Éphémérides du 26 octobre : tapis rouge au Cinéma Gaieté de Matane pour Michel Louvain en 2009

« La dernière chose que je voudrais, ce serait de décevoir mon public si fidèle », insiste Michel Louvain, dont les séances d'autographes sont souvent longues. Photo : Collection Romain Pelletier

Le 26 octobre 2009, massée à l’entrée du Cinéma Gaieté de Matane, une foule dense surtout composée de femmes, jeunes et moins jeunes, attend fébrilement de voir le documentaire « Les dames en bleu » réalisé par Claude Demers, et bien entendu sa vedette, Michel Louvain.

Présenté dans le cadre de la tournée des Rendez-vous du cinéma québécois, ce film d’une durée de 85 minutes dresse un portrait de l‘engouement pour Michel Louvain à travers le récit de ses admiratrices. Dès le début de sa carrière il y a 52 ans, il suscitait chez les jeunes filles un véritable culte. Cinquante ans plus tard, plusieurs de ses admiratrices d’alors continuent de le suivre.

Portrait de cinq femmes de cinq générations différentes

« Les dames en bleu » dresse un portrait de cinq femmes de cinq générations différentes qui entretiennent une passion particulière pour Michel Louvain. Elles représentent des milliers de femmes qui sont toujours sous le charme de l’homme à sa tenue impeccable. Elles voudraient l’avoir pour époux, frère, gendre, fils…

« Un tel magnétisme, qui opère après tant d’années, je ne crois pas qu’il y ait d’autres phénomènes comparables au Québec, avance le réalisateur, Claude Demers. Dans son cas, on pourrait parler de dévotion! » 

Après le film, les « dames en bleu » de Matane se sont fait photographier avec lui et lui ont demandé des autographes. D’une patience d’ange, Michel Louvain ne veut décevoir personne.

En 1958. Michel Louvain chante « Buenas noches mi amor » et l’engouement du public est immédiat. Il devient une des premières grandes idoles populaires du Québec. Photo : Collection Romain Pelletier

Autres éphémérides

Le 26 octobre 1805, durant la tempête, la goélette « Lizard » de Joseph Carrier, partie de Matane pour le port de Québec, touche un rocher entre la rivière du Loup et L’Isle-Verte (Île Verte), et fait naufrage. Les gens à bord font une cage sur laquelle ils s’embarquent. Ils restent dans une situation amarrés à la cage, et exposés à toute la violence du vent et des vagues, de 4 h du matin jusqu’à 11 h. Durant cet intervalle ils meurent tous, à l’exception d’un seul homme, Daniel McMillan, dont la force le met en état de soutenir cette situation périlleuse jusqu’à ce que la cage soit portée sur le rivage, ce qui le sauve. Source :  « The Gazette » de Québec, édition du 7 novembre 1805.

Le 26 octobre 1862, inauguration de la première église (1860 à 1919) de Baie-des-Sables.

Le 26 octobre 1898, le conseil du village de Saint-Jérôme de Matane impose une taxe de locataire de 1 $ à toute personne majeure si elle ne paie pas déjà d’autres taxes et sur tout habitant mâle résidant, mais y travaillant sauf s’il est fils de propriétaire. – Aussi, il consacre 5 $ pour la réfection de la côte McKinnon.

Le 26 octobre 1946, fondation de la Caisse populaire de Saint-Nil (Saint-René).

Le 26 octobre 1970, le journal « La Voix gaspésienne » publie la photo de première pelletée de terre soulignant le début de la construction Place des Sports dans le Grand-Détour de Matane.

Le 26 octobre 1974, le journal « La Voix gaspésienne » souligne qu’il a remporté le prix de « L’hebdo de l’année 1993 » dans la catégorie J.-Édouard-Fortin (hebdos vendus de 16 pages et plus). Le journal a aussi obtenu les premiers prix dans trois des quatre catégories faisant l’objet du concours, soit langue française, contenu visuel et conception publicitaire. De plus, la campagne publicitaire « Feuilles d’automne 1993 » comptait parmi les cinq finalistes du prix pour la meilleure campagne publicitaire ou promotionnelle, toutes catégories.

Le journal « La Voix gaspésienne de Matane » remporte le titre d’hebdo de l’année. Archives Société d’histoire et généalogie de Matane

Le 26 octobre 1988, le Shak du pêcheur sur la rue de la Gare à Matane passe sous le pic des démolisseurs. Pendant plusieurs années, cet ancien entrepôt de Matane Gaspésie Transport a servi de lieu de rassemblement lors du Festival de la crevette.

Le Shak du pêcheur sous le pic des démolisseurs. Photo : Collection Romain Pelletier

Le 26 octobre 1992, le référendum a lieu et la proposition de renouvellement de la Constitution canadienne est rejeté par 56,68 % des voix exprimés. Cette victoire du camp du non alimentera la prochaine campagne référendaire sur la souveraineté du Québec tenue trois années plus tard.

Le 26 octobre 1994, avec ses 120 employés, dont quelque 70 à son usine de Matane, la Boulangerie Pelletier produit 36 000 pains quotidiennement, cinq jours par semaine entre minuit et 16 heures. Les produits sont distribués en Gaspésie, au Nouveau-Brunswick et régulièrement dans la région de Québec. Cette entreprise est implantée depuis plus de 80 ans.

Le 26 octobre 1998, la construction du futur complexe culturel Joseph-Rouleau va bon train.

Le 26 octobre 2001, propriétaire du Motel Le Campagnard, Jocelyne Lévesque lance sa campagne électorale à la mairie de la nouvelle ville regroupée de Matane. Jusqu’à présent, elle est la première à se présenter officiellement au poste de maire en vue des élections municipales du dimanche 25 novembre. Elle est la seule à avoir signé son bulletin de candidature devant le président d’élection, André Lavoie.

Le 26 octobre 2007, les Caisses populaires Desjardins de Matane ainsi que du Rivage et des Monts versent 50 000 $ pour la construction de la maison Andréa-Pomerleau sur la rue Saint-Joseph, un projet estimé à 475 000 $.

Le 26 octobre 2019, selon « Le palmarès des écoles » publié par le « Journal de Québec », Matane se classe au 327e rang sur 463 en 2018 avec 788 élèves. Sa cote globale est de 5,1 sur 10.

Le 26 octobre 2019, la Ville de Matane propose « L’effroyable soirée » avec son parcours hanté au centre-ville pour souligner l’Halloween.

Le 26 octobre 2020, construction en cours du garage du concessionnaire Toyota sur l’avenue du Phare Ouest à Matane, alors situé sur l’avenue du Phare Est.