Éphémérides du 22 mars : l’Hôtel de l’Ancre de Matane flambe en 1998

Une trentaine de policiers-pompiers et de pompiers partiels combattent les flammes. Photo : Romain Pelletier

Le 22 mars 1998, un incendie détruit complètement en après-midi l’Hôtel de l’Ancre mieux connu sous le nom d’Hôtel Tardif, à l‘angle de l’avenue Fraser et de la rue Saint-Pierre à Matane.

Pas moins d’une trentaine de policiers-pompiers et de pompiers partiels combattent les flammes à partir de 13 h 30 dans des conditions difficiles. Il y a de fortes bourrasques accompagnées de neige provenant du nord-est et la température atteint moins 25 degrés Celsius.

Une moitié du vieil hôtel s’écroule pour une première fois vers 14 h, puis l’autre vers 15 h. Des employés municipaux poussent les débris avec de l‘équipement lourd. Vers 17 h, il ne reste plus que des ruines, mais ils les fragmentent jusqu’à 19 h pour s’assurer que le feu soit éteint.

Personne n’a été blessé et les pertes s‘élèvent à quelque 200 000 $. À la Ville, l’immeuble est évalué à 126 400 $ et le terrain, à 15 000 $.

Propriété depuis deux ans de Serge St-Louis, c’était le dernier hôtel encore debout au centre-ville. Et, tout indique qu’il ne sera pas reconstruit.

Une enquête a d‘ailleurs été instituée pour savoir s’il s’agit d’une défectuosité électrique, du système de chauffage à l’huile ou d’une main criminelle.

L’hôtel comprenait une vingtaine de chambres ainsi qu’un bar de danseuses nues, au raz de chaussée. À l’occasion, les policiers y envoyaient des sans-abri. Il n’avait guère subi de rénovations depuis son ouverture en 1937, à l’exception d’un agrandissement en 1953.

Malgré la tempête, les pompiers réussissent à sauver les immeubles environnants. Les employés d’Hydro-Québec coupent le courant dans l‘immeuble d‘habitation parce qu’il y a deux pieds d’eau dans le sous-sol. Ils le rétablissent vers 19 h. Photo : Romain Pelletier

Autres éphémérides

Le 22 mars 1940, Jos. Wilfrid Hypolite Bouchard commence comme maître de poste du bureau de Saint-Jean-de-Cherbourg. Il le sera jusqu’au 7 août 1945.

Le 22 mars 1977, arrivée des employés-cadres à l’immeuble du ministère des Approvisionnements et Services (MAS), sur le boulevard Dion à Matane. Ils ont été formés durant des stages de 9 à 14 mois à Montréal. Cela depuis la décision du Ministère, en août 1975, de s’installer à Matane. Selon le sous-ministre aux Approvisionnements et Services du Canada, Jean Caron, les 250 fonctionnaires qui doivent composer la division du remboursement des chèques qui déménage d’Ottawa à Matane seront tous en poste en octobre 1978. Ils arriveront graduellement d’ici ce moment.

Le 22 mars 1986, des travaux d’agrandissement évalués â quelque 400 000 $ seront entrepris dès la semaine prochaine au motel Inter-Rives (aujourd’hui le Quality Inn) de l‘avenue du Phare-Ouest à Matane. En plus du restaurant La Terrasse, l’établissement hôtelier comptera alors 50 chambres, deux salles de conférences et de banquets, un nouveau bar-salon, une terrasse extérieure et une salle d’exercices. Le propriétaire, Jacques Thibeault, s’attend à ce que les travaux soient terminés pour la mi-juin. Actuellement, l’établissement compte 36 chambres réparties sur deux étages. Une fois l’agrandissement complété, le motel aura nécessité un investissement d‘un peu plus de 2 millions $. Depuis l‘ouverture en 1980, L‘Inter-Rives a sans cesse apporté des améliorations.

Le propriétaire du motel Inter-Rives, Jacques Thibeault. Photo : Romain Pelletier

Le 22 mars 1989, Normand Ouellet et Chantal Tremblay offrent un large éventail de pellicules photographiques avec développement et impression de photos en 24 heures à leur magasin Photo Express. Il est situé à l’angle de la rue du Bon-Pasteur et de l’avenue Saint-Jérôme à Matane. 

Normand Ouellet et Chantal Tremblay. Photo : Romain Pelletier

Le 22 mars 1989, le service de transport adapté L’Entre-Deux n‘a jamais été aussi populaire à Matane et à Saint-Ulric-paroisse. À tel point qu’on s’attend à atteindre les 10 000 déplacements cette année! On est donc loin des 5 431 enregistrés en 1986 alors que ce service était offert pour la première fois aux personnes mentalement et physiquement handicapées e même qu’aux personnes âgées. Créé en septembre 1985, L’Entre-Deux est entré en exploitation en février 1986.

Le 22 mars 1989, les clients de l’Office municipal d’habitation de Matane profitent de meilleurs services grâce à des locaux plus grands et plus fonctionnels leur assurant une plus grande confidentialité. L’Office les a inaugurés le 20 mars, dans la Résidence Peter-Forbes au 355, rue de la Gare. Depuis octobre. Depuis le premier décembre 1985, ils étaient situés au rez-de-chaussée de l’Édifice Sirois, ruedu Bon-Pasteur. Auparavant, ils l‘étaient dans la maison de Justin Bouchard. 

Le curé de Saint-Jérôme, Arthur Leclerc, bénissant les locaux, en compagnie de la mairesse de Matane, Denise Gentil, du président de l’Office municipal d’habitation, Serge Houde et du directeur de l’Office, Marc L’Arrivée. Photo : Romain Pelletier

Le 22 mars 2012, la température chaude de 15 degrés Celsius déclenche la débâcle de la rivière Matane. Vers 2 h 30, une dizaine de résidences et commerces sont évacués dans le secteur de l’avenue D’Amours, qui est d’ailleurs fermée à la circulation pendant quelques heures. Puis, ils regagnent leur domicile alors que les secteurs du chemin Louis-Dubé et du chemin de La Balade sont toujours fermés en fin de journée.

À la suite de températures estivales en plein mois de mars, la rivière Matane déborde dans le secteur de la balade et de l’avenue D’Amours. Photo : Romain Pelletier

Le 22 mars 2014, des centaines de personnes visitent l’exposition militaire « Les Gaspésiens et la défense de la Côte de 1942 à1945 », au Complexe culturel Joseph-Rouleau de Matane. Présentée aussi demain par le Musée militaire de I’Est-du-Québec, elle porte sur la Bataille du Saint-Laurent, un épisode méconnu de notre histoireet le contexte d’alors. Il y a deux volets : terrestre et maritime. Plusieurs photos inédites, des vidéos ainsi que des artéfacts sont exposés dont la « torpille allemande de Saint-Yvon ». L’après-midi d’hier a été réservé aux jeunes de 5e et 6e.

Une exposition militaire appréciée. Photo : Romain Pelletier