La Ville de Matane dit non à la grossophobie

La Ville a adopté ces mesures parce qu’elle considère que le milieu de travail représente un milieu de vie important qui influence grandement la qualité de vie et le bien-être. Photo Romain Pelletier

Unanimement, les membres du conseil municipal de Matane disent non à la grossophobie. Ils veulent stopper cet ensemble d’attitudes et des comportements hostiles qui stigmatisent et discriminent les personnes perçues comme grosses.

D’où l’adoption de plusieurs mesures pour offrir un milieu de travail à ses employé.e.s. qui soit respectueux, bienveillant et inclusif à l’égard du poids.

Conséquences négatives sur la santé physique et mentale

Maire, conseillers et conseillère considèrent que la grossophobie, quelle que soit sa forme, a des conséquences négatives sur la santé physique et mentale des personnes qui en sont victimes.

Selon le conseil municipal, toute personne mérite le respect et ne devrait pas être victime de comportements déplacés ou discriminatoires à l’égard de son poids ou de son apparence au sein de son milieu de travail.

Il note que la culture de la minceur est bien ancrée, notamment dans les milieux de travail, et qu’elle peut engendrer une préoccupation excessive à l’égard du poids et une insatisfaction corporelle.

Plusieurs mesures mises en place

Dorénavant, la Ville entend inclure la notion de grossophobie dans les politiques de lutte contre les discriminations et le harcèlement au travail. Elle encouragera toute personne, quelle que soit sa corpulence, à exprimer ses besoins au sein d’un espace d’écoute sécuritaire et bienveillant.

La Municipalité proposera des espaces de travail et du mobilier inclusifs et adaptés à la corpulence de chacun.e. L’objectif : développer son plein potentiel et assurer sa productivité.

La Ville ne tolérera pas de commentaires ou remarques discriminatoires à l’égard du poids ou de l’apparence d’une personne. Enfin, elle, elle bannira les programmes de perte de poids au sein du milieu de travail.