La plus grande ressource d’une communauté : les gens qui la composent – Adalbert Lévesque

Adalbert Lévesque, en entrevue, à quelques pas de son chantier. Photo Romain Pelletier

Matanais d’adoption depuis un peu plus d’un an, Adalbert Lévesque estime que la ressource la plus importante d’une municipalité, ce sont les gens qui y habitent.

« Peu importe sa taille, souligne-t-il, elle devrait en être davantage fière, en être jalouse et tenter de les garder, de tout faire pour qu’ils s’épanouissent dans leur milieu. »

Selon lui, il presse donc d’en prendre soin, de les aimer davantage, de s’en préoccuper. Il faut changer de culture, être plus positif, être en mode solutions plutôt que de voir uniquement les problèmes.

Enseignant d’abord avant d’être dans l’immobilier

Enseignant en français au secondaire à partir de 1968, il a été en même temps pendant un an correspondant à la station de radio d’Amqui en 1980, pour ensuite en devenir pendant 24 ans le directeur général et commercial.

Déménagé à Rivière-du-Loup à 57 ans en 2005, il a été pendant un an vice-président marketing et directeur des ventes aux deux postes de télévision avant d’être conseiller en épargne-retraite pour la Banque Nationale pendant trois ans, tout en s’intéressant au domaine immobilier.

À 62 ans, en juillet 2009, il s’est mis à son compte, en construisant un premier immeuble de quatre logements, où il en occupait lui seul la moitié. Puis, il en a acheté et géré d’autres. Le dernier, un immeuble de six logements avec ascenseur, il l’a construit en 2017, d’après le même principe que celui en chantier à Matane. Les locataires y sont toujours.

Créer de la richesse en en construisant des logements

« Quand la construction va, rappelle-t-il, tout va. Et il ne faut pas pester contre le prix des nouveaux logements, dont le prix de construction a doublé depuis 2017. Il y a des gens prêts à payer, ce qui libère d’autres logements à coût moindre. »

D’après lui, c’est simple de régler la pénurie de logements : il faut créer de la richesse en en construisant. « Matane, relève-t-il, quand c’était le temps il y a 20 ans de prendre le virage, elle ne l’a pas fait contrairement à Rivière-du-Loup, où ça surchauffe. Ça bâtit sans arrêt et le taux d’inoccupation est à 2 dixièmes de 1 %. »

Entrepris depuis une semaine, les travaux de construction de l’immeuble de 10 logements vont bon train. Photo Romain Pelletier