Éphémérides du 23 octobre : un incendie détruit le restaurant Café aux Délices de Matane en 1992

Le Café aux Délices brûle rapidement tout en dégageant une épaisse fumée que l’on peut voir d’un peu partout dans la ville. Photo : Collection Romain Pelletier

Le 23 octobre 1992, un des restaurants les mieux connus et les plus fréquentés de la région n’est plus que ruines après qu’un incendie se soit déclaré sur la toiture.

Situé sur la rue Saint-Jean, le plus vieux restaurant de Matane qui a alimenté plusieurs générations de Matanais et de visiteurs depuis quelques dizaines d’années n’existe plus.

De lourdes pertes et une quarantaine de sans emploi.

Les pertes matérielles s’élèvent à au moins 350 000 $, voire au-delà de 400 000 $ selon son propriétaire Raymond Vendette, tandis qu’une quarantaine de personnes perdent leur emploi.

Alertés à 9 h 45. la trentaine de pompiers permanents et volontaires ont quitté les lieux vers 16 h. Ils ont réussi à contrôler les flammes à i’intérieur du restaurant de façon à ce que les bâtiments voisins ne soient pas affectés.

Le feu s’est déclaré peu de temps après qu’un travailleur eut chauffé un mur de bois avec un chalumeau pour que le goudron y adhère mieux. Des employés s’affairaient alors à faire la toiture de l’agrandissement d’une quarantaine de places.

Une trentaine pompiers combattent l’élément destructeur. Photo : Collection Romain Pelletier

Autres éphémérides

Le 23 octobre 1888, naissance d’Onésime Gagnon à Saint-Léon-de-Standon qui sera élu député de Matane au provincial, le 17 août 1936 et nommé ministre le 26 août 1936. Décédé le 30 septembre 1961.

Le 23 octobre 1898 et jusqu’au 6 novembre 1898, les pères Capucins prêchent une grande retraite à Matane.

Le 23 octobre 1915, le conseil du village de Saint-Jérôme de Matane souscrit 150 $ à la Croix-Rouge et à l’Ordre Saint-Jean pour le soin des blessés de guerre. Ce montant sera remboursé par un emprunt sur billet à un taux inférieur à 6 %.

Le 23 octobre 1923, le conseil du village de Saint-Jérôme de Matane accorde un contrat à la Compagnie de pouvoir du Bas-Saint-Laurent pour l’installation de 87 lampes de rue électriques, la municipalité devant payer 1 $ par rue et par mois. – Cette dernière porte la taxe de locataire de 3 % à 4 % du prix du loyer. – Enfin, elle adresse une requête au premier ministre du Québec pour l’observance du dimanche.

Le 23 octobre 1930, la mission de Saint-Adelme reçoit le décret d’érection du cimetière, sous le seing, de monseigneur Georges Courchesne, évêque de Rimouski, et le contreseing du chancelier, l’abbé S.E. Chénard. Jusque-là, il y avait obligation d’aller enterrer les défunts dans la paroisse de Sainte-Félicité, située à six ou sept milles. Après l’inspection de l’emplacement (sur le lot 9, près de la chapelle, mesurant 100 pieds sur 150 pieds), l’inspecteur sanitaire de l’Unité sanitaire du comté de Rimouski, Anicet Paradis, donne son approbation au dit emplacement pour fins d’inhumation.

Le 23 octobre 1938, l’Union dramatique de Québec interprète la comédie en trois actes, « Les Petits oiseaux », de Labiche et Delacour, à la Salle paroissiale de Matane. Une présentation du ministre des Mines, Onésime Gagnon.

Le 23 octobre 1948, Benoît Joncas ouvre une fabrique de portes et châssis, selon « L’étoile », le journal de la Chambre de commerce Senior de Matane.

Le 23 octobre 1954, les institutrices du Syndicat régional de Matane tiennent une réunion à l’école Victor-Côté.

Le 23 octobre 1977, arrivée à Matane du traversier-rail « INCAN Saint-Laurent » qui sera renommé le 5 novembre « Georges-Alexandre-Lebel ».

Le 23 octobre 1991, depuis une semaine, une vingtaine de travailleurs s’activent sur les îles de la rivière Matane pour lui refaire une beauté.

Le 23 octobre 1991, le peintre Claude Picher de Saint-Léandre donne à la ville de Matane cinquante de ses toiles estimées à 342 000 $. Et ce n’est pas terminé puisqu’il promet d’en ajouter cinquante autres à cette collection ayant pour thème « La couleur de la Gaspésie ». Les peintures seront exposées dans la salle civique de l’hôtel de ville, avec système d’alarme et tout. L’horaire des visites sera connu sous peu.

Le peintre Claude Picher de Saint-Léandre, devant quelques-unes de ses toiles exposées dans la salle civique de l’hôtel de ville de Matane. Photo : Collection Romain Pelletier

Le 23 octobre 2005, la mairesse de Saint-Ulric, Éva Robichaud, coupe le ruban marquant l’inauguration officielle des travaux de traitement des eaux usées, sur le site même des deux bassins, du côté sud de la route 132. Les coûts : 1 169 000 $.

Le 23 octobre 2012, quatrième au Québec à obtenir la certification du Bureau de normalisation du Québec, la Maison commémorative familiale Rouleau de Matane s’engage à promouvoir des valeurs professionnelles comme le respect, l’écoute, l’empathie, l’éthique et l’intégrité.

Le 23 octobre 2013, démolition de l’ancien garage Armand Forbes à l’angle des avenues Fraser et du Phare-Ouest à Matane.

Le 23 octobre 2015, construction de nouvelles fondations au bureau d’accueil touristique situé au phare de Matane. Photo : Collection Romain Pelletier