Éphémérides du 20 février : le film « Cordélia » présenté demain en avant-première au Ciné-West de Matane en 1980

L’écrivaine et journaliste Pauline Cadieux qui a travaillé au journal « La Voix gaspésienne », avec la vedette féminine du film, Louise Portal et le réalisateur Jean Beaudin, au Carrefour socio-culturel de Matane. Photo : Romain Pelletier

Le 20 février 1980, le cinéma Ciné-West de Matane présentera en avant-première demain devant 400 personnes, ainsi que du 22 au 28 février, le film « Cordelia » de Jean Beaudoin, qui a réalisé « J.A. Martin photographe ».

La suite de cette soirée d’avant-première se déroulera au Carrefour socio-culturel sous l‘instigation de Jocelyne Côté, responsable des Loisirs à la Ville. On y honorera particulièrement l’écrivaine et journaliste Pauline Cadieux, Matanaise d’adoption. Et d’une pierre deux coups : cette primeur cinématographique coïncidera avec l’anniversaire de naissance de Mme Cadieux.

Réalisé au coût de 1,5 million $, le film met en vedette Louise Portal, Gaston Lepage, Raymond Cloutier, Gilbert Sicotte, James Blendick, Pierre Gobeil, Jean-Louis Roux, Marcel Sabourin et Rolland Bédard.

Inspiré du roman québécois « La Lampe dans la fenêtre » de Pauline Cadieux vendu à 40 000 exemplaires, le film raconte l’histoire de Cordélia Viau, accusée d’avoir assassiné son mari avec la complicité de Samuel Parslow, son amant présumé.

À la suite d’un interminable procès truffé d’irrégularités, le couple fut reconnu coupable et pendu dans la cour de la prison commune de Sainte-Scholastique, au Québec, le 10 mars 1899.

Publicité du cinéma Ciné-West pour le film « Cordélia ». Archives Société d’histoire et de généalogie de Matane – Fonds La Voix gaspésienne

Autres éphémérides

Le 20 février 1798, Simon Fraser paie le droit de quittance et devient le 3e seigneur de Matane. C’est dans l’acte officiel passé à cet effet, le 15 octobre 1798, qu’est glissée, volontairement ou non, une inversion des limites de la seigneurie.

Le 20 février 1879, le curé de Matane, le vicaire Narcisse Gagnon, reçoit l’autorisation de dire è la messe au canton Tessier, soit à Saint-Luc.

Le 20 février 1913, la première assemblée en vue de la formation de la Chambre de commerce de Matane se déroule en présence de MM. Louis-Joseph Levasseur, Dr Alfred Bouillon, A. E. Tweedell, Félix Desrosiers, Arthur Bouchard, Cyrille Charest, Alexis Thibault, Paulin Lepage, Paul Savard, Thomas McKinnon, Luc Gauthier, Philippe Bouffard, Jos Guimond, James Forbes, Eugène Côté, Napoléon Ruel et L. P. Bilodeau. Ces 17 personnes ont donc droit au titre de « Pères de la Chambre de Commerce ».

Le 20 février 1947, un chasse-neige, propriété de Roger Bergeron, opère depuis quelques jours dans la ville de Matane. Sur l’avenue Saint-Jérôme, particulièrement, automobilistes et piétons rendent « grâces aux dieux », car depuis plus d’un mois, la circulation était vraiment pitoyable. On ne sait pas encore si la Ville décidera de confier à M. Bergeron le déneigement des rues de la ville entière.

Le 20 février 1948, le Studio Victor Sirois prend en photo les autoneiges de Michel Rossignol de Matane qui assurent le transport de passagers jusqu’à Sainte-Anne-des-Monts.

Michel Rossignol près d’une de ses autoneiges reliant Matane à Sainte-Anne-des-Monts. Archives Société d’histoire et de généalogie de Matane – Studio Victor Sirois

Le 20 février 1948, le bill de Matane a été discuté hier devant le comité des bills privés, sous la présidence du premier ministre du Québec, Maurice Duplessis. Les principales clauses du bill, notamment la confirmation de ses frontières, ont été approuvées.

Le 20 février 1950, l’abondante chute de neige de la dernière fin de semaine, le vent et le froid intense ont amoncelé en certains endroits de la route nationale, des bancs de neige qui ont mis fin à toute circulation automobile. L’ouverture des routes d‘hiver n’en a pas moins enregistré un record cette année, car jamais encore les automobiles n’ont pu circuler de la Gaspésie à Québec jusqu’à aujourd’hui. À moins que les tempêtes se succèdent d’ici la fin de mars, de nouvelles tentatives seront faites pour rouvrir les routes.

Le 20 février 1950, la Société historique de la Côte-Nord vient d‘honorer la Société d’histoire de Matane en accordant à son secrétaire-archiviste, Charles-Édouard Vézina, le titre de membre associé, en reconnaissance de services rendus. M. Vézina travaille depuis quelques années à l’histoire des familles de la région de Matane.

Le 20 février 1950, les enfants de Matane, par l’intermédiaire de leur curé, se présentent d’abord aux sœurs Ursulines comme « les plus petits du royaume  à satisfaire ». Un coup de téléphone de Mgr Georges Courchesne : « Monsieur le curé Zénon Soucy de Saint-Rédempteur leur demande de prendre la direction de son école paroissiale. Il vous faut aller voir ça. » Le dynamisme des mères Sainte-Rose-de-Lima, supérieure, et Marie-de-l’Annonciation, économe, ne connaît pas de retard. Elles sont à Matane dès le lendemain et passent la journée au presbytère. Au retour, la décision ne traîne pas en longueur.

