
D’abord prévue pour vendredi soir, l’inauguration de la murale « Kaparipataouangak » de l’artiste multidisciplinaire Léonie Therrien-Tremblay de Sainte-Félicité a finalement eu lieu hier soir sur le stationnement de Hamster et de la Centrale Matanie sur l’avenue Saint-Jérôme à Matane.
Accompagnée d’une projection de mapping vidéo ou fresque lumineuse réalisée par Boris Firquet, cette activité s’est déroulée en présence, entre autres, du maire Eddy Métivier. Elle s’intégrait dans le cadre des Journées de la culture.
S’attaquant pour la première fois à une murale, Léonie Therrien-Tremblay y a consacré quelque 300 heures pour sa réalisation, et tout autant par la préparation, la recherche et la formation. Au total, elle a reçu 19 000 $ du Conseil des arts et des lettres du Québec et 4. 000 $ de la Ville de Matane.
Dans le style des bandes dessinées
Entreprise le 4 juillet, cette murale peinte principalement sur un support de briques a été terminée le 10 août. Le titre de l’œuvre fait référence au nom originel de Matane en langue innue-montagnais, « Kaparipataouangak », signifiant « là où la rivière s’ouvre » ou « terre percée ».
Évoquant le style de certaines des bandes dessinées, la fresque historique extérieure présente deux images de 41 élèves, tant de garçons que de filles, dans des classes des années 1940 d’après des photos du Studio Victor Sirois, ainsi qu’une évocation de la rivière Matane avec ses billes de bois.
« Le plus gros du travail, dit-elle en substance, a consisté en la réalisation des visages. Ça allait vraiment bien quand j’en réalisais trois ou quatre par jour. Je disposais d’une esquisse, mais j’ai choisi les couleurs que sur le moment. »
