Éphémérides du 7 juin : l’ancien hôpital de Matane devient la Maison de la Providence en 1951

La Maison de la Providence était située sur les terrains des Galeries du Vieux Port. Premier hôtel Belle Plage. Premier hôpital de Matane. Démolition en 1970. Archives Société d’histoire et de généalogie de Matane

Le 7 juin 1951, le journal La Voix de Matane annonce en première page que l’ancien hôpital est transformé en hospice et Maison de la Providence. Celle-ci le demeurera jusqu’à l’ouverture du Foyer d’accueil le 10 décembre 1969.

La ville de Matane et la région du Bas-Saint-Laurent viennent de s’enrichir d’une nouvelle institution de bienfaisance. Le désir de feu Son Excellence Monseigneur Georges Courchesne, archevêque de Rimouski, se réalise et l’ancien hôpital de Matane et l’ancien Hôtel Belle Plage se transforme en hospice pour vieillards.

Grâce à la coopération du gouvernement provincial, de la communauté des Soeurs Dominicaines et de la communauté des Soeurs de la Charité, la Maison de la Providence offre maintenant aux vieillards un gîte permanent où ils trouveront logement et secours pour les dernières années de leur vie.

Fruit de la loyale coopération entre l’Église et l’État

Cette initiative est le fruit de la loyale coopération entre l’Église et l’État et elle rendra à la population de Matane et à la population de toute la Gaspésie, des services de la plus hante valeur.

Le jour même de la conflagration qui a détruit une partie de la ville de Rimouski, soit le 6 mai 1950, les pensionnaires de l’hospice de cette ville furent évacués et transportés dans divers établissements de la région.

À ce moment, l’ancien hôpital Saint-Rédempteur que les RR. SS. Dominicaines avaient laissé pour occuper leur nouvel hôpital se trouvait vacant. Elles offrirent d’y héberger les malheureux sinistrés et les RR. SS. de la Charité, qui les avaient sous leurs soins à Rimouski, les suivirent à Matane. La ville de Matane et quelques généreux citoyens meubleront l’établissement qui, aujourd’hui, grâce à la coopération du gouvernement provincial, est devenu l’hospice diocésain pour vieillards.

La manchette de l’hebdomadaire La Voix de Matane du 7 juin 1951. Archives Société d’histoire et de généalogie de Matane

Autres éphémérides

Le 7 juin 1851, la poste régulière se rend pour la première fois à Matane, une fois la semaine le vendredi, grâce à l’ouverture du chemin à l’est de Métis.

Le 7 juin 1869, Mgr Jean Langevin, premier évêque de Rimouski, fait sa première visite pastorale à Sainte-Félicité qui compte 1 109 âmes.

Le 7 juin 1925, première messe de Mgr Antoine Gagnon.

Le 7 juin 1927, Jules-A. Brillant fait changer la raison sociale de la compagnie Cie de téléphone Matane et Gaspé qui devient la Corporation de téléphone et de valeurs d’utilités publiques (Quebec-Telephone and Public Service Securities Corporation). Puis la Corporation de téléphone et de pouvoir de Québec, ancêtre de Québec-Téléphone.

Le 7 juin 1931, un groupe de vétérans de la Première Guerre mondiale des comtés de Rimouski, Matane et Témiscouata fondent à Rimouski la Filiale no 36 Joseph-Kaeble de la Légion royale canadienne.

Le 7 juin 1931, une cinquantaine de familles envoient à l’évêque une requête pour demander que la mission de Saint-Adelme soit érigée en paroisse canonique, vu que dans ses limites, il y a 220 lots de 4 acres par 28 acres de profondeur dont 192 sont concédés, et qu’il y a actuellement une population de 52 familles, formant une population d’environ 300 âmes; vu qu’une expansion lente, mais sûre, sur un sol fertile dont la conformation rend toute culture facile et l’étendue sans pente, laquelle, avec une organisation civile et canonique, assurera l’existence et le développement d’une belle paroisse agricole du diocèse. La requête fut signée par les 50 pères de famille, francs tenanciers de la mission.

Le 7 juin 1982, à la cathédrale de Rimouski, plus de 1 500 personnes rendent un dernier hommage à Mgr Charles-Eugène Parent.

Le 7 juin 1992, cinq mille personnes se réunissent au Colisée de Rimouski pour souligner les 125 ans du diocèse de Rimouski.

Le 7 juin 2004, près de l’hôtel de ville de Matane, de 250 à 300 personnes manifestent leur opposition au projet d’aménagement d’un dépotoir à Matane-sur-Mer, même s’il n’accueillait qu’une seule MRC et la Ville de Matane. Les manifestants ont par la suite envahi la salle civique pour bien marquer leur détermination à « sortir les vidanges » de la ville. Le matin même, la Ville de Matane avait annoncé son intention d’aller de l’avant.

De 250 à 300 personnes manifestent leur opposition au projet d’aménagement d’un dépotoir à Matane-sur-Mer. Photo Collection Romain Pelletier