Éphémérides du 27 décembre : l’Hôtel Matane détruit par les flammes en 1971

Au plus fort de l'incendie de l'Hôtel Matane. Archives Société d'histoire et de généalogie de Matane - Fonds La Voix gaspésienne

Le 27 décembre 1971, le feu ravage complètement l’Hôtel Matane situé sur l’avenue Saint-Jérôme, propriété d’Albert Gagnon. Les pertes s’élèvent à 70 000 $.

L’incendie ne fait heureusement fait aucune victime parmi les quelque 10 clients. Cependant, la fumée et l’intensité des flammes incommodent quelques pompiers.

La petite épicerie-boucherie Lapierre et le magasin de vêtements Hector Rlchard, tous deux contigus à l’hôtel incendié, subissent de légers dommages, tels que murs enfoncés ou vitres brisées.

Une quarantaine de pompiers permanents et volontaires combattent les flammes. Archives Société d’histoire et généalogie de Matane – Fonds La Voix gaspésienne

Selon le chef du Service des incendies, J.-Auguste Laforest, il s’agit du plus violent que les pompiers aient eu à combattre ces dernières années.

Le gardien de l’établissement, Omer Gagnon, alerte les pompiers après avoir constaté vers 2 h 30 de la fumée se dégager de la cave.

Aidés de 20 pompiers volontaires, les 18 pompiers permanents combattent « vaillamment » les flammes. Aussi, deux agents de la Sûreté municipale, Benoît Harrisson et Yvon Berthelotte, se distinguent. De son côté, un jeune homme, Pierre Dion, sauve la vie de trois clients âgés et aide « admirablement » les pompiers.

L’Hôtel Matane en septembre 1950. Archives Société d’histoire et généalogie de Matane – Fonds La Voix gaspésienne

Autres éphémérides

Le 27 septembre 1854, diplôme d’érection de la Confrérie du Scapulaire dans la mission de Saint-Jérôme de Matane par Mgr Pierre-Flavien Turgeon.

Le 27 septembre 1881, les commissaires décrètent une taxe de quarante centins par cent piastres sur toute la municipalité scolaire de Sainte-Félicité.

Le 27 septembre 1918, le député provincial du comté de Matane Donat Caron étant décédé en septembre 1918, une élection partielle se tient dans le comté de Matane. Octave Fortin (1876 à 1959), le candidat libéral, gagne l’élection en battant Louis-Georges Dionne, Matanais d’origine et notaire à Amqui. Le taux de participation est de 56,30 %. Le mandat d’Octave Fortin est bref puisqu’aux élections générales de juin 1919, il ne présente pas sa candidature.

Le 27 décembre 1923, la Chambre de Commerce de Matane prie les autorités de la compagnie du chemin de fer Canada & Gulf Terminal Railway de remédier aux plaintes dont ont à souffrir les voyageurs, de modifier l’horaire en fixant le départ du train à 18 h au lieu de 14 h et de prendre les moyens de le faire entrer en gare à l’heure désignée afin de donner au public voyageur tout le temps nécessaire pour négocier leurs affaires.

La Chambre soutient les projets de la compagnie de commerce maritime de Matane qui sont conformes aux demandes des résidants de la Côte-Nord et recommande aux gouvernements d’Ottawa et de Québec d’accorder leur aide tant en contrat pour le transport des malles et des marchandises qu’en subsides.

Dorénavant, le conseil se composera du président, du vice-président, du secrétaire, du trésorier et de dix membres élus conseillers au lieu de huit. Le président et le vice-président qui sortent de charge auront droit de faire partie du conseil. La Chambre accepte comme membres Léon Beauchemin et Léandre Thibault.Le Dr J. A. Bergeron propose que le secrétaire transmette aux journaux la nouvelle que la navigation est encore ouverte. F.-J. Pelletier seconde l’idée d’activer une campagne de réclame pour Matane.

Finalement, la Chambre désire quetous les colis importés des pays étrangers passant par les formalités de la douane soient examinés à Matane qui possède un local convenable pour cette fin et que son bureau de douane soit indépendant de Rimouski.

Le 27 décembre 1926, Joseph Savard termine comme maître de poste du bureau de L’Anse-à-la-Croix. Il l’était depuis le 8 octobre 1921. À son ouverture le 1er mars 1914, ce bureau était connu sous le nom de L’Anse-à-Savard.

Le 27 décembre 1932, Lumina Pelletier-Gauthier devient la maîtresse de poste du bureau du Cap-à-la-Baleine. Elle le sera jusqu’au 29 mars 1939.

