Éphémérides du 30 juin : une rue à Matane en mémoire de l’ex-député ministre Yves Bérubé en 2006

La femme d’Yves Bérubé, Francine Leroux, avec ses filles Dominique et Sylvie, ainsi que son petit fils Maximilien. Photo : Collection Romain Pelletier

Le 30 juin 2006, à la suggestion de citoyens, la Ville de Matane honore la mémoire de l’ex-député-ministre du Parti québécois, Yves Bérubé, en nommant l’ancienne rue des Goélands à son nom. Ce sera chose faite le 20 novembre.

Sa femme, Francine Leroux, dévoile la plaque de cette voie de circulation officiellement, à l’hôtel de ville. Elle le fait devant ses filles, Dominique et Sylvie, son petit fils Maximilien, d’anciens collaborateurs de M. Bérubé et de nombreux invités, dont Jean-Yves Roy, Matthias Rioux et Danielle Doyer.

Ardent promoteur de développement économique

Rappelant le souvenir de cet ardent promoteur de développement économique, la rue Yves-Bérubé ouvre sur l’usine Marmen qui fabrique des tours et des nacelles d’éoliennes, et Bois BSL planchers de bois franc. Elle mène aussi au nouveau lieu d’enfouissement technique.

Heureuse de cet hommage posthume à son ex-collègue, la cheffe de l’Opposition officielle à l’Assemblée nationale, Louise Harel, souligne le côté attendrissant du politicien avec son esprit de scientifique, tout en étant un grand humaniste.

Neuf ans en politique

Né à Montréal, le 28 mars 1940, Yves Bérubé est décédé à Montréal, le 5 décembre 1993, l’âge de 51 ans et 8 mois. Ingénieur minier de formation, il été élu député du Parti québécois dans Matane en 1976. Réélu en 1981. Il a occupé plusieurs ministères. Ne s’est pas représenté en 1985. Par la suite, il a oeuvré dans l’entreprise privée.

Autres éphémérides

Le 30 juin 1889, l’école paroissiale, tenue par les Soeurs du Bon-Pasteur depuis 1885, est remise aux commissaires d’écoles. Cette année, le pensionnat du couvent Bon-Pasteur compte cinq élèves.

Le 30 juin 1899, Mme Adèle Guay cesse d’être la maîtresse de poste à Petit-Matane. Elle occupait cette charge depuis 1er mars 1897.

Le 30 juin 1915, le curé acquitte le compte de 100 $ des Soeurs du Bon-Pasteur. Un geste de générosité qu’il renouvellera à l’avenir.

Le 30 juin 1918, la municipalité de Sainte-Félicité compte 1 822 citoyens.

Le 30 juin 1925, Lucien Gagnon se marie à Matane avec à Herméline Belley. Il a été professeur puis inspecteur d’écoles dans la région de Matane, au moins jusqu’en 1949.

Le 30 juin 1926, Joseph Banville termine comme gardien du phare de Matane. Il était en poste depuis le 1er février 1897.

Le 30 juin 1933, la poétesse Marie Ratté de Baie-des-Sables obtient le prix d’officier de l’Ordre universel du mérite, basé à Genève. Ses deux oeuvres littéraires sont : Au temps des violettes (poésies en 1928) et Le fils de Mammon (roman en 1939).

Coupure de presse de La Voix de Matane rapportant l’incendie de la scierie de Moïse Ross, le 30 juin 1950, à Saint-Adelme. Archives Société d’histoire et de généalogie de Matane

Le 30 juin 1955, soixante mille fidèles sont venus à Rimouski pour assister au grand Congrès eucharistique diocésain qui se tient jusqu’au 2 juillet.

Le 30 juin 1965, réunion des membres de toutes les organisations de la paroisse de Saint-Adelme pour former un comité de loisirs.

Le 30 juin 1966, le Bureau d’aménagement de l’Est du Québec (BAEQ) dépose son plan de développement qui préconise la fermeture de plus de 80 villages du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. Dix seront effectivement fermés.

Le 30 juin 1970, pour la modique somme de 1 $ et autres bonnes considérations, les Clercs de Saint-Viateur vendent au Cégep de Matane le collège, la résidence des étudiantes et le terrain de 4 500 000 pieds carrés.

Le 30 juin 1972, les Soeurs du Bon-Pasteur quittent l’École Normale. Jusque-là, elles louaient quelques locaux.

Le 30 juin 1978, fermeture du couvent à Saint-Adelme. Quatre religieuses l’avaient fondé en juillet 1958.

Le 30 juin 1989, fin de l’exposition de photos du photographe Victor Sirois à Place Centre Ville par la Corporation PHOS. Elle avait débuté le 12 mai.

Le 30 juin 2009, le cordonnier Michel Thibault, après avoir pratiqué ce métier pendant 50 ans, ferme sa cordonnerie sur la rue Bergeron à Matane. Photo : Collection Romain Pelletier