Éphémérides du 20 décembre : la quincaillerie Grégoire et fils devient la plus grande de la Gaspésie en 1995

À la place du traditionnel ruban pour marquer l'inauguration, la direction opte pour une chaîne dorée. Deux des treize employés de la quincaillerie, Julien Fortin et Daniel Gagné. la tiennent. On les aperçoit ici avec le vice-présidant marketing et développement du Groupe Ro-Na Dismat, Claude Bernier, la copropriétaire, Carmen Grégoire, la mairesse de Matane, Denise Gentil et le copropriétaire, Jean Grégoire. Photo : Romain Pelletier

Le 20 décembre 1995, avec l’inauguration de ses nouveaux locaux, la Quincaillerie Grégoire et fils, membre-actionnaire du groupe Rona-Disnat depuis 1970, devient la plus grande surface en quincaillerie de Matane et en Gaspésie. Quant au nombre des employés permanents, il passe de 9 à 13.

Érigé au coût de 500 000 $ à l’angle du boulevard Dion et de l’avenue du Phare Ouest de Matane, le nouveau magasin Le QuincaillierRo-Na profite d’une superficie de 12 000 de plancher.

En plus d’un vaste stationnement, il offre des allées plus larges et des étalages de marchandises plus diversifiés que sur l’avenue d’Amours où il était depuis près de 50 ans. Son déménagement lui a permis de compléter plusieurs lignes de produits, dont la peinture. Il y a maintenant une boutique portant la signature Ambiance, consacrée à la décoration intérieure. Une décoratrice attitrée se déplace au besoin.

La clientèle de la Quincaillerie Grégoire et fils se recrute principalement dans la MRC de Matane, ainsi que sur le territoire s’étendant de Baie-des-Sables à Sainte-Anne-des-Monts, en plus de la Vallée de la Matapédia.

Depuis sa fondation le 17 avril 1947 par leur grand-père Joseph-Hermas Grégoire et leur père Eugène Grégoire, la Quincaillerie Grégoire n’a jamais cessé d’évoluer, signalent les copropriétaires, Carmen et Jean Grégoire.

Une vue de l’aménagement du tout nouveau magasin Quincaillier Rona. Rona Photo : Romain Pelletier

Autres éphémérides

Le 20 décembre 1835, décès de Nicola-Laughlin McKinnon à l’âge des 112 ans. Né en 1723 à l’île d’Eigg en Écosse, il a participé à la bataille de Culoden en 1746. Arrivé sur l’Île-du-Prince-Edéoard à bord bateau voilier « Alexander » de 210 passagers au Canada à la fin juin 1772. Quelques mois plus tard, il partage sa vie dans la région de Montmagny avec une Amérindienne (Iskidiliouse qui deviendra Catherine McDonald), sa femme étant sans doute morte durant la traversée. Déménage à Matane en 1784. Pas eu de fils.

Le 20 décembre 1911, Jean Gauthier comment comme maître de poste du bureau de Cap-à-la-Baleine. Il le demeurera jusqu’en décembre 1925.

Le 20 décembre 1943, la Ville de Matane adopte le budget 1944 : 44 386 $; évaluation foncière : 2 149 956 $; taxe foncière : 0,70 cent du 100 $ d’évaluation foncière.

Le 20 décembre 1945, le Rimouskois Gérard Légaré lance le journal hebdomadaire « La Voix de Matane ». La journaliste est Anne-Rose Harrison. Vendu en 1957aux frères René et Octave Lapointe qui publient depuis novembre 1955 le journal « La Voix gaspésienne ». 

Le 20 décembre 1945, après la Deuxième Guerre mondiale, la position privilégiée de Matane à la porte de l’estuaire maritime lui permet cependant de participer, plus que toute autre municipalité de la rive sud, au boom du nouvel Eldorado régional, celui de la Côte-Nord.

Le 20 décembre 1946, la Ville de Matane achète des terrains de la rue Bernard (de la rue Saint-Jérôme au fleuve). – Elle adopte le budget 1947 : 56 000 $; évaluation foncière : 2 592 235 $; taxe foncière : 1 $ du 100 $ d’évaluation foncière.

Le 20 décembre 1951, la Ville de Matane adopte le budget 1952 : 183 052 $; évaluation foncière : 5 215 483 $; taxe foncière : 1,50 $ du 100 $ d’évaluation foncière. – Homologation de terrains pour l’élargissement de la rue Dollard. – Permis de boucherie chevaline à Murray & Fillion. – Renouvellement d’une requête au gouvernement fédéral pour réclamer un mur de protection des berges du fleuve entre le phare et l’hospice (terrain actuel des Galeries du Vieux-Port).