Le 20 février 1969, une compagnie de transport aérien d’Amos, A. Fecteau, vient de se porter acquéreur du vaste hangar de Québecair à l’aéroport municipal de Matane. Entièrement démontable, il sera transporté en pièces dans cette ville de l’Abitibi à la fin du mois de mars.

Le 20 février 1985, depuis la mi-janvier, l’entrepreneur Pierre-Paul Lévesque de Sainte-Anne-des-Monts construit au havre de Grosses-Roches une digue de protection de 152  mètres de longueur. Travaux publics Canada estiment le coût des travaux à quelque 280 000 $. Ils devraient se terminer d’ici la fin mars. Une dizaine de travailleurs réalise l’ouvrage. La pierre, soit environ 21 000 tonnes, provient d’une carrière située à proximité.

Le froid et la glace n’empêchent pas les travaux d’aller rondement au havre de pêche Grosses-Roches. Photo : Romain Pelletier

Le 20 février 1991, un an après son 20e anniversaire, la bibliothèque municipale de Matane enregistre pour la première fois de son histoire une baisse importante du nombre de ses prêts. De fait, elle a prêté l’an dernier 102 028 livres comparativement à 113 720 en 1989, soit une diminution de 11 692 ou d‘environ 10 %.

Le 20 février 1991, Norbert Bouffard du Centre de récupération de Matane n‘en revient pas de l’intérêt que suscite une gestion plus efficace des déchets solides dans la population. Le problème, c‘est que les marchés pour les matériaux récupérés et recyclés ne sont pas encore pleinement développés. Il faudra donc patienter jusqu‘à l’automne avant de s’engager à fond dans l‘ère de la récupération et du recyclage.

Norbert Bouffard du Centre de récupération de Matane. Photo : Romain Pelletier

Le 20 février 1994, le Club des Amoureux de la motoneige qui compte quelque 750 membres fête cette année son 20e anniversaire. Il le soulignera les 26 et 27 février.

Le 20 février 1999, Saint-Luc lance sa campagne de souscription populaire pour la construction d’une nouvelle église pour remplacer celle détruite par un incendie.

Le 20 février 1999, le centre commercial les Galeries du Vieux-Port prend le virage de l’an 2000 en se donnant une nouvelle image visuelle, une nouvelle ritournelle et un site sur internet. Les Galeries ont troqué l’image du vieux pêcheur qui remontait à Ieur ouverture en 1976, pour celle d‘un voilier beaucoup plus simple et plus actuelle. Cette création de Richard Mercier des Communications Harfang a été reproduite sur la papeterie et l’enseigne extérieure.

Le 20 février 2001, le vice-premier ministre et ministre d‘État à I’Économie et aux Finances, Bernard Landry, visite les installations des Diamants du Saint- Laurent à Matane. Le député de Matane, Matthias Rioux, l’accompagne. En phase d’implantation depuis septembre. L’entreprise ouvrira officiellement ses portes à l’Édifice Sirois à la fin mars, voire en avril. Propriété du jeune maître tailleur de 30 ans, James A. Ben Oliel, l’usine de diamants devrait créer 35 emplois d’ici un an et demi. 

Le député de Matane, Matthias Rioux et le vice-premier ministre et ministre d’État à l’Économie et aux Finances, Bernard Landry, lors de leur visite. Photo : Romain Pelletier

Le 20 février 2002, la Chambre de commerce de la région de Matane lance au restaurant Le Rafiot son tout nouveau site internet à l’adresse www.ccrnatana.com et son 2e Bottin Orange constitué de « bonnes adresses », soit celles de ses membres.

Le 20 février 2004, une enquête diocésaine se déroule à Rimouski en vue de la canonisation de mère Élisabeth Turgeon, fondatrice de la congrégation de Notre-dame-du-Saint-Rosaire.

Le 20 février 2004, l’équipe des Castor de Matane reçoit la bannière du championnat de sa division et celle du championnat de saison régulière de la Ligue de hockey senior Bas-Saint-Laurent/Gaspésie. François Fortin est honoré en tant que meilleur pointeur, et Éric Salvail, comme meilleur gardien.

Le directeur-gérant des Castors, Joël Bernier, François Fortin, le capitaine Luc Roy, Éric Salvail et le président de la Ligue, Réal-Jean Couture. Photo : Romain Pelletier

Le 20 février 2004, le Cégep de Matane lance sa vitrine virtuelle faisant partie d’un ensemble de mayens de communication développés afin d‘accroître le recrutement d’étudiants. Conçu par les firmes matanaises Communications Et Caetera et Kaleïdos Multimédia. Le site internet www.cegep-matane.qc.ca offre aux internautes une navigation dynamique et interactive.

Le 20 février 2007, dès demain, les Matanais pourront voir le film « Phoques, le film », du cinéaste Raoul Jomphe de Saint-Léandre grâce à CinémAlice, à la salle Lucien- Bellemare du cégep de Matane. Dans le film, on apprend que le troupeau de phoques a tellement augmenté ces dernières années, que la chasse est devenue nécessaire pour contrôler la population. Il serait passé de 2,5 millions dans les années 1980 à 5,8 millions en 2006.

Le 20 février 2018, l’animateur à la radio privée de Matane, Denis Lévesque, raconte ses 30 ans de métier, depuis 1986, à la bibliothèque municipale. Dans le cadre des Jasettes matanaises, il partage son parcours dans ce monde fascinant, les artistes qu’il a pu rencontrer au fil du temps, l’évolution des technologies utilisées pour la radio. Il raconte aussi des anecdotes, des souvenirs marquants et les gens qu’il a côtoyés au fil du temps.

Denis Lévesque à la bibliothèque municipale dans le cadre des Jasettes matanaises. Photo : Romain Pelletier