Jean-François Brebion démystifie l’outil conversationnel ChatGPT

Jean-François Brebion est conférencier et vulgarisateur spécialisé en transformation numérique, ainsi que propriétaire du Groupe Cogi-T. Photo Romain Pelletier

Une cinquantaine de personnes intéressées au monde numérique ont assisté à la conférence du spécialiste Jean-François Brebion sur l’outil conversationnel ChatGPT.

Elle s’est déroulée hier, lors d’un 5 à 7, dans le studio du Centre de développement et de recherche en intelligence numérique (CDRIN), près du Cégep de Matane.

À l’invitation de L’ALT Numérique Desjardins en collaboration avec de la Ville de Matane, ce vulgarisateur et propriétaire de Groupe Cogi-T a donné quatre conseils aux participant.e.s  intéressés à ce programme informatique qui peut comprendre et répondre à des questions en utilisant le langage naturel.

À savoir de poser à ChatGPT d’Open AI des questions comme si on parlait à quelqu’un, de donner un contexte pour préciser sa question, de détailler le résultat attendu en utilisant des phrases courtes et de renforcer ses demandes en formulant des répétitions.

Les participant.es à cette conférence dans le studio de L’ALT Numérique Desjardins, au CDRIN. Photo Romain Pelletier

Très populaire à son lancement

À son lancement, ChatGPT (Generative Pre-trained Transformer) a attiré un million d’utilisateurs en cinq jours, soit un départ plus rapide qu’Instagram, Facebook, Twitter, Netflix et compagnie. Aujourd’hui, il en compte 100 millions.

L’outil génère du texte, répond à des questions, le traduit automatiquement et classe le texte.

Préoccupations face à cet outil conversationnel

Selon M. Brebion, comme il apprend à partir des textes existants sur internet jusqu’en septembre 2021, il peut générer des contenus perpétuant des stéréotypes et des préjugés.

En raison de sa capacité à produire du texte qui semble authentique et crédible, cela pourrait potentiellement être utilisé pour diffuser de fausses nouvelles ou induire en erreur.

Avec sa capacité à générer du texte convaincant, il pourrait être utilisé pour des activités malveillantes comme le cyberharcèlement, la désinformation ou la création de contenu inappropriés.