Éphémérides du 25 octobre : René Canuel l’emporte dans Matapédia-Matane en 1993 lors de la vague bloquiste

Le député bloquiste René Canuel, élu dans Matapédia-Matane. Photo : Collection Romain Pelletier

Le 25 octobre 1993, élections générales à Ottawa; le Bloc québécois chasse le Parti conservateur du Bas-Saint-Laurent.

Trois nouveaux venus en politique sont élus. Ce sont : René Canuel (Matapédia-Matane), Suzanne Tremblay (Rimouski-Témiscouata) et Paul Crête (Kamouraska-Rivière-du-Loup).

Sans trop de misère

Dans Matapédia-Matane, René Canuel, un souverainiste de vieille allégeance, enlève la circonscription sans trop de misère. Il attribue sa victoire à une équipe dynamique, une victoire préparée de longue main par des souverainistes.

M. Canuel n’était pas trop connu en dehors de la circonscription, mais il misait énormément sur la popularité de son chef, Lucien Bouchard, et sur la vague qu’on prédisait dans à peu près toutes les régions du Québec.

Il a mené une campagne relativement discrète, sûr de sa victoire et de celle de son parti au Québec.

Son principal adversaire : Maurice Gauthier

Son principal adversaire, le libéral Maurice Gauthier avait insisté sur l’importance pour sa circonscription de se retrouver du côté du pouvoir dans ces temps difficiles.

Le député sortant et candidat conservateur Jean-Luc Joncas avait reçu un solide appui aux élections de 1984 et de 1988 alors que la vague jouait pour lui. Cette fois, il ne peut résister à la dégringolade de son parti.

Les candidats Pierre Gauthier de la Loi naturelle et Robert McKoy du Nouveau Parti démocratique ne récoltent que des poussières.

Jour d’élections fédérales au Centre de la Fraternité des Chevaliers de Colomb de Matane.

Autres éphémérides

Le 25 octobre 1883, l’abbé Luc Luc Rouleau, archiprêtre et curé de Matane, bénit le nouveau chemin de croix et l’ajout apporté au cimetière de Sainte-Félicité.

Le 25 octobre 1884, bénédiction par le curé de Matane, Narcisse Lévesque, de la première chapelle de Saint-Luc qui a l’appui de l’ancien curé de Matane, Luc Rouleau.

Le 25 octobre 1903, élection des huit premiers marguilliers à Saint-Luc.

Le 25 octobre 1904, par décision du conseil de comté de Matane, le canton Tessier est réorganisé sous le nom de municipalité de Saint-Luc.

Le 25 octobre 1904, à Sainte-Pétronille, à l’île d’Orléans, J.-Arthur Bergeron unit sa destinée à Régine-Clémentia Gourdeau, fille d’Isaac Gourdeau, navigateur, et de Justine Gourdeau. Le couple s’installe à Matane et fait l’acquisition, en 1908, d’une résidence sur la rue principale, qui avait appartenu à l’homme d’affaires J.-Ernest Saucier. Elle était située à l’intersection sud des rues Saint-Christophe et avenue Saint-Jérôme. Originaire de Québec, J.-Arthur Bergeron exercera la double fonction de maire et de député pendant près de dix années.

Le 25 octobre 1939, un incendie détruit le presbytère de Saint-René-de-Matane.

Le 25 octobre 1939, le Parti libéral reprend à l’Union nationale presque tous les comtés du Bas-Saint-Laurent. Seul Onésime Gagnon conserve Matane dans le giron de l’Union nationale.

Le 25 octobre 1957, les journaux «La Voix de Matane » et « La Voix gaspésienne » ne forment maintenant plus qu’un seul hebdomadaire.

Le 25 octobre 1969, le Bas-Saint-Laurent revient, enfin, à l’heure normale du reste du Québec.

Le 25 octobre 1969, dernière sépulture au cimetière de Saint-Nil (Saint-René). Depuis le 18 août 1942, il y en a eu 64.

Le 25 octobre 1976, fondation du Club de l’Âge d’Or de Saint-Luc. À ses débuts, il comptait déjà une centaine de membres. L’année suivante, le 24 août 1977, le club s’affilie au Conseil de l’Âge d’Or, région de l’Est du Québec. Les fondateurs : Antoine Marquis, Hector Villeneuve, Albert Murray, François Jean, Joseph Blouin, Cyrille Truchon, Phydime Marquis, Lucien Fillion, Ernest Villeneuve et Edmond Ouellet. Antoine Marquis oeuvre au poste de président dès la fondation du club.

Le 25 octobre 1986, la cartonnerie CIP de Matane investit 1,1 million $ pour agrandir un entrepôt destiné au vieux carton et installer une nouvelle machine à dolage collage pour les rouleaux de carton à onduler. En cours depuis la mi-août, les travaux seront terminés en novembre.

Le 25 octobre 1989, incapables de payer les quelque 300 000 $ que coûterait la réfection des fondations de leur église, les 260 paroissiens ou 60 familles de Saint-Jean-de-Cherbourg devront se faire à l‘idée qu’elle sera démolie prochainement. Érigé en 1952, le bâtiment de briques est fermé au culte depuis 1987. La messe du samedi et les offices religieux ont lieu dans l’ancien presbytère.

L’église de Saint-Jean-de-Cherbourg, avant sa démolition. Photo : Collection Romain Pelletier

Le 25 octobre 1989, l’école de Sainte-Félicité aura enfin son gymnase aménagé au coût de plus d’un million de $. Les travaux doivent être terminés à la fin mars.

Le 25 octobre 1995, installée sur l’avenue d’Amours à Matane depuis près d’un demi-siècle, la Quincaillerie Grégoire et fils se déménagera d’ici la fin de l’année dans un immeuble de 12 090 pieds carrés, érigé au coût de plus d’un demi-million de $, sur un terrain de 73 000 pieds carrés à l’angle du boulevard Dion et de l’avenue du Phare Ouest.

Le 25 octobre 1999, la construction de la nouvelle église Saint-Luc doit être reportée au printemps. Elle sera érigée sensiblement au même endroit que l’ancienne ravagée par les flammes le 9 janvier. Depuis, les offices religieux ont lieu dans la salle communautaire du Centre municipal des loisirs.

Le 25 octobre 2006, l’immeuble des avocats Denis et Éric Tremblay est en construction sur la rue Saint-Pierre à Matane.

Le 25 octobre 2008, l’UQAR décerne un doctorat honorifique aux fondateurs des Marchés GP, Germain et Rolande Pelletier.

Le 25 octobre 2008, l’équipe de football les Gladiateurs de la Polyvalente de Matane affronte les Sélects de Rivière-du-Loup au terrain de la Piste et pelouse.

Le 25 octobre 2010, construction en cours de la Glace Serge-Bernier au futur Colisée Béton Provincial de Matane.

Le 25 octobre 2010, la firme matanaise Duotech Construction entreprend la construction du Centre de développement et de recherche en imagerie numérique (CDRIN), aujourd’hui en intelligence numérique. Ce bâtiment de plus de l 500 m2 doit être complété le 3l mars à l’emplacement de l’ancienne résidence étudiante inutilisée depuis des années et rasée à la suite d’un incendie.