La friperie Les Chiffonnières rouvre sous peu dans l’ancien Gaz-O-Bar

La friperie boutique sur l’avenue Desjardins, à proximité de la côte de la rue Saint-Joseph. Photo Romain Pelletier

Fermée depuis le 22 juillet, la friperie Les Chiffonnières du Regroupement des femmes de la région de Matane, auparavant sur l’avenue D’Amours à Matane, ouvrira à nouveau ses portes.

Elle le fera le mercredi 19 octobre, mais cette fois au 11 de l’avenue Desjardins, dans l’ancienne station-service Gaz-O-Bar, au pied de la côte de la rue Saint-Joseph.

Une équipe fébrile

La gérante, Sabrina Ménard, a bien hâte d’accueillir les premiers client.e.s à la boutique, avec ses coéquipières, Solange Tremblay, France Simard et Diane Dubé. Occupées à tout mettre en place, elles ont même décoré aux couleurs de l’Halloween.

Le Regroupement des femmes a loué l’immeuble pour deux ans. Il se donne du temps de mener à bien son projet de rénovation ou de construction.

L’équipe des Chiffonnières : Solange Tremblay, Sabrina Ménard, France Simard et Diane Dubé. Photo Romain Pelletier

Tout à petit prix

La clientèle est assurée d’y retrouver des vêtements, accessoires et autres objets, de 25 cents à au plus 40 $, soit généralement moins cher qu’ailleurs. Et les plus démuni.e.s. en profitent souvent gratuitement.

La friperie sera ouverte du mardi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 13 h à 16 h. Les achats sont payables en argent comptant seulement. Elle dispose d’un coin d’essayage, d’un espace qui sert à la fois de bureau et de salle de pause ainsi que d’un espace de rangement.

Et dès demain, le vendredi 14 octobre, les chutes de linge seront accessibles aux client.e.s et fournisseur.e.s.

Stratégie essentielle de l’économie circulaire : le don et la revente

En Matanie, comme ailleurs au Bas-Saint-Laurent, de nombreuses friperies, privées ou communautaires, dont celle des Chiffonnières, donnent une deuxième vie aux vêtements et autres menus articles.

En stockant les vêtements invendus dans la remorque prévue à cette fin, elles contribuent à une stratégie essentielle de l’économie circulaire : le don et la revente.

Grâce à leurs efforts, 60 tonnes de vêtements sont détournées chaque année de l’enfouissement. Elles évitent ainsi la production de 50 tonnes de CO2, ce qui équivaut à retirer 15 voitures de la circulation, estime Synergie Bas-Saint-Laurent.