La STQ accepte les recommandations de la vérificatrice générale

Archives - Le ministre des transports François Bonnardel et le PDG de la STQ Stéphane Lafault lors de leur dernier passage à Matane.

La STQ dit accepter les constats de la vérificatrice générale concernant sa gestion et ses agissements dans le cadre de la conception du F.-A.-Gauthier.

Le président-directeur général de la STQ, Stéphane Lafaut a réagi à la publication du rapport cet avant-midi lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale en compagnie du ministre des Transports, François Bonnardel.

En poste depuis février 2019, monsieur Lafaut a insisté sur le fait que son administration avait entrepris des mesures avant même la publication du rapport pour redresser la gouvernance de la STQ.

« Avec l’équipe en place, nous travaillons à mettre en place la STQ du futur » a-t-il affirmé tout en insistant sur le fait qu’il n’était pas possible de refaire le passé.

Parmi les mesures mises en place par la société pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise, Stéphane Lafaut affirme avoir procédé avec son équipe à une refonte de la gestion contractuelle depuis janvier en plus d’avoir créé un bureau de projet permanent qui comprend un plan de relève plus solide.

« Mon job c’est de m’assurer que ces erreurs ne se reproduisent plus. »

Stéphane Lafaut, PDG de la STQ

Quant à la possibilité que la STQ entreprenne des poursuites judiciaires contre le fabricant du F.-A.-Gauthier pour obtenir réparation sur certains points en litige, monsieur Lafaut affirme attendre le résultat d’un avis juridique spécialisé sur la question.

Toutefois, cette option serait peu envisageable selon le PDG considérant que la STQ s’apprête à recevoir des sommes de ses assureurs et que l’organisation aurait également ses parts de responsabilité dans ce dossier.

Dans son audit particulier sur la gestion de la conception et la construction du NM. F.-A.-Gauthier, la vérificatrice générale du Québec fait remarquer que la STQ a négligé de se prévaloir de ces droits de recours pour 54 défauts de constructions jugés non corrigibles par le constructeur.

La vérificatrice générale dit également avoir constaté que la STQ n’avait pas réussi à s’adjoindre les ressources nécessaires et manquait de compétence pour mener à bien la construction du navire le plus imposant et innovant de sa flotte.