Éphémérides du 9 septembre : Claude Carrier vend en 2002 son supermarché au à Provigo qui en fera un MAXI

L’homme d’affaires Claude Carrier dans son supermarché qu’il vient de vendre en 2002 pour faire place à un MAXI. Photo : Collection Romain Pelletier

Le 9 septembre 2002, Claude Carrier, « l’imbattable de I’alimentation » vend son supermarché de Promenade du Saint-Laurent au groupe Provigo. Il en était propriétaire depuis mars 1991 et y avait investi quelque 5 millions $.

Selon M. Carrier, Provigo transformera le supermarché en Maxi tant à l’intérieur qu‘à l’extérieur avec les couleurs bleu et jaune. 

Début des travaux lundi

Réalisés au coût de 4 millions, les travaux doivent débuter le lundi 16 septembre et prendre fin à Noël.

La mission de Maxi : offrir aux consommateurs le panier d’alimentation le moins cher, grâce à des bas prix, jour après jour.

Claude Carrier dit qu’il cherchait à vendre son commerce avant même l’implantation du IGA en mars. La guerre de prix qui a suivi l’a amené à accélérer les procédures. Il a quitté le 5 septembre après s’être entendu avec le syndicat et ses 65 syndiqués pour une convention de travail d’une durée de six ans.

Autres éphémérides

Le 9 septembre 1833, l’arpenteur Joseph Hamel et trois guides autochtones quittent Matane; ils prennent plus de cinq jours avant d’atteindre le lac Matapédia. Ils descendent d’abord la rivière Matane sur quelques milles, font ensuite du portage, gagnent la rivière Pi-jidets (Petchedetz) et font encore une fois du portage avant d’atteindre le lac Awagantsits (lac du Portage). Hamel décrit ainsi ce lac : « le lac Awagantsits (lac du Portage) court Sud Sud-Est et mesure sur cette course environ 2 milles sur 34 de milles de large. La course générale du Portage est de l’Ouest au Sud-Ouest, le terrain est de qualité supérieure, et assez aisé à défricher; il est assez plan, à l’exception de quelques monticules de grès et de Poudingue de grès et de pierre à chaux; le bois est un mélange d’érables, merisiers, bouleaux, sapins, cormiers et épinettes propres à faire des bois de sciage, et des frênes dans les fonds. Le sol est de terre à grain, mélangée de petits gravois, mais en petite quantité.

En sortant du lac, ils entrèrent dans une petite rivière qui porte le nom du lac; les embarras qu’on y trouve la rendent très difficile à passer en canot; c’est pourquoi on fut obligé de faire un portage de dix chaînes que l’on trouva plaqué d’ancienne date, mais qui ne parait pas avoir été fréquenté de longtemps. Dans le cours de la matinée, nous passames trois autres lacs, dont le premier le lac Chaud, profond de 6 % brasses d’eau, mesure 36 chaînes sur 30; le deuxième (la partie supérieure du lac Towago) est plat, rempli de joncs et mesure 25 chaînes quarrées. Il se communique au 3e (le lac Towago) par un canal de huit chaines sans obstructions. Ce dernier mesure 50 chaines sur 40, et a deux brasses d’eau de profondeur. À midi et un quart, nous entrâmes dans la décharge (la rivière Awagantsits ou ruisseau Sableux) du dernier lac, laquelle est profonde de 6 à 10 pieds, mais obstruée de place en place par des arbres dont il nous fallut couper plusieurs pour passer; elle a environ une chaine de large, mais elle est si tortueuse que dans neuf milles de distance que nous descendimes dans l’après-midi, à peine compta-t-on trois milles de différence de latitude ».

Le 9 septembre 1891, naissance d’Eutache Langis, originaire du Bic qui a consacré en tant que médecin une cinquantaine d’années au service de la population de Matane. Décédé le 21 février 1971.

Le 9 septembre 1895, le conseil municipal de Sainte-Félicité adopte un règlement prohibant le travail, le dimanche, dans tous les cas prévus par la loi de l’Église, sous peine d’amende.

