Le directeur de la santé publique rappelle les mesures sanitaires en zone orange

Le docteur Sylvain Leduc, directeur régional de la santé publique au Bas-Saint-Laurent.

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent a mis en place une conférence de presse mardi après-midi présidé du directeur de la santé publique. Le Dr Sylvain Leduc a fait le point sur la transition au palier orange et ce que cela signifiait pour les mesures mises en place.

Le 1er octobre, la région du Bas-Saint-Laurent passera au palier orange du système d’alertes régionales et d’intervention graduelle. Le CISSS du Bas-Saint-Laurent rappelle que ce troisième palier en zone orange introduit des mesures additionnelles en ciblant certains secteurs d’activité et milieux où le risque de transmission est jugé plus élevé.

Au Bas-Saint-Laurent, la décision de passage au orange s’explique notamment par la transmission communautaire soutenue qui se transpose par des éclosions en milieu de soins et en ressource d’hébergement pour personnes vulnérables, explique le Dr Leduc.

« Avec 800 cas par jour, aucune région ne devrait être dans le vert, la situation est critique au Québec et ça nécessitait un coup de barre. Ici, la situation est fragile. Le passage au niveau orange est utile et nécessaire. On veut garder nos écoles ouvertes, nos commerces ouverts et notre système de santé en mesure de répondre à tous les besoins », a-t-il renchéri.

À partir de jeudi, les rassemblements privés, qu’ils soient intérieurs ou extérieurs, devront se limiter à un maximum de 6 personnes provenant de deux familles uniquement. Le nombre maximal de personnes permis pour un rassemblement dans certains lieux publics passera de 250 à 25 à l’exception de lieux possédant des places assises fixes et assignées.

Les restaurants demeurent ouverts, mais le nombre de personnes maximal permis à une table sera de 6 provenant une fois de plus d’au maximum de deux adresses. Les bars resteront aussi ouverts, mais la vente d’alcool se terminera à 23h pour une fermeture à minuit.

Dans les les CHSLD ou les résidences pour aînés, les ressources intermédiaires et les ressources de type familiale, seules les visites nécessaires à des fins humanitaires et celles des proches aidants apportant une aide significative à un usager sont autorisées.

« Le signal lancé aujourd’hui aux Bas-Laurentiens, c’est un appel à la mobilisation. […] Sans la contribution de tous au resserrement des mesures sanitaires de base, nous mettons à risque non seulement la santé des personnes vulnérables, mais aussi nos milieux de soins et de vie. La situation au Bas-Saint-Laurent est sous haute tension », dit-il.