Éphémérides du 3 mai : la Chambre de commerce de Matane attribue ses premiers prix d’excellence en 1987

Les grands gagnants des Prix d'excellence : Daniel Marquis, François Heppell, Tony Carpinteri et Mario Fournier. Photo : Romain Pelletier

Le 3 mai 1987, les noms des gagnants des premiers Prix d’excellence de la Chambre de commerce de Matane sont maintenant connus.

Ils sont dévoilés ce dimanche soir, lors d’un gala à l’hôtel-motel Belle-Plage à Matane-sur-Mer, qui réunit 125 personnes provenant majoritairement du milieu des affaires.

Dans le secteur commercial, le concessionnaire Marquis Pontiac Buick de l’avenue du Phare-Ouest, Daniel Marquis, sort grand gagnant. Dans le secteur de la fabrication et de la transformation, l’entreprise Les Cuisines gaspésiennes, propriété de Tony Carpinteri, l’emporte.

Dans le secteur des services et des professionnels, le prix va au distributeur Pause Café Mat, dirigé par Mario Fournier. Dans le secteur des nouvelles entreprises, les Restaurants Fredannie (McDonald), propriété de François Heppell, méritent le grand prix.

Pour donner une image de prestige à son concours d’excellence, la Chambre y a associé treize personnalités de la région de Matane qui s’illustrent par leurs performances et qui sont des symboles de réussite : Anita Verreault, Eddy Gauthier, Lucien Paquet, Paul Gagné, Benoit Joncas, Octave Lapointe, Armand Charest, Bertrand Rioux, Claude Harrisson, Gérard Lavoie, Raymond Desrosiers, Germain Pelletier et Walter Bélanger.

Autres éphémérides

Le 3 mai 1909, le conseil du village de Saint-Jérôme de Matane décrète la fermeture des salles de billard, le dimanche, les jours fériés, sauf de 15 h 30 à 23 h. – Il autorise le constable Luc Duret à user de la force nécessaire pour la garde des prisonniers.

Le 3 mai 1910, établissement de la Banque Molson (future Banque de Montréal, le 15 février 1925, sous la direction du gérant J.-C. Vanasse), selon le journal « L’étoile » de la Chambre de commerce Senior de Matane.

Le 3 mai 1926, le conseil du village de Saint-Jérôme de Matane dit oui au surfaçage du pavé du pont en bois de merisier.

Le 3 mai 1937, le conseil du village de Saint-Jérôme de Matane abroge le règlement de prohibition de vente d’alcool qui sera soumis à l’approbation des électeurs-propriétaires le 21 juin et qui sera alors approuvé.

Le 3 mai 1943, le photographe Victor Sirois prend des photos de l’inondation provoquée par la rivière Matane.

L’avenue Desjardins, avec l’arboriduc, aussi connu sous le nom de « dalle humide » ou « floom » de la Hammermill Paper, lors de l’inondation. Archives Société d’histoire et généalogie de Matane – Studio Victor Sirois

Le 3 mai 1943, la Ville de Matane adresse une requête au Chemin de fer Canada & Gulf Railways de faire cesser le stationnement des trains sur les passages à niveau des rues Saint-Jean, Saint-Pierre et Saint-Christophe. – Elle donne son appui au concours d’embellissement de la ville du Syndicat d’initiative de la Gaspésie. – Elle adresse une requête au ministre de la Voirie pour compléter le plus tôt possible le chemin Métis-Matane. – Elle nomme Pierre Thibault, jusqu’alors contremaître d’aqueduc, surintendant général de la ville au salaire mensuel de 100 $. – Elle achète un camion d’occasion, de 1 tonne Dodge 1940, pour usage général (c’est le premier camion).

Le 3 mai 1947, fondation de la compagnie industrielle de Matane (planage de bois), selon le journal « L’étoile » de la Chambre de commerce Senior de Matane.

