérôme de Matane va bon train.

Le 2 novembre 2013, en ce jour du Souvenir, on se réunit pour se recueillir, prier, rendre hommage et exprimer sa gratitude envers cette jeunesse de la Matanie qui a fait le don de sa vie pour sauvegarder la liberté.

Jour du Souvenir à l’église Saint-Jérôme de Matane. Photo : Romain Pelletier