Le 20 décembre 1957, la Ville de Matane autorise l’incorporation de l’Association des capitaines et marins de la Péninsule gaspésienne. –  Elle adopte le budget 1958 : 289 954 $; évaluation foncière : 6 912 971 $; taxe foncière : 1,50 $ du 100 $ d’évaluation foncière. 

Le 20 décembre 1957, après avoir contribué à préparer les armoiries de la ville au début de 1957 et en avoir offert une reproduction, en couleurs, encadrée au conseil, la Société d’histoire continue son bon travail et offre à la Ville son premier livre d’or, lors d’une séance spéciale du conseil municipal en présence d’une quarantaine d’invités.

Le 20 décembre 1961, la Ville de Matane adopte le budget 1962 : 350 281$; évaluation foncière : 8 246 897 $; taxe foncière : 1,50 $ du 100 $ d’évaluation foncière.

Le 20 décembre 1967, la succursale de la Banque canadienne Nationale ou de Québec emménage au Club 250, au 215 de l’avenue Saint-Jérôme deMatane après avoir été la proie des flammes 15 décembre.

Le 20 décembre 1984, élu député du Parti québécois dans Matane le 15 novembre 1976, Yves Bérubé termine comme ministre de l’Éducation et commence comme ministre de l’Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie, dans le cabinet de René Lévesque, jusqu’au 3 octobre 1985.

Le 20 décembre 1984, départ du pape Jean-Paul II arrivé le 9 septembre à l’aérogare de Sainte-Foy. Il a visité le Canada.

Le 20 décembre 1986, Jacques Sirois est le premier récipiendaire du Méritas éducatif de la Commission scolaire de Matane. Natif de Saint-Ulric, il enseigne à la Polyvalente de Matane. Il s’est entre autres impliqué dans l’implantation d’un laboratoire d’informatique à l’école.

Coupure de presse du journal « La Voix gaspésienne », du 20 décembre 1989. Archives Société d’histoire et généalogie de Matane

Le 20 décembre 1989, les professeurs du département des lettres du Cégep de Matane ont récidivé an publiant un autre recueil de textes, mais pour la première fois, des étudiants ont aussi été mis à contribution.

Le 20 décembre 1989, le journal « La Voix gaspésienne » rapporte que  Léonard Otis a serré beaucoup de mains lors du lancement de son lire « Une forêt par vivre » devant une soixantaine de personnes, le 15 décembre,  à Saint-Damase. Il s’en prend aux politiques du gouvernement du Québec envers les compagnies qui ont contribué à vider les régions de leurs ressources forestières au profit des étrangers ».

Léonard Otis, en pleine séance de dédicaces de son livre. Photo : Romain Pelletier

Le 20 décembre 1993, le Foyer d’accueil de Matane pourra commencer d’ici un an les travaux d’agrandissement de 3 015 mètres carrés et de rénovation sur 40 % de son bâtiment grâce à une somme de 4 350 279 $ accordée par le ministère de la Santé et de Services sociaux du Québec.

Le 20 décembre 2001, on joue au golf (un record) en raison d’un début d’hiver plutôt clément.

Le 20 décembre 2006, rare joueur d’ici à évoluer dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (l’Océanic), Jean-Sébastien Côté, 20 ans, reçoit un hommage de la part des 187 élèves de maternelle à la sixième année de l’école Bon-Pasteur. Un cadre présentant trois photos de lui à différentes époques de sa vie est accroché au mur des célébrités.

Jean-Sébastien Côté signant des autographes près de son cadre qui lui rend hommage. Photo : Romain Pelletier

Le 20 décembre 2006, lors d’un 5 à 7, la députée de Matane, Nancy Charest, visite les nouveaux locaux des Productions Vic Pelletier déménagées au 296 de la rue Saint-Pierre. Elles y ont emménagé en août. Les trois associés. Vic Pelletier, Vincent Leroux et Robert Tremblay ont investi 700 000 $ pour réaménager l’immeuble de 12 000 pieds carrés auparavant occupé par L’Aubainerie. Ils l’ont rendu davantage fonctionnel de façon à mener à bien leurs nombreux projets. Une quarantaine d’employés travaillent dans cette maison de production se spécialisant dans la création de moyens et longs métrages, documentaires pour la télévision, de vidéos de type corporatif, de dessins animés 2D et 3D ainsi que de projets multimédias.