Éphémérides du 26 mars : de la neige en quantité en Matanie en 2014

Dans le secteur de Saint-Luc, reconnu pour ses abondantes chutes de neige. Photo : Romain Pelletier

Le 26 mars 2014, les hivers se suivent, mais ne se rassemblent pas en Matanie. Les statistiques enregistrées à Saint-Jean-de-Cherbourg sont là pour le prouver. 

Même le printemps n’a pas voulu se pointer le 19 mars à 12 h 53. À la place, en fin d’après-midi, une tempête de neige…

Au cours de l’hiver, i1 est tombé près de 600 centimètres de neige, soit 19,5 pieds.

Ce qui en fait l’un des cinq plus enneigés depuis 2000.

Il est tombé 183 centimètres de neige de plus qu’en 2011-2012 et 67 de plus qu’en 2012-2013. Le problème, c’est qu’il n’y a pas eu de nombreux redoux pour 1a faire fondre. Il y en a donc encore beaucoup au sol.

Depuis 2000, l’hiver le plus enneigé a été celui de 2010-2011 (762 centimètres). Suivent ceux de 2005-2006 (744 centimètres), 2007-2008 (726 centimètres) et 2006-2007 (654,8 centimètres).

Les cinq hivers où il y a eu le moins de neige : 2001-2002 (358,5 centimètres), 2000-2001 (388,2 centimètres), 2009-2010 (398,6 centimètres), 2011 -2012 (409, 2 centimètres) et 2002- 2003 (465 8 centimètres).

Le Matanais Jean-Paul Imbeault dans la cour arrière de sa maison sur la rue de La Marée. Photo : Romain Pelletier

Autres éphémérides

Le 26 mars 1936, dans cette édition, le journal matanais « L’Aube » traite principalement du havre de Matane, de la partisanerie au hockey en marge d’une série de championnat, de la déchéance du français, de la toilette de bébé, de l’augmentation de nuptialité et du printemps en éveil.

Le 26 mars 1986, le journal « La Voix gaspésienne » rapporte que 350 personnes ont assisté le 22 mars au défilé de mode printemps-été qui s’est déroulé dans le mail de Place Centre Ville à Matane. Pendant plus de deux heures, les spectateurs découvrent ce qui se portera. Environ 90 mannequins, dont une vingtaine d’enfants, participent à ce défilé animé par Bibiane Desrosiers et Paul Massicotte.

Les motifs sont plus à la mode que jamais. Photo : Romain Pelletier

Le 26 mars 1997, la construction de la nouvelle poissonnerie en gros et détail Boréalis va bon train à l’angle de l’avenue du Phare Ouest et du boulevard Dion à Matane. L’ouverture de ce commerce qui emploiera une douzaine de personnes se fera au début mai. Réalisée au coût de 750 000 $, la nouvelle entreprise sera le distributeur exclusif pour la Gaspésie des Fruits de mer de l’Est du Québec. La poissonnerie située à l’usine des Fruits de mer de l’Est fermera et les employés travailleront désormais pour Boréalis.

Le 26 mars 1997, de l’avis même du président du Conseil de diffusion culturelle de Matane, Gilbert Langlois, le monde du spectacle est malade. « Non seulement les cachets versés aux artistes et le prix des billets sont élevés, mais en plus on les voit trop à la télévision. Conséquence directe : les spectateurs se font moins nombreux dans les salles. Il devient de plus en plus difficile de présenter des spectacles de qualité et de couvrir nos frais », dit-il en substance.

Le 26 mars 1997, Communications Québecor a signé une lettre d’intention relativement à l’acquisition des publications détenues par le Groupe Bellavance à Rimouski. Ce dernier détient douze publications dans le Bas-Saint-Laurent-Gaspésie : « Progrès-Écho Dimanche », « Le Riverain », « Le Journal Chaleur », « L’Avant-Poste », « Vision », « Transgaspésien », « Le Rimouskois», « Le Havre », « Le Courrier de Trois-Pistoles »(anciennement l’« Hebdo Réveil »), « Le Pharillon », « Businest »et « Bas-Saint-Laurent ». Ces hebdos régionaux ont un tirage hebdomadaire d’environ 146 000 copies. La transaction est sujette à une vérification diligente et à la signature d’une entente définitive avant le 18 avril 1997.

Le 26 mars 1998, sans les travaux d’agrandissement et de rénovation au Centre hospitalier et au Foyer d’accueil, Matane aurait connu une année désastreuse dans le secteur de la construction en 1997. À eux seuls, ces importants travaux comptent pour 13,3 millions $ sur les 18,1 millions $ en valeur de permis de construction émis en 1997. Les travailleurs de la construction ont donc connu une année difficile l’an dernier.

Entrepris en décembre, les deux plus importants chantiers en cours sont à l’hôpital sur la rue Thibault et au Foyer d’accueil sur l’avenue Saint-Jérôme (photo)hoto : Romain Pelletier

Le 26 mars 2003, à la suite d’un contrat de 500 000 maillots de bain avec des Américains, Confection Au Fil de I’O, anciennement Vêtements Matane, prévoit embaucher de 60 à 65 couturières pour un total de plus de 150 d’ici le mois d’août. Menacé de fermeture pure et simple en début d’année, l’atelier de couture acquis d’Herman Gruenwald s’est transformé en une entreprise des plus dynamiques, selon les nouveaux propriétaires. Susie D’Onofrio et Jean-Pierre St-Laurent. Depuis le 1er février, le nombre d’employées maintenant syndiquées avec les Métallos (FTQ) est passé de 57 à 97.

Lors de la coupe du traditionnel ruban officialisant l’ouverture de l’atelier de couture Confection Au Fil de l’O avec entre autres avec la mairesse de Matane Linda Cormier et les propriétaires. Photo : Romain Pelletier

Le 26 mars 2003, lors de la visite du chef du Parti québécois et premier ministre du Québec, Bernard Landry, accompagné de candidats aux prochaines élections à ferme Filiber de Petit-Matane, le chanteur country matanais Bobby Tremblay capte leur attention avec sa célèbre chanson « Matane c’est ma ville ». Les réseaux de télévision ne peuvent faire autrement que de choisir un extrait de sa courte prestation pour introduire leur reportage du soir sur la politique agricole du PQ.

L’auteur-compositeur et interprète country, Bobby Tremblay. Photo : Romain Pelletier

Le 26 mars 2003, tout comme ailleurs au Québec et en Ontario, la bannière Le Meubleur n’existe plus depuis le 23 mars à Matane. À la place, on retrouve la concession Accent Meubles, accessoires électroménagers. Avec ses 18 magasins, celle-ci vise principalement les consommateurs de 25-40 ans, sans pour autant délaisser les plus jeunes et les âgés.

Le directeur général d’Accent Meubles au Québec, Marc Favreau, avec les propriétaires du magasin de Matane, Marial Bouffard et Géraldine Philibert ainsi que leurs enfants, Mélanie et Éric. Photo : Romain Pelletier

Le 26 mars 2010, Yves Arcand, qui vit à Rimouski et enseigne la photographie au Cégep de Matane depuis 1982, propose l’exposition « Espace public – Espace privé », à la galerie Espace F de Matane, située au complexe culturel Joseph-Rouleau. « À travers des paysages urbains ou ruraux, dit-il, j’interroge notre relation au territoire, relation dans laquelle l’homme et son environnement se construisent mutuellement. »

L’exposition du photographe Yves Arcand se poursuit jusqu’au 25 avril. Photo : Romain Pelletier