La Matanie a vibré au rythme de la culture

La bédéiste Lyne Arsenault dédicaçant une de ses bandes dessinées, au Minisalon du livre à Saint-Ulric. Photo Romain Pelletier

Plus que jamais, la Matanie a vibré au rythme des Journées de la culture, de jeudi à dimanche, tant à Matane qu’à Saint-Ulric, Saint-Adelme, Saint-Léandre et Grosses-Roches.

À tel point qu’il était difficile d’assister aux divers événements puisque certains se déroulaient en même temps et compte tenu des distances à parcourir pour certaines personnes.

Quoiqu’il soit toujours possible de voir la nouvelle exposition sur l’histoire des policiers et pompiers de Matane de 1900 à 2000, cet automne, à la Société d’histoire et de généalogie de Matane, ainsi que celle du photographe Normand Blais pendant quelques semaines à la résidence pour aînés L’Entre-Gens à Saint-Ulric.

Le premier camion de pompier de la Ville de Matane a attiré nombre de visiteurs à la Société d’histoire et de généalogie de Matane. Photo Romain Pelletier

À Matane et ailleurs

À Matane, David Camirand a donné à la bibliothèque municipale Fonds de solidarité FTQ la conférence « Les corsaires en Nouvelle-France ». 

L’École de musique de Matane a proposé un atelier concert avec la violoniste Anne Bilodeau, suivi d’un second avec le guitariste Angel Blanco.

Les familles ont découvert les richesses patrimoniales du centre-ville sur une boucle d’environ 3,5 km à la marche. D’autres ont visité l’exposition multidisciplinaire « L’Arche de Zoé » retraçant diverses étapes de la création d’animaux imaginaires, avec la collaboration d’élèves de Zénon-Soucy, du Cégep de Matane et de quatre artistes. Une présentation d’ARTs3 – sans domicile fixe.

D’autres ont participé à l’une des visites guidées au phare, construit en 1906 et mesurant plus de 20 mètres de hauteur.

Le phare de Matane : l’emblème de La Matanie. Photo Romain Pelletier

À Saint-Adelme, après des mois d’attente, la bibliothèque municipale a été officiellement ouverte aux élèves de l’école Émile-Dubé et à la population en présence de l’auteur et historien Louis Blanchette. Les jeunes ont eu la chance d’échanger avec l’auteur jeunesse Berthier Pearson.

À Grosses-Roches, la compagnie de créations itinérantes Théâtre Témoin a présenté un spectacle se fondant dans le décor de l’église. Aussi, le violoniste rimouskois Hugues Laforte-Bouchard et ses deux enfants, soit la violoniste Aurélie Quimper-Bouchard et le violoncelliste Émile Quimper-Bouchard, ont offert un concert musical.

À Saint-Adelme, Le Théâtre du Bedeau, qui aura bientôt 10 ans, a ouvert ses portes au public. Il l’a invité à visiter les coulisses et le costumier du théâtre situé dans l’église de Saint-Adelme. La troupe a profité de l’occasion pour faire vivre aux participants l’expérience de l’entrée en scène, les a informés et les a renseignés sur la façon de joindre le théâtre.

À Saint-Léandre, les gens ont pu rencontrer et échanger avec l’artiste-peintre de la région, Renée-Line Gagnon, qui présentait une exposition composée de tableaux abstraits et colorés à l’acrylique, au Centre socioculturel Le Jubé.

Ils ont aussi pu assister au spectacle musical de Plant Neige, un groupe formé de Gabriel Dufour-Langlois (voix et musique) et Clarisse Bériault (paroles et voix), Médéryc Turgeon Chamelot (bassiste), Gabriel Dionne (batterie et percussions), François Landry (clarinettes et vents) et d’Olivier Gosselin (piano et claviers).

Le conférencier David Camirand à la bibliothèque municipale. Photo Romain Pelletier

Véritable marathon culturel et artistique

À Saint-Ulric, dans une ambiance conviviale, des auteurs locaux et régionaux ont partagé leur passion de l’écriture et présenté leurs œuvres, dans la sacristie de l’église, lors du Minisalon du livre. La bédéiste connue pour la série « La vie qu’on mène », Line Arsenault, a présenté son dernier ouvrage.

Plusieurs auteurs y étaient : les écrivains et conteurs Georgette Renaud et Daniel Projean, l’auteur, éditeur et historien de Sainte-Félicité Louis Blanchette, de même que l’autrice des livres « Histoire à raconter, 150 ans de Saint-Ulric » et « Les contes de Tartigou » Andrée Gendron. De plus, Aiyana Garot-Régazzi, une jeune auteure de 11 ans de Saint-Ulric, a présenté son conte « Le chat chanteur ».

De son côté, le photographe Normand Blais a proposé à la résidence pour retraités L’Entre-Gens son exposition « Les quatre saisons de Saint-Ulric » composée d’une quinzaine d’œuvres montrant les changements des saisons dans son village d’adoption. Originaire du Saguenay, l’enseignant retraité du milieu collégial et photographe a aussi discuté avec les visiteurs de sa passion lors d’une conférence.

Pour leur part, Alexandre Boyer et Olivier Garot du duo Amarre & Basse ont proposé un spectacle intime, conté, chanté et mis en musique. Des histoires récoltées sur les quais de Gaspésie, de la Côte-Nord, de Bretagne, de La Réunion et d’ailleurs. En première partie de la soirée, les élèves de l’école Monseigneur-Belzile ont présenté leur création de la journée précédente. François Larocque, auteur et poète local, a également offert un poème à l’assistance.

Finalement, les Fermières ont exposé au sous-sol de l’église des créations artisanales : pièces montées, catalognes, linges à vaisselle, napperons, etc. Aussi au programme : démonstration de la confection d’un linge à vaisselle et d’un napperon au métier ainsi qu’une prise de parole portant sur l’historique du Cercle de Fermières.

La MRC de la Matanie et le Comité culturel Saint-Ulric sont à l’origine de ce véritable marathon culturel et artistique.

Le photographe Normand Blais expose à la résidence pour aînés L’Entre-Gens à Saint-Ulric. Photo Romain Pelletier