Éphémérides du 25 mars : reconstitution des dernières heures du Christ à l’église Saint-Jérôme de Matane en 2005

La distribution compte une vingtaine de personnes. Photo : Romain Pelletier

Le 25 mars 2005, l’équipe du chemin de croix vivant présenté le soir du Vendredi saint à l’église Saint-Jérôme évalue à quelque 400, le nombre de spectateurs. Ce qui est plus du double de l’an dernier.

Pendant une heure, jeunes et moins jeunes assistent attentivement à une reconstitution des dernières heures du Christ, de son arrestation à la résurrection. Le tout, dans une mise en scène très sobre et un éclairage des plus simples.

À part les rares paroles que prononce Jésus, deux narrateurs, soit Claudette Chrétien et Denis Lévesque, lisent les textes.

Pour une troisième année, Emmanuel Cyr incarne Jésus. Le prêtre Francis Beaulieu a été le premier à interpréter le rôle-titre, il y a quatre ans, alors devant une centaine de paroissiens.

Une vingtaine de comédiens complète la distribution tandis que Raymond Tremblay et sa famille se chargent du chant et de la musique.

Aldéa Sirois est la grande responsable de cette activité avec son adjointe Jeanne d’Arc Ouellet.

Emmanuel Cyr personnifiant Jésus pour une troisième fois. Photo : Romain Pelletier

Autres éphémérides

Le 25 mars 1946, la Ville de Matane procède au déneigement de l’avenue Saint-Jérôme près de l’Épicerie Moderne.


Déneigement sur l’avenue Saint-Jérôme en 1946. Archives Société d’histoire et généalogie de Matane – Studio Victor Sirois

Le 25 mars 1954, lors de la mise en nomination aux élections municipales de la ville de Matane, le nouveau maire J.-Arthur Desjardins et les membres du dernier conseil sont élus sans opposition.

Le 25 mars 1957, J.-Arthur Desjardins est réélu maire, alors que Benoît McMullen, F.-Adrien Gauthier, Adrien Paradis et Joseph Dumont, sont réélus échevins, tous sans opposition.

Le 25 mars 1981, une centaine de personnes, dont 10 hommes, participent au colloque dont le thème est : « Accoucher ou se faire accoucher », au Cégep de Matane. Elles font de nombreuses recommandations, entre autres, la création d’un service où l’on traitera seulement de maternité, incluant une chambre de naissance aménagée et adaptée selon les besoins. Elles souhaitent aussi l’adoption de différentes mesures sociales : allocations prénatales, allocations familiales plus conformes avec la réalité, carte de priorité aux femmes enceintes.

Au colloque au Cégep de Matane. Photo : Romain Pelletier

Le 25 mars 1986, trois candidates sont en lice pour le titre de Miss Matane dont le couronnement aura lieu le 10 mai. Ce sont : Yolande Bérubé de Saint-Luc-de-Matane, Micheline Fortin et Brigitte Landry.

Le 25 mars 1986, la Caisse populaire de Matane a mis en vente l’immeuble Nazair à vocation commerciale situé à l’angle de la rue Saint-Pierre et de l’avenue Saint-Jérôme à Matane. Presque entièrement loué, selon elle, il peut s’avérer très intéressant au niveau de la rentabilité. Les soumissions en vue de l’achat de cet édifice seront reçues jusqu’au 30 mars.

Le 25 mars 1988, début du Championnat nord-américain de patinage de vitesse courte piste intérieur au Centre sportif sous la présidence d’honneur de Raymond Sirois, président et chef de direction de Québec-Téléphone. Jusqu’au 27 mars, la population est invitée à venir voir l’élite nord-américaine et les autres membres des équipes nationales (Canada et États-Unis) se disputer le titre de la classe internationale.

Le 25 mars 1992, partis du Relais chez Sonia à Saint-Jean-de-Cherbourg, le samedi 22 mars en après-midi, huit Français et une dizaine de Québécois prévoyaient faire un peu plus de 600 kilomètres en traîneaux à chiens dans douze jours, peut-être davantage. Leur objectif: se rendre au lac York, entre Gaspé et Murdochville, et en revenir. Le convoi comprend neuf traîneaux et deux motoneiges. Chaque traîneau compte de dix à treize chiens, principalement des Huskies sibériens, d’un poids d’une cinquantaine de livres. Gratien Gendron et Stéphane Villeneuve, deux conducteurs de traîneaux à chiens de la région de Matane, participent à cette expédition. Mais, l’expédition a pris fin abruptement le 24 mars à midi, à Saint-Octave-de-l’Avenir, l’arrière de Cap-Chat. Les organisateurs de cette première en Gaspésie n’ont pu obtenir l’autorisation de circuler dans le parc et les réserves parce que la présence des chiens est interdite. Les conducteurs de traîneaux et les motoneigistes qui les accompagnaient ont donc dû rebrousser chemin. 

Au départ à Saint-Jean-de-Cherbourg. Photo : Romain Pelletier

Le 25 mars 2005, plus d’une centaine de personnes participent à la traditionnelle marche du pardon du vendredi saint. Parties de l’église Saint-Rédempteur vers 9 h 30, elles se rendent l’église Bon-Pasteur en pesant par le centre-ville et en effectuant deux arrêts, l’un sur le terrain du centre de distribution Aligro sur l’avenue D’Amours et l’autre, sur celui de l’ancienne Aubainerie Croteau, sur la rue Saint-Pierre. Les Chevaliers de Colomb voient à ce que tout se déroule bien, tandis que les policiers de la Sûreté du Québec assurent la sécurité.

Les marcheurs, ici sur l’avenue Saint-Jérôme. Photo : Romain Pelletier

Le 25 mars 2009, le Groupe GEDEV de Cowansville souhaite construire une résidence de cinq étages de 154 unités pour personnes retraitées près du presbytère Saint-Jérôme de Matane. GEDEV attire 200 personnes à la rencontre d’information à l’église Saint-Jérôme. La Ville de Matane étudie aussi un autre projet : celui à Place Centre Ville de 180 unités.

La Résidence du Presbytère projetée par le Groupe GEDEV. Photo : Romain Pelletier

Le 25 mars 2014, tout en assurant la sécurité des citoyens, la Ville de Matane prolonge le délai maximal pour certains manquements en matière de sécurité incendie dans les bâtiments de risques moyens, élevés et très élevés. La municipalité espère ainsi répondre à la demande de la Chambre de commerce – région de Matane et des gens d’affaires qui estiment que les coûts engendrés à la suite des visites d’inspection sont trop élevés et les délais trop courts.

Le 25 mars 2017, 5 à 7 pour la parution du premier livre de la cinéaste Johanne Fournier « Tout doit partir » à la bibliothèque municipale Fonds de solidarité FTQ au complexe culturel Joseph-Rouleau de Matane. Elle raconte le deuil de son père, l’optométriste matanais Robert Fournier, longtemps associé à la Société d’histoire et de généalogie. L’autrice est née à Matane, a étudié à l’École nationale de théâtre du Canada et a réalisé de nombreux films documentaires, dont « Montagnaises de parole» (1992), « Larguer les amarres » (1999) et « Cabines» (2007). Elle est retournée vivre ici en 1997.

La cinéaste et autrice Johanne Fournier, lors du lancement de son premier livre. Photo : Romain Pelletier