Le 3 mai 1948, la Ville de Matane accepte le bornage des rues de la ville par l’arpenteur-géomètre Léo Doyon en vue de la révision cadastrale. – Elle décide du prolongement de la rue Étienne-Gagnon à l’ouest de l’avenue Fraser jusqu’à la falaise. –  Elle adopte le règlement numéro 215 pour prolonger la rue Édouard VIII (future rue avenue Desjardins) au coût de 95 000 $, le gouvernement provincial en assumant la moitié. – La Municipalité opte pour la fermeture des magasins jusqu’à midi, au lieu de 10h, les jours fériés. – Elle adresse une requête au gouvernement provincial pour le repeinturage du pont Bergeron en fer. – Elle adopte le règlement numéro 218 pour donner leur nom aux rues Druillettes, Saint-Sacrement, Fournier, McKinnon, Étienne-Gagnon, Saint-Bernard, Thibault, Saint-Rédempteur, Bouffard, Dionne, Levasseur, Pelletier et Lacroix.

Le 3 mai 1954, fondation d’A. Gagnon & Fils (monuments funéraires en fibre de verre et atelier de peinture), selon le journal « L’étoile » de la Chambre de commerce Senior de Matane.

Le 3 mai 1957, naissance à Matane d’Alain Côté. En 1990, le Centre sportif prendra le nom de ce hockeyeur professionnel. Les deux modules sont pleinement utilisés, particulièrement en saison hivernale.

Le 3 mai 1965, trois Matanais, âgés de 22, 23, et 25 ans, perdent la vie dans un accident de la route à Métis-sur-Mer.

Le 3 mai 1968, la Commission scolaire régionale des Monts accorde à la compagnie Jasmin Mont-Royal Saint-Hilaire, de Montréal, un contrat de 4,3 millions de dollars pour la construction de la polyvalente de Matane.

Le 3 mai 1977, le CLSC de Matane obtient son indépendance envers l’hôpital.

Le 3 mai 1978, les Moose fêtent leur 10e anniversaire.

Le 3 mai 1989, depuis quelques jours, on s’est attaqué à la démolition de l’Hôtel Deroy de trois étages et de 90 pieds de long sur la rue Saint-Pierre à Matane, une autre des « institutions » de la ville de Matane. Le propriétaire, Donald Desrosiers, conserve la partie du bar qui donne sur la rue Saint-Georges, la transformera pour en faire un bar chic et y accueillera des artistes, chanteurs et musiciens. Le bar sera prolongé de 25 pieds et l’autre partie du terrain, vers la rue Saint-Pierre, sera aménagée en terrasse d’une capacité d’une quarantaine de personnes. M. Desrosiers précise que l’endroit aura un tout nouvel aspect et qu’il contribuera à la revitalisation du centre-ville. Il s’agit d’un investissement du plus de 100 000 $. L’hôtel Deroy était autrefois connu sous le nom d’hôtel Pineault, d’après son fondateur, Louis Pineault. Il fut acquis par le gendre du fondateur, M. Édouard Deroy qui l’exploita jusqu’en 1967. La construction de l’hôtel avait coïncidé, peut-on lire dans l’« Histoire du Matane », avec l’ouverture du chemin de fer Mont-Joli/Matane. Sa capacité originelle de 10 chambres fut portée plus tard à 32. L’établissement avait une réputation de pension de famille, une formule qui n’a plus guère de faveur aujourd’hui. Pendant un certain temps, le service d’autobus y avait son terminus.

L’Hôtel Deroy, peu avant sa démolition. Photo : Romain Pelletier

Le 3 mai 1992, La Popote collective est inaugurée après-midi dans ses nouveaux locaux, situés au premier étage de l’ancien magasin Sports Expert, sur l’avenue Saint-Jérôme à Matane. La coupe du traditionnel ruban de ce centre de récupération alimentaire où les participants préparent ensemble des repas se fait en présence, entre autres, de la présidente du conseil d’administration, Carolle Ouellet, de la directrice, Pauline Harrisson, d’Alain Morneau du Club Rotary et de Liane Bélanger. Le curé Arthur Leclerc bénit les lieux. Actuellement, la Popote dessert plus de 80 personnes, soit environ 16 groupes de cinq. L’idée revient à Pauline Harrisson qui tenait à créer une ressource pour aider les gens en difficultés financières ou à faible revenu à s’alimenter à un prix moindre.

La présidente du conseil d’administration de La Popote collective, Carole Ouellet, la directrice, Pauline Harrisson, Alain Morneau du Club Rotary et Liane Bélanger, lors de la coupe du traditionnel ruban. Photo : Romain Pelletier

Le 3 mai 1993, la Ville de Matane accepte en principe de prendre le vieux port à sa charge une fois que des travaux estimés à 8 millions de dollars y auront été exécutés de façon à le restaurer ou à prévenir une plus grande détérioration.

