
Le 5 octobre 1942, la presse relate la disparition d’un avion de type bombardier « Hudson », la veille en face de Matane. Occupé par quatre Américains, il effectuait un vol de reconnaissance au-dessus du fleuve Saint-Laurent.
Quelques jours plus tard, le journal « Progrès du Golfe », de Rimouski, rapporte en détail cet étrange et tragique accident, écrit Louis Blanchette dans son ouvrage « La tradition maritime de Matane (1534-1984) ».
Aucune trace n’a été relevée
Voici le texte : « Aucune trace n’a été relevée du présumé bombardier Hudson qui serait tombé dans le fleuve à deux milles en face du quai de Matane vers six heures dimanche soir. Les recherches poursuivies durant six heures consécutives, par un bateau monté par des officiers de la Gendarmerie royale canadienne, n’ont permis de trouver aucun vestige de l’appareil ou de ses occupants.
“ Pas même une tache d’huile n’a été aperçue ” a déclaré le capitaine du vaisseau. On en est presque à se demander si l’accident eut vraiment lieu, bien que des témoignages formels aient été donnés par plusieurs personnes dignes de foi. Deux jeunes gens, en particulier, ont affirmé avoir vu le gros appareil plonger, puis reparaître “ comme une balle , ensuite, avant de disparaître sous les eaux.
Quelques rares personnes ont été témoins de l’accident qui se serait produit à un mille de la grève, en face du quai de Matane. En même temps que l’appareil qui aurait reparu à la surface à trois reprises successives pour disparaître ensuite définitivement. Tout ceci s’était passé en l’espace de quelques minutes. Les témoins ont rapporté avoir vu des taches noires à la surface à la suite du plongeon de l’avion. On a prétendu qu’il s’agissait des survivants, lesquels auraient réussi à sortir de l’appareil en détresse. Ces taches auraient disparu peu après la disparition de l’avion lui-même. La nouvelle de l’accident se répandit rapidement dans Matane et la région. Les autorités de l’aéroport de Mont-Joli furent averties presque immédiatement et les recherches commencèrent.
“ Deux avions se mirent à survoler l’endroit présumé de la tragédie et poursuivirent cette tâche jusqu’à l’obscurité complète. Un bateau muni de réflecteurs puissants a fait également des recherches qui se poursuivirent durant toute la nuit. Le lendemain matin les recherches ont repris par des avions mais il semble que l’on ait pas encore trouvé la trace des victimes ou de l’avion. La Gendarmerie royale du Canada a collaboré aux recherches qui se sont poursuivies sans relâche. On a émis l’opinion qu’il s’agissait d’un bombardier « Hudson » occupé par quatre aviateurs américains, membres du C.A.R.C., dit-on.”
Autres éphémérides
Le 5 octobre 1872, Mgr Jean Langevin autorise la réparation du presbytère-sacristie de Sainte-Félicité.
Le 5 octobre 1890, de Rimouski, Arthur Buies écrit à Honoré Mercier : « …les terres du comté de Matane sont remarquablement belles et charment par leur apparence de fertilité les yeux du voyageur ».
Le 5 octobre 1902, le conseil du village de Saint-Jérôme de Matane dit oui à l’ouverture de la rue de Ernest Pelletier. De plus, il adopte un règlement rendant obligatoire l’installation d’une cheminée pour chaque maison.
Le 5 octobre 1906, l’ancienne mission du canton Saint-Denis (Saint-Adelme) est rattachée à Sainte-Félicité.
Le 5 octobre 1910 en après-midi, le juge A.-P. Garon condamne un dénommé Levasseur à deux ans de pénitencier pour avoir tué d’un coup de planche, Arthur St-Laurent, le 18 septembre, à Saint-Ulric. Me P.-E. Gagnon, avocat, de Matane, représente l’accusé.La victime, après avoir pris son souper, quitta bien à jeun la maison paternelle pour faire une promenade au village. Rendu en face du magasin d’Edmond Ouellet, il rencontra deux jeunes gens en état d’ivresse très prononcé. L’un deux dit au jeune St-Laurent d’aller se coucher et en même temps, il le frappa d’un de coup poing, qui lui fit faire un mouvement en arrière. La victime en se baissant pour ramasser sa casquette qui était tombée, reçut du même individu un violent coup de planche. Le pauvre St-Laurent tomba, privé de connaissance. Aussitôt, les voisins accoururent et transportèrent la victime chez son père, M. Alexandre Saint-Laurent. Le curé et le médecin furent mandés immédiatement. M. le curé, lui administra les derniers sacrements et le médecin lui prodigua ses meilleurs soins. C’est un nommé Levasseur qui a commis cet acte brutal, et l’assaillant a été de suite mis en arrestation. Le jeune Saint-Laurent est mort, vendredi soir, à 5 heures.
Le 5 octobre 1914, vente de routes entre 15 $ et 38,50 $ à Saint-Léandre.
Le 5 octobre 1934, le conseil du village de Saint-Jérôme de Matane contribution la moitié du coût d’érection d’une croix devant le couvent Bon-Pasteur en souvenir de Jacques-Cartier.
Le 5 octobre 1936, le conseil du village de Saint-Jérôme de Matane adresse une requête au député Onésime Gagnon pour le gouvernement provincial en vue de l’établissement d’une « prison de comté » (sic) et de la Cour supérieure à Matane.
Le 5 octobre 1942, selon le journal « La Patrie », Matane ne respecte pas les consignes d’obscurcissement ordonnées par Ottawa. Les gens ne semblent pas les prendre au sérieux et trouvent l’affaire plutôt drôle. Mêle le phare et les bouées sont illuminés.

