Le 3 juillet 1966, décès à l’hôpital de Saint-Rédempteur de Matane du chanoine Victor Côté à l’âge de 87 ans. Il a été curé de Matane pendant près de 30 ans. Ses funérailles et sa sépulture ont eu lieu à l’église Saint-Jérôme.
Né à Trois-Pistoles, le 25 juillet 1878, fils de cultivateur Simon Côté, et de Philomène Lavoie. Quand l’heure de la retraite est venue, il a choisi de demeurer à Matane, sur la rue de La Fabrique, à proximité de son ex-presbytère Saint-Jérôme. Il décède le jour de son anniversaire de son ordination.
Curé de Matane, et vicaire forain, le 11 septembre 1924, jusqu’à sa démission, le 29 septembre 1953 pour se retirer dans sa maison privée de Matane. Ayant donné sa démission comme chanoine titulaire il est devenu chanoine honoraire le 7 octobre 1953.
Il a, entre autres, contribué à la reconstruction « à la moderne » de l’église Saint-Jérôme incendiée, à la construction de l’église Saint-Victor, qui porte ce nom en son honneur, ainsi qu’à la fondation de l’hôpital du Très-Saint-Rédempteur, de pair avec le Dr J.-Arthur Bergeron. De plus, il accepta volontiers la fondation d’une deuxième paroisse, celle de Saint-Rédempteur de Matane.
Outre ses bonnes oeuvres dans la communauté
Victor Côté a été capitaine aumônier attaché au 87e Régiment puis aux Fusiliers du Bas-Saint-Laurent en 1917. Major en 1927. Décoré de la médaille du Couronnement et de celle de Long Service. En 1941, il devient lieutenant-colonel honoraire.
Collaborateur à un journal d’oeuvre; le Chez-nous, de 1921 jusqu’à 1924, édité à Saint-Jérôme. Il a aussi collaboré aux périodiques La Nouvelle-France et Le Progrès du Golfe de Rimouski sous le pseudo: Vico.
Pour souligner le centenaire de sa naissance, la Société d’histoire de Matane lui consacre un numéro spécial de sa revue Au pays de Matane, rappelant sa contribution au développement et au rayonnement de Matane comme curé et citoyen. L’école Victor-Côté, ainsi nommée pour lui rendre hommage, perpétue auprès nouvelles générations le souvenir de cet homme d’exception.
Autres éphémérides
Le 3 juillet 1885, le Canton Tessier (Saint-Luc) est érigé en municipalité et corporation scolaire.
Le 3 juillet 1895, départ pour Québec de toutes les Soeurs du Bon-Pasteur. Jusqu’au 28 juillet 1895, leur serviteur, M. Pipe, surveillera la maison.
Le 3 juillet 1905, premier mariage à Saint-Léandre : Herménégilde Coulombe et Gracieuse Levasseur.
Le 3 juillet 1941, les maires de toutes les localités comptant plus de 500 habitants ont l’obligation de lire la proclamation royale contenant un appel à l’enrôlement de tous les hommes valides du pays et de l’afficher dans les endroits publics dans chacune des municipalités.
Le 3 juillet 1944, pour un meilleur service de la clientèle, la Ville de Matane demande l’agrandissement de la gare restée la même depuis l’origine.
Le 3 juillet 1945, engagement d’un ingénieur pour étudier les causes des dommages causés aux propriétés de la rue Édouard VIII (aujourd’hui, l’avenue Desjardins) du fait présumément des activités de scierie Price Brothers. – Autorisation de l’incorporation de l’Association des taxis de Matane. – Limitation du stationnement automobile au seul côté ouest de l’avenue Saint-Jérôme en raison de la congestion de la circulation.
Le 3 juillet 1950, réparation des trottoirs de bois sur l’avenue D’Amours de chez Guillaume Fortin à chez Édouard Fournier. – Perception par avocat des licences de taxis impayées. – Nomination du secrétaire-trésorier comme percepteur de la taxe d’amusement.
Le 3 juillet 1951, la Ville de Matane parle de la démolition du garage de Théodose Dion au coin des avenues Saint-Jérôme et Fraser. – Elle adopte le nouveau règlement no 241 sur la circulation. – Elle adopte le règlement no 242 pour appliquer les règles de destitution de certains officiers comme prévu par la loi du chapitre 235 de 1941 de la Province de Québec.
Le 3 juillet 1956, la Ville de Matane adopte le règlement no 274 décrétant un emprunt de 170 000 $ : – pour travaux divers tels trottoirs et pavage de rue; – pour acheter les terrains nécessaires à l’aménagement d’une seconde piste d’atterrissage à l’aéroport; – pour achat des terrains pour relier les rues Price et Saint-Jean (rue de la Gare); – pour équipements du service d’incendie; – pour ouvrir de nouvelles rues dans Saint-Rédempteur, dont la rue Notre-Dame; – pour refaire la côte Saint-Joseph; – pour aménager le parc de la l’avenue Saint-Jérôme près de l’École Saint-Antoine (règlement approuvé par les électeurs propriétaires le 12 juillet).
Le 3 juillet 1961, la Ville de Matane donne 1 250 $ à l’œuvre des terrains de jeux de Saint-Rédempteur.
Le 3 juillet 1962, la Ville de Matane cède à la Couronne fédérale pour 1 $ de l’aéroport de Matane contre l’engagement du gouvernement de prolonger de 500 pieds vers le sud-ouest la piste en gravier et d’installer un système d’éclairage. – L’arpenteur-géomètre Sévérin Pelletier est chargé de préparer un plan directeur et un plan de détail pour 27 000 $.
Le 3 juillet 1984, pour la première fois dans l’histoire de Québec-Téléphone, les 150 employés-
cadres intermédiaires déclenchent une grève illégale pour obtenir des postes supplémentaires.
Le 3 juillet 2008, Mgr Pierre-André Fournier est nommé archevêque du diocèse de Rimouski par le pape Benoît XVI.
Le 3 juillet 2015, sortie du long métrage Le bruit des arbres, mettant en vedette Roy Dupuis et Antoine L’Écuyer, tourné dans la région de Matane ainsi qu’à Padoue, Saint-Noël et Val-Brillant.
Le 3 juillet 2016, dernière des trois journées du rassemblement de l’Association des Normand d’Amérique à Sainte-Félicité.