La poète ulricoise Anick Arsenault remporte le prix Jean Lafrenière-Zénob

Anick Arsenault explore par la poésie les thèmes de la résistance, la féminité, l’intime, l’altérité. Elle a publié six livres. Elle aime collaborer avec des artistes de différentes disciplines, particulièrement pour des projets liant photographies et poèmes. Photo : Valérie Courtois

À quelques jours de son ouverture le 29 septembre, le 39e Festival international de la poésie de Trois-Rivières a annoncé les lauréats et lauréates de ses différents prix. Et la poète Anick Arsenault de Saint-Ulric est du nombre.

Technicienne en documentation à la bibliothèque Lucien-Lelièvre du Cégep de Matane, elle mérite le prix Jean Lafrenière-Zénob. Il est octroyé par le vote du public au poète s’étant illustré lors d’un spectacle au Café-Bar Zénob. Le prix est doté d’une bourse de 1 000$.

Autrice du recueil de poésie « Habitantes »

Anick Arsenault est notamment l’autrice du recueil de poésie « Habitantes », paru aux éditions de l’Écrou. Il a figuré parmi les 24 ouvrages finalistes du Prix des libraires du Québec 2022.

Elle signe aussi « Mi amor mis à mort » (Planète rebelle avec Martin Pouliot), « Femmes de sous mon lit » (Tryptique) et « Morts diverses » (Écrits des forges).

Anick Arsenault publie en revues (dernièrement dans « Exit », « Moebius » et « Sabord »), dans le collectif « Mosaïque québécoise : femmes des Forges » et a participé à la Journée du poème à porter 2022.

Elle collabore avec des artistes de différentes disciplines, principalement des photographes et vidéastes. Des exemples : « Assez d’espace à l’intérieur » avec Kassandra Reynolds (« Éclaireuses 17 », « Vu »), « Temps de lecture » à l’Établissement de détention de Rimouski avec Caro Vuko, « eXpaces vides » avec Émilie Couture ainsi que « La beauté marche » avec Robert Mercier.