Le 3 mai 1996, Louis-Philippe Cusson, Michelle Lepage, Jean Bouchard et Raymond Leblond du regroupement d’artistes Pière Opale proposent l’exposition « Sans thème, je t’aime » jusqu’au 31 mai, au BillBard, sur l’avenue Saint-Jérôme à Matane.

Les artistes de Pière Opale. Photo : Romain Pelletier

Le 3 mai 1998, quelque 400 personnes participent au brunch de la première Semaine de l’industrie de la confection, à la cafétéria de la Polyvalente de Matane. Cette activité s’inscrit dans le cadre de cette semaine qui se déroule jusqu’au 8 mai sous le thème : « Au bout du fil… nos emplois ». Il est d’ailleurs encore possible de visiter certaines des entreprises qui y participent. En plus de prendre part au brunch avec présentation des entreprises et défilé de vêtements, les convives ont pu entendre le ministre de l’Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie, Roger Bertrand, qui a versé 4 500 $ pour l’organisation de cette semaine spéciale.

Un des stands de l’exposition à la cafétéria de la Polyvalente, lors de la Semaine de l’industrie de la confection. Photo : Romain Pelletier

Le 3 mai 2002, le vétéran défenseur Bertrand Michaud de Mont-Joli, qui évoluait avec les Castors depuis deux ans, succède à Karl Goupil au poste d’instructeur-chef des Castors. Goupil verra dorénavant à la gestion de l’équipe de hockey.

Le 3 mai 2003, la municipalité de Saint-René-de-Matane annexe une partie du territoire de Saint-Jérôme-de-Matane.

Le 3 mai 2006, dans le cadre de son assemblée générale annuelle au Riôtel, le Centre local de développement de la MRC de Matane rend hommage à six jeunes entrepreneur-e-s qui assurent avec bric la relève au sein de l’entreprise familiale. Ce sont : Dominic Bouffard, président-directeur général d’Acier Bouffard de Matane Sanitaire et du Centre de tri Bouffard; Gaétan Bouffard, président et directeur général du Centre du camion Bouffard; Enrico et Luca Carpinteri qui occupent respectivement les fonctions de directeur général et de directeur administratif des Cuisines gaspésiennes; Claudie Fillion de la Bergerie du Loup à Baie-des-Sables; et finalement, Karine Gagnon des Assurances Jean-Guy Gagnon et Fille.

Le 3 mai 2007, lancement de la campagne de sécurité routière « À Matane, en mai, on lève le pied! » Les patrouilleurs de la Sûreté du Québec interceptent les conducteurs pour excès de vitesse. Plus nombreux qu’à l’habitude, les policiers, dont Mireille Verret et Hélène Pelletier, se concentrent aux heures et aux endroits les plus souvent cités par les citoyens.

Se faire intercepter pour excès de vitesse par la Sûreté du Québec peut coûter très cher. Photo : Romain Pelletier

Le 3 mai 2010, rien ne va plus au conseil municipal de Saint-René-de-Matane. La séance tourne au vinaigre. Une centaine de personnes se bousculent pour entrer dans la salle qui ne peut qu’en accueillir une trentaine. Appelée, la Sûreté du Québec assure la sécurité des certains élus et la séance est reportée au 10 mai, cette fois dans la salle du Club des 50 ans et plus, sous haute surveillance policière.

Le 3 mai 2017, concert de fin d’année de l’École de musique à la salle Lucien-Bellemare du Cégep de Matane.

Le 3 mai 2018, quatre auteurs et une autrice de la Matanie participent jusqu’à demain au 8e Salon des mots de la Matapédia à Sayabec. Ce sont : Gérald Tremblay, Louis Blanchette, Arianne Pearson, Berthier Pearson et Jean Bouchard. Ils présentent respectivement leurs livres : « L’enfant-salamandre », « Disparus en mer », « L’autre… », « La forêt secrète de Léa » et « Je thème pour mieux t’aimer ». L’événement accueille près de 1 500 personnes.

Les auteurs et l’autrice d’ici à Sayabec. Photo : Romain Pelletier