Éphémérides du 28 février 1988 : chats et chiens éliminés par balle au lieu du monoxyde de carbone en 1988

Abattre un chat ou un chien ne prend que quelques secondes. Fernand Dubé exécute le travail dans un endroit retiré. Bien souvent, son chien en est le seul « témoin ». Fonds La Voix gaspésienne - Photo Jean Boucher

Le 28 février 1988, à Matane, il n’y a pas, comme dans d’autres villes, un organisme comme la Société protectrice des animaux (SPA).

En dehors des services professionnels de la clinique vétérinaire, la tâche d’éliminer ou de garder des animaux revient à un particulier, Fernand Dubé de la rue Henri-Dunant.

En I970, le directeur de police, J.-Auguste Laforest, lui a demandé s’il prendrait la relève des policiers pour les exterminer. Les autorités policières lui ont donc remis la boîte dans laquelle on renfermait l’animal et qu’on éliminait au monoxyde de carbone sortant du tuyau d’échappement d’une voiture.

M. Dubé, qui administre une ferme, n’a jamais été capable d’utiliser la boîte, car il trouvait cette méthode trop cruelle pour l’animal. Il préfère utiliser une carabine de calibre .22.

Jusqu’en janvier, il ne facturait que 2 $ pour tuer un chien et 1 $ pour un chat. Cela durait depuis 18 ans. Les prix ont toutefois changé le 1er février. Il en coûte maintenant 5 $ pour un chien et 3 $ pour un chat.

Chaque année, il doit abattre une centaine de chats et une cinquantaine de chiens.

Autres éphémérides

Le 28 février 1886, une tempête de neige qui dure 72 heures laisse un mètre de neige à Pointe-au-Père, tandis qu’à Trois-Pistoles un train est enseveli sous des congères d’une hauteur de trois mètres.

Le 28 février 1924, naissance de Léonard Otis à Saint-Moïse. Il est le fils de Jean-Baptiste Otis, cultivateur, et de Gracieuse Sénéchal. Il est le troisième enfant d’une famille qui en compte onze. Le défenseur du concept de ferme forestière pour une exploitation responsable de la forêt décède à l’âge de 95 ans, le 18 mars 2019.

Le 28 février 1925, un puissant tremblement de terre de 6,2 degrés à l’échelle de Richter ébranle le Bas-Saint-Laurent. Survenu à 21 h 19, il est l’un des plus forts séismes du XXe siècle au Canada. La secousse a été ressentie à plus de 1 000 kilomètres à la ronde.

Le 28 février 1957, sacre de Mgr Gérard Couturier, évêque de la Côte-Nord, avec résidence à Hauterive, ancien vicaire à Saint-Jérôme.

Le 28 février 1961, à la suite de l’incendie de l’église, la Société d’histoire de Matane prête une cloche aux paroissiens de Saint-Victor à Petit-Matane. Cette cloche, demandée par le marguillier, Narcisse Gosselin, est remise au marguillier en charge, en présence du curé Fortin. Ces renseignements ont été colligés par Charles-Édouard Vézina, à l’origine de la Société d’histoire de Matane en 1949.

Le 28 février 1983, Câblovision Bas-Saint-Laurent offre une possibilité de 35 canaux. Actuellement, le service de télévision par câble compte 14 500 abonnés sur une possibilité de 24 000. Son territoire s’étend de Saint-Fabien, à l’ouest de Rimouski, à Matane, et de Mont-Joli à Causapscal dans la Vallée de la Matapédia. Selon le directeur général, Gilles Boudreau, une augmentation importante du nombre d’abonnés pourrait amener le futur propriétaire à améliorer ses services et à ralentir les hausses de tarifs.

Le 28 février 1996, Restaumat, « le spécialiste du prêt à manger… près de chez vous » évite la faillite. Ses 45 employés, 55 en période de pointe, conservent donc leur emploi à la préparation de mets préparés et de pâtés surgelés ainsi qu’à la distribution.Le plan de restructuration prévoit une injection de capitaux pouvant atteindre 700 000 $.Installée dans le parc industriel, l’entreprise entend développer et mettre en marché de nouveaux produits ainsi qu’améliorer son réseau de distribution.

