Installations, vidéo, photos et captation sonore à Espaces F

« Maïkan a Tchin/Are you a Wolf? » de Kallima se termine aujourd’hui 17 h. Photo Romain Pelletier

Jusqu’au samedi 22 octobre, le centre d’artistes Espaces F de Matane propose gratuitement deux expositions dans ses salles du complexe culturel Joseph-Rouleau.

Il s’agit de l’installation et vidéo « Ça aurait la longueur d’un trait bleu » de Pierre Coric ainsi que l’installation poétique et vidéographique « Chemin du 3e rang du Bic » de Mériol Lehmann et d’Hélène Voyer.

« Maïkan a Tchin/Are you a Wolf?»

Quant à l’exposition de photos avec captation sonore « Maïkan a Tchin/Are you a Wolf? » de Kallima, elle prend fin aujourd’hui samedi à 17 h.

En place depuis le 20 septembre comme les deux autres, elle se présente comme la restitution d’une semaine passée à Schefferville-Matimekush-Lac-John, où la Néo-Matanaise débarque caméra et enregistreuse en main, sans plan, sans a priori, sinon d’y voir peut-être des loups.

Une des images captées par Kallima. Photo Romain Pelletier

« Ça aurait la longueur d’un trait bleu »

L’installation « Ça aurait la longueur d’un trait bleu » de Pierre Coric allie pilotage de cerf-volant, photographie, impression mécanique et assemblage textile. Une transcription au stylo d’une image vidéo est produite chaque jour de présentation.

L’artiste explique : « Un cerf-volant emporte une caméra et fait voler le regard pour montrer la mer depuis le ciel. Par la suite, une machine imprime l’image de cette étendue d’un trait de stylo “ Bic ” à encre bleue. Ce trait flotte dans l’espace et est reporté sur une impression textile. »

L’installation « Ça aurait la longueur d’un trait bleu » de Pierre Coric. Photo Romain Pelletier

Chemin du 3e rang du Bic

L’installation poétique et vidéographique « Chemin du 3e rang du Bic » conjugue les mots de Marie-Hélène Voyer avec les images et les sons de Mériol Lehmann.

Ici, les rangs ont découpé le territoire en enfilades de lots successifs. Des fermes occupent cet espace. Et si le temps rural donne parfois l’impression d’être figé, survoler les champs tel l’urubu nous rappelle que le système d’organisation de la vie économique a transformé ces lieux bien loin des souvenirs d’enfance.

L’installation poétique et vidéographique « Chemin du 3e rang du Bic ». Photo Romain Pelletier