Le 9 septembre 1912, le village de Saint-Jérôme de Matane adresse une requête au ministre des chemins de fer et des postes de maintenir en hiver le service de train Océan Limitée. Il désigne des arrondissements. Partie Nord-Ouest : de la rivière jusqu’à la rue Saint-Pierre compris. Partie Sud-Ouest : du côté sud de la rue Saint-Pierre à la limite sud du village. Partie Sud-Sud-Est de la rivière: l’est de la rivière.

Le 9 septembre 1918, décès à l’âge de 66 ans de Donat Caron, député libéral de Matane de 1899 à 1918. Il est considéré comme le véritable premier député de Matane, puisqu’il a été de toutes les causes, batailles et projets de développement pendant près de vingt ans. Résident du comté, il a donné à sa fonction de député ses meilleures énergies. Un fait mérite d’être souligné : dans toute l’histoire du comté de Matane, il a été le seul député à avoir été élu sans opposition par acclamation et par surcroît, à deux reprises (en 1900 et en 1904). Il a déployé beaucoup d’énergie dans plusieurs projets de développement, s’est impliqué dans des dossiers comme la construction du chemin de fer entre Mont-Joli et Matane, et il a été également, en 1911, l’un des promoteurs et actionnaires de la Compagnie Péninsulaire Limitée, laquelle, malgré de grandes ambitions, il n’a réussit qu’à établir une imprimerie à Matane et publier le journal « Le Cri de l’Est ».

Le 9 septembre 1929, pontage en bois du chemin du Grand-Détour par la scierie Price Brothers sur 150 pieds vers le sud. 

Le 9 septembre 1931, Joseph Harrison devient maître de poste à Sainte-Félicité Ouest. Il le sera jusqu’au 3 août 1936.

Le 9 septembre 1933, ouverture d’un bureau de poste sous le nom de Saint-Adelme-de-Matane.

Le tout nouveau Hôtel Matane, situé sur l’avenue Saint-Jérôme, en septembre 1950. Il comptait 26 chambres, une salle à manger et un bar. Aujourd’hui, on retrouve à cet emplacement la Résidence des Bâtisseurs. Archives Société d’histoire et de généalogie de Matane – Collection La Voix gaspésienne

Le 9 septembre 1965, le journal « La Voix gaspésienne » publie le plan directeur qui dirigera l’aménagement urbain de Matane pendant 25 ans.

Le 9 septembre 1970, les élèves des écoles Nos 3 et 8 de Saint-Adelme sont regroupés dans les deux écoles du village.

Le 9 septembre 1982, élu le 15 novembre 1976, le député de Matane, Yves Bérubé, cesse d’être ministre délégué à l’Administration. Il l’était depuis le 30 avril 1981.

Des travailleurs à la Boulangerie Pelletier en septembre 1993. Soixante personnes perdront leur emploi lorsque le Groupe Multi-Marques la ferme en 1996. Photo : Collection Romain Pelletier
Comme on peut le constater, l’érosion des berges est un phénomène bien réel. Ici, la plage à l’arrière de l’hôtel Riôtel en septembre 1996 alors qu’on la nettoyait. Photo : Collection Romain Pelletier

Le 9 septembre 2006, l’auteur Josélito Michaud, originaire de Matane, tient une séance de dédicaces au Walmart pour son recueil de témoignages sur le deuil intitulé « Passages obligés ».

Le 9 septembre 2009, construction en cours du futur restaurant Saint-Hubert Express avec comptoir de commande rapide et salle à manger sans service aux tables, sur l’avenue du Phare Ouest, près du poste de la Sûreté du Québec. 

Le 9 septembre 2011, à l’instigation du Conseil de la culture du Bas-Saint-Laurent, les représentants de 19 musées et lieux d’interprétation fondent à Trois-Pistoles le Réseau muséal du Bas-Saint-Laurent.