Éphémérides du 3 novembre : le Canadien National achète des chemins de fer et COGEMA en 2008

Le traversier-rail « Georges-Alexandre-Lebel » de COGEMA fait partie de la transaction. Photo : Romain Pelletier

Le 3 novembre 2008, les Chemins de fer nationaux du Canada (CN) annoncent qu’ils achètent l’Ottawa Central Railway (OCRR) et ses sociétés sœurs Chemin de fer de la Matapédia et du Golfe (CFMG), la Compagnie de gestion de Matane (COGEMA) et le Chemin de fer de la côte est du Nouveau-Brunswick (NBEC) pour 49,8 millions $ de la Société des chemins de fer du Québec.

Les lignes ferroviaires rachetées seront réintégrées dans le réseau du CN sans changements importants, si ce n’est l’introduction de locomotives et de matériel roulant du CN dans l’exploitation des trains. Le CN mentionne également avoir investi d’importantes améliorations dans le réseau ferroviaire pour un entretien exceptionnel.

Pour éviter que la juridiction fédérale s’impose sur le Saint-Laurent, le transport entre les deux rives, à partir du quai de Matane vers les quais désignés de la Côte-Nord, est confié légalement à la Compagnie de gestion de Matane, une compagnie à charte provinciale.

Selon l’historien Louis Blanchette qui a amplement écrit sur l’histoire de COGEMA, il semble bien que la question juridique qui avait mis tant de temps à se résoudre entre 1972 et 1975 semble avoir été ignorée.

Le chemin de fer dans le secteur de Baie-des-Sables. Photo : Romain Pelletier

Autres éphémérides

Le 3 novembre 1736, le capitaine Joseph D’amours de Freneuse fait naufrage à la pointe sud de l’île d’Anticosti. Il avait alors survécu avec quelques autres personnes. Un monument à Grosses-Roches signe son décès le 16 février 1939.

Le 3 novembre 1892, Louis-Félix Pinault est élu député de Matane lors d’une élection partielle provoquée par la démission du député conservateur Edmund James Flynn.

Le 3 novembre 1907, bénédiction des trois cloches de l’église Saint-Jérôme par Mgr André-Albert Blais.

Le 3 novembre 1911, verbalisation d’un chemin de front du rang 5 du canton Saint-Denis à Saint-Adelme débutant dans la ligne entre Baptiste Raymond et Bélonie Simard et allant vers l’ouest jusqu’à la ligne de Saint-Luc. Fait et signé par Théodore Ouellet.

Le 3 novembre 1930, le curé de Sainte-Félicité, l’abbé J.-A. D’Amours, bénit le nouveau cimetière.

Le 3 novembre 1931, Adélard Saint-Gelais cesse d’être le maître de poste du bureau de Ruisseau-à-Sem. Il l’était depuis le 25 août 1931. Mme Alphonse Saint-Gelais assure la relève jusqu’au 22 avril 1936.

Le 3 novembre 1933, Pierre Chassé devient le maître de poste du bureau de Saint-René-de-Matane. Il le sera jusqu’au 22 janvier 1940. Ce bureau a été ouvert sous le nom Canton-Tessier le 5 avril 1932.

Le 3 novembre 1942, la Ville de Matane accepte la démission de Jeannette Piuze au poste de commis et engage Rachel Gagnon pour lui succéder.

Le 3 novembre 1948, requête présentée à Mgr Georges Courchesne pour l’érection canonique de la paroisse Saint-Rédempteur. Après les procédures suivies et l’érection canonique décrétée, le desservant, Zénon-Soucy, devient curé de la paroisse, qui à 1’avenir, devait être désignée sous le vocable du Très-Saint-Rédempteur de Matane.

Le 3 novembre 1952, la Ville de Matane adresse une requête au gouvernement provincial pour le respect de la loi des liqueurs à Matane vu les « plaintes des éminents chefs de la hiérarchie catholique » au sujet des « scènes disgracieuses et parfois immorales dans des établissements où de jeunes filles servent des liqueurs alcooliques ».

Le 3 novembre 1958, la Ville de Matane achète un camion Sicard T-50 avec gratte pour entretien des rues l’hiver. – Elle engage Albert Dubé comme constable. – Elle dépose une requête au gouvernement provincial pour la construction d’un mur de protection du nouveau pont sur la rivière (nommé Paul-Sauvé, aujourd’hui pont Marie-Marsolet).

Le 3 novembre 1968, le président national des Jeunes Chambres, Jean-Marie Beaulieu, séjourne à Matane.

Le 3 novembre 1980, la Société de développement de l’entreprise québécoise (SODEQ) de l’est du Québec vient d’investir 20 000 $ sous forme de capital-actions dans la Meublerie Pic-Bois, installée depuis la fin de l’été dans le parc industriel de Matane. Depuis nombre d’années, l’immeuble est occupé par les Ateliers Léopold-Desrosiers.

Le 3 novembre 1981, entrée en ondes de l’émetteur de Télé-Québec sur le Mont-Comi.

Le 3 novembre 1982, mauvaise nouvelle pour les actionnaires de la nouvelle Société d’entraide économique de Matane : aucun intérêt ne sera versé sur le capital social pour l’année 1981-1982. Une consolation : leurs actions passent de 5 $ à 5,55 $. Quant à leur société, elle est consolidée et repart à neuf.