Le 5 octobre 1946, René Lapointe et Roger Bergeron fondent la Compagnie de radiodiffusion de Matane limitée dont l’objectif est d’ouvrir une station de radio à Matane.
Le 5 octobre 1951, assemblée des directeurs de la Chambre de Commerce de Matane tenue à l’hôtel de ville de Matane. Arthur Fradette et J.-Armand Gauvin sont félicités et remerciés pour avoir si bien représentés la Chambre au congrès provincial. Au nombre de résolutions adoptées par les congressistes figure celle de la Chambre de Gaspé-Nord relativement à la construction d’un chemin de fer de Matane à Gaspé via Sainte-Anne-des-Monts.
Le 5 octobre 1952, dernière de trois représentations du spectacle de vaudeville « Hit of Broadway Parade » à Matane grâce à la Chambre de commerce.
Le 5 octobre 1957, le journal « La Voix de Matane » est acheté par « La Voix gaspésienne », selon le journal « L’étoile » de la Chambre de commerce senior de Matane.
Le 5 octobre 1959, à l’hôpital de Matane, ouverture officielle de l’École des gardes-malades auxiliaires qui fonctionnera jusqu’en 1967.
Le 5 octobre 1964, Jacques Bernier du Parti libéral est élu député de Matane à Québec lors d’une élection partielle. Né à Matane, le 1er juillet 1928, il est le fils d’Omer Bernier, mesureur licencié et d’Isabelle Forrest. Il a fait ses études au Couvent Bon-Pasteur. Il a collaboré à l’hebdomadaire local et a été directeur des nouvelles à la station radiophonique CKBL, de Matane de 1949 à 1951. Par la suite, il est devenu assureur-vie de 1953 à 1957, puis courtier d’assurances jusqu’au 5 juin 1964. Jacques Bernier ne s’est pas représenté à l’élection générale de 1966.

Le 5 octobre 1977, acquisition d’un terrain de plus de 400 000 pieds carrés de Mme Louis-Philippe Tremblay dans le secteur de l’avenue Desjardins. Il servira à l’agrandissement du Parc de roulottes.
Le 5 octobre 1980, pour contrer les pressions de la Ville de Matane qui souhaite obtenir le projet de papeterie accordé à Causapscal, des centaines de personnes réunies à Lac-au-Saumon mettent sur pied le Ralliement populaire pour la papeterie dans la vallée de la Matapédia.
Le 5 octobre 1994, importants travaux effectués par la Ville de Matane dans la côte de l’avenue Saint-Rédempteur.
Le 5 octobre 1996, décès d’Albert-B. Lavoie, un des fondateurs de l’Harmonie de Matane. Né le 7 mai 1915.

Le 5 octobre 2011, le chef de la Coalition pour l’avenir du Québec, François Legault, est accueilli à la salle civique de hôtel de ville de Matane.