Des employées de Restaumat. Photo : Romain Pelletier

Le 28 février 2000, comme il le prévoyait, l’homme fort matanais Roberto St-Pierre a battu ses deux précédents records non homologués. En effet, il a soulevé un billot de bols avec des poids totalisant 342 livres, brisant ainsi le record mondial fixé à 325 livres. Par la suite, il a levé à 12 reprises une boule de ciment recouverte d’époxy. Il a réalisé ses exploits dans le mail du centre commercial les Galeries du Vieux-Port.

L’homme fort Roberto St-Pierre en pleine action. Photo : Romain Pelletier

Le 28 février 2000, pratiquant le droit depuis bientôt 20 ans, Me Serge Bernier de Matane est le premier notaire du  district de Rimouski à siéger au comité administratif de la Chambre des notaires du Québec. Celle-ci regroupe 3 200 membres.

Le 28 février 2003, le passage du Raid Harricana laisse de beaux souvenirs dans la région de Matane. Les têtes entourant l’événement font sortir le monde. Par contre, les retombées médiatiques promises sont pratiquement nulles. Profitant d’une journée radieuse, les treize équipes de trois coureurs arrivent à bon port assez tôt. Grâce à cette étape facile, des épreuves d’habileté ont lieu en fin de journée. Les gens du Raid trouvent « formidable »le site aménagé dans le bassin de la rivière et au parc des Îles. La course de 2 200 kilomètres se termine le 2 mars à Sept-Îles après une semaine.

Le fil d’arrivée du Raid Harricana dans le bassin de la rivière Matane. Photo : Romain Pelletier

Le 28 février 2010, le groupe québécois Simple Plan, dont le bassiste est le Matanais d’origine David Desrosiers, est du spectacle de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Vancouver.

 Le 28 février2012, la brasserie artisanale La Fabrique de Matane présente le spectacle de l’auteur-compositeur et interprète d’origine matanaise Jean-Pierre Bérubé. 40 ans de carrière, 7 albums. 3 boîtes à chansons et 2 restaurants plus tard… Elle a la chance de le recevoir après plusieurs années d’absence à Matane. Il présente un programme sur mesure pour ces retrouvailles. Son auditoire chante et tape du pied, au son de ses vieux succès et de ses chansons comme « White River », « Père Philippe » et l’incontournable chanson-thème du Festival de la crevette. Dans « Route Athanase », il évoque des souvenirs de jeunesse, qu’il raconte juste avant, de façon très drôle.

L’auteur-compositeur-interprète Jean-Pierre Bérubé. Archives Société d’histoire et de généalogie de Matane – Fonds La Voix gaspésienne – Photo Brigitte Dubé

Le 28 février 2019, dernière journée de l’exposition « Amour, désamour, anamour : écrits de la Matanie (1908-2018) », à la salle Isabelle-Boulay du complexe culturel Joseph-Rouleau de Matane. Elle est présentée depuis le 18 février par ARTS3 – sans domicile fixe, un organisme sans but lucratif matanais lancé à l’automne 2018. Plus de 50 documents d’archives ont été recueillis parmi la population de la Matanie pour constituer cette exposition. Autant d’artefacts faisant état de l’évolution du discours amoureux en Matanie, de la Première Guerre mondiale à nos jours. Entre autres écrits véridiques s’y côtoient vues d’époque et cartes postales, lettres dactylographiées ou calligraphiées, carnets intimes, échanges manuscrits et instantanés de conversations numériques. Un spectacle accompagne cette exposition.

Plus de 50 documents d’archives ont été recueillis parmi la population. Photo : Romain Pelletier

Le 28 février 2021, initiée par le Service des loisirs, de la culture et de la vie communautaire de la Ville Matane, la publication de la série « Traces de vies » met en valeur dix personnes remarquables de la Matanie. Par le biais de ces portraits, la créatrice de contenu Mélanie Gagné et le photographe Louis-Philippe Cusson veulent contrer l’isolement causé par la pandémie de la COVID-19, d’abord pour ces aînés. Ces portraits inspirants sont exposés jusqu’au 18 avril sur les présentoirs du parc Jean-Charles Forbes, en face de la bibliothèque municipale Fonds de solidarité FTQ sur l’avenue Saint-Jérôme. Ils ont aussi paru pendant autant de semaines en version plus longue dans l’hebdomadaire « L’Avantage gaspésien ».