Le 3 novembre 1991, le curé de l’église Saint-Jérôme, Arthur Leclerc, bénit parvis de l’église de Matane. La présidente de la fabrique, Aldéa Trois, coupe le ruban. Les travaux ont coûté 7 000 $.

Le 3 novembre 1997, les téléphones cellulaires sont de plus en plus portables, mais sont loin d’offrir toutes les possibilités d’aujourd’hui, comme un appareil-photo ou la vidéo.

Trois téléphones cellulaires de cette époque. Photo : Romain Pelletier

Le 3 novembre 2005, l’immeuble qui abritait autrefois l’épicerie-boucherie Audet et Fils, puis le Comptoir du Tissus sur la rue Saint-Georges à Matane passe sous le pic du démolisseur. La pelle mécanique et des deux chargeuses n’ont mis que deux heures pour le jeter à terre. Propriétaires des lieux depuis plusieurs années, la maison funéraire Léon Sirois et fils l’a fait démolir en raison de sa détérioration.

Le 3 novembre 2005, l’ancienne épicerie-boucherie Audet et Fils sur la rue Saint-Georges à Matane ne sera bientôt plus qu’un souvenir. Photo : Romain Pelletier

Le 3 novembre 2010, à la microbrasserie La Fabrique. le Centre local de développement (CLD) remet à 15 entreprises d’entreprise sociale de la MRC de Matane un certificat attestant leur allégeance aux principes «Entreprises de valeurs  Bas-Saint-Laurent – pour des communautés solidaires et durables». Celles-ci génèrent 360 emplois et un chiffre d’affaires annuel de 9 millions $.

Le président du CLD Pierre Thibodeau, en compagnie des représentants des 15 organismes : Christine Fortin (École de musique), Jean-François Caron (Ateliers Léopold-Desrosiers) Denyse Langlois (Coop Solidarité santé des gens d’ici, Martine Dubé (Centre d’entraide Les Méchins), Christian Gionest (Services à domicile), Geneviève Coll (La Cuisine collective), Marie Fortin (La CoMode Verte), Paul Gauthier et Anne Dionne (Kaméléart), Mylène Fortin (Théâtre des Grands Vents), Ginette Alix (agente de développement CLD), Gilles Arteau (Espace F), Brigitte Desrosiers (Centre de la petite enfance), Hélène Gagné (directrice générale du CLD), Mario Hamilton (conseiller municipal), Isabelle Paquet (Atelier Grand Fleuve), Yvon Dufour (Coop Solidarité), Jean-Pierre Boutin (Coop Le Cabestan), Chantal Poirier (Galerie d’art de Matane) et Josée Le François (Maison J-Arthur-Desjardins). Photo : Romain Pelletier

Le 3 novembre 2012, construction d’un immeuble pour personnes âgées et retraitées sur la rue principale à Baie-des-Sable près de l’église.

Le 3 novembre 2012, le transporteur Orléans offre l’accès wi-fi à bord de ses autocars.

Le 3 novembre 2013, l’ancien conseiller municipal Jérôme Landry est élu maire de Matane avec presque 43 % des suffrages. Il l’emporte avec 2 269 voix, soit 339 de plus que sa principale rivale France Caron qui en récolte 1 930. Steven Grant obtient quant à lui 744 voix tandis que Stéfany Pelletier en a 345. Pour se présenter à la mairie, M. Landry a dû démissionner de son poste de directeur de la Corporation de gestion récréotouristique de Matane, un organisme financé par la Ville. Auparavant, il était conseiller en formation et a été membre du conseil municipal de Matane durant deux mandats. Ancien candidat du Parti conservateur, il a misé sur l’économie durant sa campagne.

L’ex-maire de Matane, Claude Canuel qui ne s’était pas représenté avec le nouvel élu, Jérôme Landry, dans la salle civique de l’hôtel de ville. Photo : Romain Pelletier

Le 3 novembre 2015, l’École de musique de Matane présente les Jeunesses Musicales avec l’opéra « Roméo et Juliette » à la salle Lucien-Bellemare du Cégep.

Le 3 novembre 2017, au Salon du livre de Rimouski, l’auteur et journaliste Richard Saindon propose son tout récent ouvrage : « Chronique du Bas-St-Laurent 1535-2017 ». Il a répertorié plus de 6 000 événements survenus dans le Bas-Saint-Laurent depuis le 29 août 1535. Il a retenu pour chaque journée un épisode important qui est détaillé et accompagné d’une illustration. Tous ces « petits événements », présentés sous forme d’éphémérides, rappellent les accomplissements, les faits tragiques, les personnages disparus ou encore les moments heureux qui tissent la trame du passé.

Le 3 novembre 2017, distribution gratuite du livre de Gilles Santerre intitulé « 50 ans 1967 à 2017 L’histoire de l’Association des directions d’établissement d’enseignement du Bas du Fleuve », à ses membres et à ses retraités, lors d’une rencontre sociale. Dans sa première partie, ce livre de 84 pages abondamment illustrécible l’évolution des structures de l’Association durant les 50 années qui ont suivi son incorporation le 13 novembre 1967. La seconde partie retrace les principaux événements qui ont marqué son parcours durant cette même période. L’auteur y fait ressortir l’engagement des administrateurs de l’Association et de ses membres en donnant la parole à ces gens mobilisés et en citant abondamment leurs réalisations, leurs communiqués, leurs nouvelles et des anecdotes provenant des archives de l’Association.