Le 27 décembre 1936, Gertrude Roy est la maîtresse de poste intérimaire du bureau due Saint-Ulric.

Le 27 décembre 1941, Édith P. Desjardins débute comme maîtresse de poste du bureau de Cherbourg. Elle le demeurera jusqu’au 18 janvier 1944. Ouvert: le 2 octobre 1939, ce bureau a d’abord été connu sous le nom Schickshock.

Le 27 décembre 1942, Mgr Georges Courchesne ratifie la décision des marguilliers de faire installer le chauffage et l’éclairage dans les édifices religieux de Sainte-Félicité, y compris dans le presbytère.

Le 27 décembre 1954, par jalousie, Armand Saint-Pierre, 17 ans, de Saint-Jean-de-Cherbourg aurait étranglé son frère Adrien Saint-Pierre, âgé de 7 ans dans une grange.

Le 27 décembre 1956, le curé de la cathédrale de Rimouski, Gérard Couturier, est nommé par le pape Pie XII évêque du golfe Saint-Laurent et renommé en 1986, dans le diocèse de Baie-Comeau.

Le 27 décembre 1956, la Ville de Matane adopte le budget 1957 : 276 702 $; évaluation foncière : 6 564 899 $; taxe foncière : 1,50 $ du 100 $ d’évaluation foncière. –  Amélioration au chenal de décharge du lac à Luc. – Prolongement des rues Côté et Dionne jusqu’à l’avenue Jacques-Cartier.

Le 27 décembre 1956, fondation de la compagnie Joseph-Antoine Santerre à Baie-des-Sables avec ses sept fils.

Le 27 décembre 1956, visite à Matane du gouverneur général du Canada, Vincent Massey : premier Canadien à ce poste.

Le 27 décembre 1985, le journal « La Voix gaspésienne » publie en première page une photo d’élèves de l’école primaire de Petit-Matane écoutant les informations que soeur Geneva Goupil sur la crèche construite dans l’église. Plus d’une trentaine de volontaires ont participé à cette réalisation qui a demandé des centaines d’heures de travail. Ils ont même utilisé du bois d’une centaine d’années. L’ensemble du décor mesure 14 pieds de longueur par 9 pieds de largeur. On y retrouve une chute d’eau.

Des écoliers dans l’église de Petit-Matane. Archives Société d’histoire et généalogie de Matane – Photo : Jean Boucher.

Le 27 décembre 1986, à cette époque le grand magasin Continental et la pharmacie Uniprix du pharmacien Louis-Marie-Synnett sur l’avenue Saint-Jérôme de Matane sont des établissements très fréquentés.

Au centre-ville de Matane au temps des Fêtes. Photo : Romain Pelletier

Le 27 décembre 1987, plus de 200 personnes assistent à la remise de quelque 75 certificats et pièces de monnaie à l’effigie de la Ville de Matane lors de la dernière cérémonie marquant les festivités de son 50e anniversaire. Presque tous les membres des conseils municipaux qui se sont succédé y sont.

Le 27 décembre 1991, le litre d’essence ordinaire à 60,9 cents à Matane.

Le litre d’essence ordinaire à 60,9 cents, ici au poste situé à l’angle de l’avenue Fraser et de la rue Fournier à Matane. Photo : Romain Pelletier

Le 27 décembre 1993, une forte tempête de neige entraîne la fermeture de la route 132 durant 18 heures et force mille automobilistes à se réfugier à Trois-Pistoles.

Le 27 décembre 2003, Marjolaine Guillemette et Jean-Paul Hudon de Les Méchins unissent leurs destinées. Ils le font devant leurs cinq enfants résultant d’un premier mariage de même qu’une soixantaine d’invités, à l’hôtel de ville de Matane. Ils ne peuvent rêver mieux pour leur deuxième mariage, cette fois civil avec une partie religieuse. La célébrante et conseillère municipale Valmonde Ouellet officialise leur union après le traditionnel « Oui, je le veux! ». Il s’agit de sa cinquième célébration depuis qu’elle est habilitée à poser ce geste en vertu des récents amendements au Code civil du Québec. Le curé Jacques-Daniel Boucher de Les Méchins bénit les époux et les alliances. Raymond Tremblay de Matane et trois de ses enfants assurent la partie musicale.

Ce mariage civil avec partie religieuse se déroule devant une soixantaine d’invités, à l’hôtel de ville de Matane. Photo : Romain Pelletier