Kristina Michaud fière du travail réalisé par l’équipe du Bloc Québécois

La députée d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia, Kristina Michaud. Photo : Bloc Québécois

Dressant dans un communiqué de presse le bilan de la session parlementaire, la députée d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia, Kristina Michaud, soutient qu’en rétrospective, le Bloc Québécois remplit ses promesses à Ottawa malgré les difficultés entraînées par la crise sanitaire.

« Nous avons porté dans toutes nos actions parlementaires les engagements que nous avons pris, soutient-elle. Aujourd’hui, alors que nous espérons impatiemment le retour à la normalité, je suis fière du travail réalisé par l’équipe du Bloc Québécois. »

Mme Michaud est convaincue que son parti a fait des gains historiques et défendu fièrement la nation québécoise à Ottawa. Ainsi, la Chambre a pris acte que le Québec pouvait s’inscrire dans la Constitution en tant que nation française, puis a voté en faveur de l’application de la Charte de la langue française aux entreprises sous juridiction fédérale.

Pas besoin d’être au pouvoir pour assurer la santé économique de sa région

Selon elle, que ce soit avec les investissements à travers les programmes Emplois d’été Canada et Nouveaux horizons ou encore les subventions directes à des moteurs économiques régionaux tels que l’aéroport de Mont-Joli, le travail accompli dans la dernière année montre qu’un élu n’a pas besoin d’être au pouvoir pour assurer la santé économique de sa région.

« L’appui du Bloc aux producteurs agricoles, signale-t-elle, est indéfectible : nous en avons fait une condition de notre appui au budget, en plus de défendre un projet de loi mettant fin aux brèches dans la gestion de l’offre et d’en coparrainer un autre sur le transfert intergénérationnel des fermes.

Nous avons appuyé, poursuit-elle, les agriculteurs pour qu’Ottawa règle le fiasco des travailleurs étrangers temporaires. Nous avons déposé un projet de loi pour créer un crédit d’impôt pour les nouveaux diplômés qui veulent s’établir en région. Nous avons déposé des plans concrets pour créer des emplois à travers la maximisation du potentiel forestier et pour soutenir nos petits commerces locaux. Nous avons également été les seuls à prendre le parti des pêcheurs en affrontant l’incompétence fédérale dans la gestion des ports et des installations de pêche dans l’Est-du-Québec. »

Gestion de la crise sanitaire

Côté pandémie à la COVID-19, Mme Michaud affirme être intervenue à maintes reprises pour corriger les lacunes dans la gestion de cette crise sanitaire.

« J’ai notamment talonné le gouvernement, rappelle-t-elle, sur les enjeux frontaliers, exigeant un resserrement de mesures comme la suspension de vols provenant de pays aux prises avec des nouveaux variants, l’interdiction de financer les quarantaines des touristes du temps des Fêtes aux frais des contribuables et l’obligation pour les voyageurs non essentiels de subir des quarantaines supervisées. Je n’ose pas imaginer ce qui se serait produit si personne n’avait talonné le gouvernement jusqu’à ce qu’il daigne faire son travail. »

« Nous étions là pour protéger la sécurité de la population, ajoute la députée, mais aussi pour l’aider à traverser la crise. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour faire adapter les programmes fédéraux aux différents types de travailleurs du Québec, notamment les travailleurs autonomes, ainsi qu’aux différents modèles de PME. Nous avons également obtenu gain de cause afin que les compagnies aériennes remboursent leurs clients pour les vols annulés si elles veulent de l’aide à même les fonds publics. »

À la défense des aînés et des personnes atteintes de maladies graves

Deux combats qu’elle et le Bloc Québécois n’abandonneront jamais : la défense des personnes les plus vulnérables , soit les aînés et les personnes atteintes de maladies graves.

« Nous avons rallié, relève-t-elle, la Chambre des communes en faveur d’une hausse de la pension de vieillesse de 110 $ de tous les 65 ans et plus, contre la volonté du gouvernement de créer deux classes d’aînés. Nous avons également obtenu l’appui des parlementaires à notre projet de Loi d’Émilie Sansfaçon à la nécessité de faire passer les prestations de maladie de l’assurance-emploi à 50 semaines. »