L’Atrium Gilles Pelletier en honneur du visionnaire de l’imagerie documentaire à Matane

L’actuel directeur général, Martin Couture, la sous-ministre adjointe Lucie Séguin et l’ex-directeur général, Gilles Pelletier. Gracieuseté DIORG

Afin d’honorer les réalisations et accomplissements importants de l’ex-directeur général Gilles Pelletier, la section avant de l’édifice fédéral René-Tremblay de la Direction de l’imagerie et opérations du Receveur général (DIORG) à Matane a été renommée Atrium Gilles Pelletier.

On lui a rendu cet hommage lors d’une cérémonie, le 25 octobre, à l’occasion des 20 ans de l’intégration de la numérisation aux activités de la Direction de l’imagerie et des opérations du receveur général, auparavant connue sous le nom de Direction du contrôle du remboursement des chèques (DCRC).

Cette cérémonie s’est faite en présence de la sous-ministre adjointe Lucie Séguin et du directeur général Martin Couture. Mme Séguin a alors eu l’occasion de rencontrer les employés et de visiter les édifices de Matane, sur le boulevard Dion et sur l’avenue du Phare-Est.

L’ex-directeur général, Gilles pelletier, près la plaque de l’atrium portant son nom. Gracieuseté DIORG

Plus de 340 emplois

Selon la DIORG, Gilles Pelletier a été le visionnaire de l’imagerie documentaire, donc de ce qu’elle est devenue, ainsi qu’un acteur important à l’économie locale de Matane.

Actuellement, les services d’imagerie, ce sont 61 projets, en cours ou en développement, répartis à travers une trentaine de ministères ou agences fédérales. La DIORG représente maintenant plus de 340 emplois.

Depuis le départ à retraite en 2010de M. Pelletier qui habite Sainte-Félicité, son rêve n’a cessé de croître. En 2007-2008, 2,1 millions de pages ont été imagées, en 2010-2011 c’était près de 8,8 millions pages imagées, l’an dernier 43 millions d’images étaient numérisés. Et les prévisions de cette année sont prometteuses.

La Division de la gestion de l’information numérisée a fait l’acquisition de numériseurs de plans, de livres, la flotte entière des numériseurs industriels a été renouvelée et est passée de 1 à 5. Et s’ajouteront sous peu deux numériseurs permettant d’automatiser l’ouverture du courrier et de numériser celui-ci dès l’ouverture.

L’édifice René-Tremblay sur le boulevard Dion à Matane. Photo Romain Pelletier

Un brin d’histoire selon la DIORG

« Il y a 20 ans, rappelle la DIORG, qui aurait cru que le tournant pris pour les opérations du Receveur général serait l’étincelle nécessaire pour créer le succès que connaît aujourd’hui l’imagerie… et ce grâce à un grand homme?

En 2001, en réponse au besoin de modernisation des opérations du receveur général, Gilles Pelletier intègre d’abord la numérisation au processus de rapprochement bancaire des opérations du receveur général. L’arrivée de cette technologie dans l’organisation a fait germer une idée… une stratégie pour assurer la pérennité de la DCRC. L’imagerie, c’est sa vision.

Entre 2004 et 2006, soutenu par son équipe et ses précieux partenaires, il a étudié le marché, effectué d’innombrables voyages d’affaires, prospecté, approché on ne sait combien de ministères, etc. M. Pelletier a sillonné le Canada de la côte ouest à la côte est avec son équipe d’experts en imagerie, avec des arrêts mémorables à Victoria, Vegreville, Ottawa, Charlottetown, Moncton, Miramichi, Shediac et Bathurst pour ne nommer que ceux-là.

Il a bâti l’expertise, un projet à la fois, petit à petit. En 2004, il franchit une autre étape. Il réussit à faire l’acquisition d’un numériseur industriel. Il avait une vision, un but et il travaillait fort pour développer et franchir les étapes une à une, tout en expérimentant pour apprendre.

En 2006, c’est devenu sérieux! Il obtient l’accord du sous-ministre pour embaucher un directeur pour le développement et le marketing. À ce moment, il était convaincu de la viabilité de sa vision et des clients récurrents qui ont commencé à prendre part à l’aventure.

En 2007, il a d’ailleurs reçu le prix du leadership de l’APEX à cet égard.

En 2008, la complexité et les volumes ont commencé à augmenter considérablement.

En 2010, il a pris une retraite bien méritée pour aller faire d’autres projets et profiter de la vie avec son épouse Johanne, qui l’a épaulé durant toute sa carrière. »