Lancement de deux recueils de poèmes à Saint-Ulric

Les pages couverture des deux recueils de poésie publiés par les Éditions de L'Écrou. Photo : Courtoisie

Les Éditions de l’Écrou lanceront les recueils de poèmes « Habitantes », d’Anick Arsenault, ainsi que « La passion de Cobain », de Jonathan Charette, le samedi 7 août dès 13 h, à l’église de Saint-Ulric près de la plage et du fleuve.

Les poètes offriront une lecture pour l’occasion à 14 h. La maison d’édition remercie le Comité culturel Saint-Ulric pour son coup de main.

Le coût de ces livres : 15 $ chacun. Seules les cartes seront acceptées. Pas d’argent comptant.

Ce lancement sera le dernier des Éditions de l’Écrou puisque cette maison d’édition et d’impulsion de paroles poétiques fulgurantes cessera ses activités.

« Habitantes » d’Anick Arsenault

« Habitantes » d’Anick Arsenault revisite quelques épisodes qui l’ont façonnée. Elle travaille à la bibliothèque du Cégep de Matane.

L’autrice est souvent près d’une bibliothèque, d’une librairie ou d’un centre d’archives. Les collaborations artistiques la gardent bien alignée. Elle a publié chez Docteur Sax, Triptyque, des Forges, Planète rebelle.

D’après sa maison d’édition, « Habitantes », c’est résilience de femme, trouver le beau dans des endroits improbables, chuter, se relever, déborder d’amour malgré tout, ne pas laisser de pernicieux ennemis fructifier jusqu’à l’algarade; c’est la bise, forte et frette.

« La passion de Cobain » de Jonathan Charette

Jonathan Charette a débuté l’écriture de « La Passion de Cobain » il y a près de dix ans.

Résidant à Montréal, il travaille en librairie depuis plusieurs années. Il se démarque, entre autres, grâce à « Je parle arme blanche » (Prix de poésie des collégiens), « La parade des orages en laisse » (finaliste au prix Alain-Grandbois) et « Ravissement à perpétuité » (prix Émile-Nelligan). La découverte du groupe Nirvana a marqué le début de son adolescence.

Selon sa maison d’édition, « La passion de Cobain », c’est le grunge et l’américanité, une disparition prématurée qui hante, la dévotion à une icône moderne de musique électrisante; c’est un hommage à la bande des exclus dont les tonalités sont plurielles et souvent reléguées à l’éphémère.